Thimas Disch - 334
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- Название:334
- Автор:
- Издательство:Denoël
- Жанр:
- Год:1976
- Город:Paris
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Il s’ennuie au nid pendant que sa femme gagne de l’argent. C’est pourquoi on lui a permis de faire naître et de nourrir un enfant.
Six remarquables nouvelles du grand écrivain américain Thomas Disch.
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— Je vous demande un peu !
— Bien sûr, expliqua Charmaine, le Christ ne dit pas dans ce passage qu’on a le droit de maltraiter ou d’insulter ses parents naturels.
— Bien sûr que non !
— Mais avez-vous songé que cette… c’est January qu’elle s’appelle ?
— Oui. C’est un nom ridicule.
— Avez-vous songé un instant que January et votre fille pourraient avoir raison ?
— Qu’est-ce que vous voulez dire ?
— Posons le problème d’une autre façon. Quelle est la volonté de Dieu ?
M me Hanson haussa les épaules.
— Alors là…
Puis, la question s’étant décantée :
— Mais si vous croyez que Shrimp le sait – ha !
Ayant décidé que saint Marc avait causé assez de dégâts comme ça, Charmaine débita son chapelet habituel de bons conseils en cas de situation catastrophique, mais elle n’aurait pu se sentir plus futile ni plus ridicule si elle avait été une vendeuse en train d’aider la vieille dame à se choisir un chapeau. Tout ce que M me Hanson essayait lui donnait l’air grotesque.
— En d’autres termes, résuma M me Hanson, vous pensez que j’ai tort.
— Non. Mais d’un autre côté je ne suis pas sûre que votre fille ait tort. Avez-vous seulement essayé sincèrement de vous mettre à sa place ? De vous demander pourquoi elle veut rejoindre une communauté religieuse ?
— Oui. Si elle pouvait, elle tremperait ses couleuvres dans la merde avant de me les faire avaler…
Charmaine émit un rire un peu crispé.
— Vous avez peut-être raison. J’espère qu’on aura l’occasion d’en reparler une fois qu’on aura toutes les deux réfléchi à la question.
— En somme, vous voulez que je parte.
— Oui, je suppose que c’est ce que je veux dire. Il se fait tard, et j’ai du travail qui m’attend.
— C’est bon, je m’en vais. Mais je voulais vous demander : ce livre, par terre…
— Kerygma ?
— Qu’est-ce que ça veut dire ?
— C’est un mot grec qui signifie message. C’est censé être une des choses que fait l’Église – elle apporte un message.
— Quel message ?
— En deux mots : le Christ est ressuscité. Nous sommes sauvés.
— Et vous y croyez, vous, à ce message ?
— Je ne sais pas, madame Hanson. Mais ce que je crois n’a aucune importance – je ne suis que le messager.
— Vous voulez que je vous dise ?
— Quoi donc ?
— Je trouve que comme prêtre, vous ne valez pas cher.
— Merci, madame Hanson. Je le sais.
39. Les marionnettes de cinq heures et quart. – Seule dans l’appartement, les portes fermées à double tour, l’esprit verrouillé, M me Hanson regardait la télé avec une attention rageuse et vagabonde. On frappait régulièrement à la porte, mais elle n’y prêtait aucune attention. Même Ab Holt, qui aurait pu se dispenser d’entrer dans leur jeu, et pour cause, « Juste pour discuter, Nora ! » Nora ! C’était bien la première fois qu’il l’appelait Nora. Sa grosse voix faisait trembler la porte de la penderie qui avait été autrefois une entrée. Elle refusait de croire qu’ils utiliseraient vraiment la force physique pour l’expulser. Après quinze ans ! Il y avait des centaines de personnes dans l’immeuble, des personnes qu’elle pouvait désigner nommément, qui ne remplissaient pas les conditions nécessaires pour avoir le droit d’y habiter. Des gens qui ramassaient le premier temporaire venu sur le palier et le faisaient passer pour un pensionnaire. « Madame Hanson, je vous présente ma nouvelle fille. » Oh ! oui. La corruption n’existait pas qu’au sommet – le système tout entier en était imprégné. Et quand elle avait demandé : « Mais pourquoi moi ? », cette salope avait eu le front de lui répondre : « Che sera sera, que voulez-vous ». Si au moins ç’avait été M me Miller. Voilà quelqu’un qui avait à cœur de vous aider, qui ne faisait pas simplement semblant en vous envoyant des che sera sera à la figure. Et si elle téléphonait ? Mais il n’y avait plus le téléphone chez Williken, et de toute manière il n’était pas question qu’elle bouge d’où elle était. Il leur faudrait la traîner dans l’escalier. Est-ce qu’ils oseraient aller jusque-là ? L’électricité serait coupée, c’était toujours la première mesure. Dieu sait ce qu’elle allait devenir sans la télé. Une femme blonde lui montra à quel point il était facile de faire quelque chose, hop-là, un, deux, trois. Et puis quatre, cinq, six, il n’y aurait plus rien ? C’était l’heure de Bloc opératoire. Le nouveau médecin était encore à couteaux tirés avec M me Loughtis, l’infirmière. Elle avait des cheveux comme une sorcière, celle-là, et elle mentait comme elle respirait. Elle eut son regard mauvais, puis : « Si vous croyez être de taille à lutter contre l’administration, docteur… » Évidemment, c’est ce qu’ils veulent vous faire croire, que l’individu est sans défense face à la bureaucratie. Elle changea de chaîne. Ça baisait sur la cinquième. Ça cuisinait sur la quatrième. Elle fit un arrêt. Des mains pétrissaient une grosse boule de pâte. Et la nourriture ? Mais la gentille dame espagnole – enfin, elle n’était pas vraiment espagnole, c’était seulement son nom – du comité de défense des locataires lui avait promis qu’elle ne mourrait pas de faim. Quant à l’eau, elle avait déjà rempli depuis plusieurs jours tous les récipients disponibles de la maison.
C’était si injuste. M me Manuel, si c’était bien son nom, lui avait dit que ce n’était sans doute pas par hasard si c’était tombé sur elle. Quelqu’un devait lorgner l’appartement depuis longtemps en attendant cette occasion. Mais allez savoir par ce connard de Blake qui allait emménager – oh ! non, ça c’était « confidentiel ». Rien qu’en voyant ses yeux porcins, elle avait su tout de suite que lui, en tout cas, se faisait son beurre dans cette affaire.
Il fallait tenir à tout prix. Dans quelques jours, Lottie reviendrait. Ça lui était déjà arrivé de partir comme ça, et chaque fois elle était revenue. Toutes ses affaires étaient encore là, à l’exception d’une seule petite valise – détail qu’elle avait signalé à l’attention de M lle Salope. Lottie aurait sa petite dépression nerveuse habituelle et rentrerait à la maison. Comme ça elles seraient deux et l’office serait obligé de leur accorder les six mois de délai réglementaires. M me Manuel avait souligné la chose – six mois. Et Shrimp ne tiendrait pas six mois à son espèce de couvent. La religion était un violon d’Ingres chez elle. Dans six mois elle laisserait tout tomber et se passionnerait pour autre chose, et elles seraient trois à habiter l’appartement et l’office ne pourrait plus rien contre elles.
Les délais qu’ils vous donnaient n’étaient que du bluff. Elle s’en apercevait bien maintenant Cela faisait déjà une semaine qu’elle aurait dû déguerpir d’après eux. Ils pouvaient cogner contre la porte tant qu’ils voudraient, bien que l’idée suffit à crisper chaque fibre de son corps. Et Ab Holt qui les aidait. Le salaud !
« J’ai envie d’une cigarette », dit-elle calmement, comme si c’était quelque chose qu’on se disait tous les jours à cinq heures, au moment des actualités, et elle alla dans sa chambre prendre les cigarettes et les allumettes dans le tiroir supérieur de la commode. Tout était si impeccablement rangé. Les vêtements soigneusement pliés. Elle avait même été jusqu’à rafistoler le store vénitien cassé, bien que maintenant ce fût au tour des lames d’être coincées. Elle s’assit sur le rebord du lit et alluma une cigarette. Il lui fallut deux allumettes, puis : beurk, qu’est-ce que c’était que ce goût de tabac froid ? Mais la cigarette eut un effet salutaire sur sa tête. Elle cessa de ressasser les mêmes soucis et réfléchit à son arme secrète.
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