Thimas Disch - 334

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334: краткое содержание, описание и аннотация

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N’allez pas vous faire soigner dans cet hôpital inquiétant, car si vous y mourez, vous disparaîtrez complètement...
Il s’ennuie au nid pendant que sa femme gagne de l’argent. C’est pourquoi on lui a permis de faire naître et de nourrir un enfant.
Six remarquables nouvelles du grand écrivain américain Thomas Disch.

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Ils échangèrent un regard, puis Shrimp et January échangèrent un regard.

Boz, bien qu’il eût aimé renvoyer la balle sous la forme d’une grossièreté bien sentie, s’éleva au-dessus. Il se redressa sur sa chaise tandis que sa main gauche plongeait vers les biscuits chauds en un geste qui contrastait par sa langueur avec la raideur de son corps. Bien meilleurs froids, ces biscuits.

Milly agita les dés. Un quatre : son canon atterrit sur le B & O. Elle paya deux cents dollars à Shrimp et jeta de nouveau les dés. Onze : son pion atterrit cette fois sur un de ses propres immeubles.

Le jeu de Monopoly leur venait en héritage de la branche O’Meara de la famille. Les immeubles et les hôtels étaient en bois, les comptoirs en plomb. Milly, comme de juste, avait le canon, Shrimp la petite voiture de course, Boz le bateau de guerre, et January le fer à repasser. Milly et Shrimp étaient en train de gagner. Boz et January étaient en train de perdre. C’est la vie [10] En français dans le texte (N.D.T.). .

— La Bulgarie, dit Boz, d’une part parce que ça sonnait bien, mais aussi parce que étant l’hôte, il avait le devoir de ramener la conversation vers l’invitée interrompue. Mais pourquoi la Bulgarie ?

Shrimp, qui examinait le dos de ses titres de propriété pour savoir combien de maisons supplémentaires elle pourrait acquérir en hypothéquant quelques bricoles ici et là, expliqua le système d’échange entre les deux écoles.

— Ce n’est pas ça qui lui avait tellement tourné la tête au printemps dernier ? demanda Milly. Je croyais qu’une autre fille avait décroché la bourse à l’époque.

— Celeste Di Cecca. C’est elle qui est morte dans l’accident d’avion.

— Ah ! fit Milly en comprenant. Je n’avais pas vu le rapport.

— Tu croyais que Shrimp aimait simplement se tenir au courant des derniers accidents d’avion ? demanda Boz.

— Je ne sais pas ce que je croyais, mon lapin. Alors comme ça elle va finir par y aller quand même. Ce que c’est que la chance, tout de même !

Shrimp acheta trois nouvelles maisons. Puis la voiture de course dépassa à toute allure Park Place, Boardwalk, Avancez et Impôts sur le revenu pour atterrir sur Vermont Avenue. Elle fut hypothéquée auprès de la banque.

— Ce que c’est que la chance, tout de même, dit January.

Ils parlèrent de la chance pendant plusieurs tours de circuit – de qui en avait et de qui n’en avait pas et de s’il existait, en dehors du Monopoly, une réalité correspondant à ce mot. Boz demanda si l’un d’entre eux avait jamais connu quelqu’un qui avait gagné à la loterie. Le frère de January avait gagné cinq cents dollars trois ans auparavant.

— Mais évidemment, ajouta consciencieusement January, quand on fait le compte de tous les billets qu’il a achetés, il a perdu davantage.

— Mais à coup sûr, pour les passagers, un accident d’avion ne peut être qu’une affaire de chance, insista Milly.

— Vous pensiez beaucoup aux accidents quand vous étiez hôtesse de l’air ?

January avait posé cette question avec la même lourde indifférence qu’elle manifestait en jouant au Monopoly.

Pendant que Milly lui racontait l’histoire de la Grande Catastrophe aérienne de 2021, Boz passa derrière l’écran pour remplir les verres d’orchata et ajouter de la glace. Tabby-chat regardait de minuscules base-balleurs en train de jouer en silence sur l’écran de la télévision, et Cacahuète dormait du sommeil du juste. Lorsqu’il revint avec le plateau, la Catastrophe aérienne était terminée et Shrimp leur livrait la philosophie de sa vie :

— Ça peut ressembler à de la chance, superficiellement, mais quand on creuse on s’aperçoit en général que les gens n’ont que ce qu’ils méritent. Si cette histoire de bourse n’avait pas marché pour Amparo, il y aurait autre chose qui aurait marché. Elle a travaillé pour.

— Et Mickey ? demanda January.

— Pauvre Mickey, acquiesça Milly.

— Mickey a exactement ce qu’il mérite.

Pour une fois Boz ne pouvait qu’être d’accord avec sa sœur.

— Souvent, quand les gens font des choses comme ça, c’est qu’ils veulent être punis.

L’orchata de January choisit ce moment précis pour se renverser. Milly souleva le jeu juste à temps, de sorte que seul un coin du carton fut mouillé. Il restait tellement peu d’argent à January qu’il n’y eut pas une grosse perte non plus de ce côté-là. Boz était plus embarrassé que January, étant donné que sa dernière phrase semblait impliquer qu’elle avait renversé son verre exprès. Dieu sait qu’elle avait d’excellentes raisons de le faire. Rien n’est plus ennuyeux que de perdre régulièrement pendant deux heures d’affilée.

Deux tours de circuit plus tard, le vœu de January se réalisa : Elle tomba sur Boardwalk et fut contrainte à l’abandon. Boz, qui était en train de se faire ratiboiser plus lentement mais tout aussi sûrement, tint à déclarer forfait en même temps.

Il accompagna January sur le balcon.

— Ce n’était pas la peine d’abandonner juste pour me tenir compagnie, tu sais.

— Oh ! ils s’amuseront mieux sans nous. Maintenant elles vont pouvoir s’étriper en toute tranquillité.

— Tu sais que je n’ai jamais gagné au Monopoly ? Pas une seule fois de toute ma vie.

Elle soupira. Puis, ne voulant pas paraître une invitée ingrate :

— Vous avez une vue splendide.

Ils admirèrent en silence la vue nocturne : les lumières mouvantes, voitures et avions ; les lumières immobiles : étoiles, fenêtres, lampadaires. Puis, gagné par le malaise, Boz lança sa plaisanterie-bateau pour ses visiteurs au balcon.

— Oui, j’ai le soleil le matin et les nuages l’après-midi.

Il est probable que January ne saisit pas. En tout état de cause, elle était décidée à être sérieuse.

— Boz, Boz, j’aimerais te demander un conseil.

— À moi ? Hé bé !

Boz adorait conseiller les gens.

— À quel propos ?

— À propos de ce qu’on est en train de faire.

— Je croyais que c’était déjà fait.

— Quoi ?

— Je veux dire, à en juger d’après la façon dont Shrimp en parle, je croyais que ça tenait plutôt du fait accompli [11] En français dans le texte (N.D.T.). .

— Oui, si l’on veut, dans la mesure où on a été bien acceptées. Ils ont été très gentils avec nous, les autres, je veux dire. C’est plutôt sa mère qui m’inquiète.

— Maman ? Oh ! elle s’en remettra.

— Elle semblait très affectée hier soir.

— Oh ! c’est souvent qu’elle se met dans des états pareils, mais elle en sort tout aussi vite. Tous les Hanson récupèrent vite. Comme tu as dû t’en apercevoir.

Ce n’était pas très gentil comme remarque, mais elle sembla passer au-dessus de la tête de January comme la plupart de ses autres sous-entendus.

— Il lui restera Lottie, et Mickey quand il reviendra.

— C’est exact.

Mais il y avait une pointe de sarcasme dans sa réponse. Il en était venu à s’irriter des tentatives maladroites que faisait January pour se donner bonne conscience.

— Et de toute manière, même si c’était aussi grave qu’elle semble le penser, ça ne devrait pas entrer en ligne de compte. Même si maman n’avait personne d’autre, ça ne devrait pas peser sur ta décision.

— Tu crois ?

— Si je pensais le contraire, il faudrait logiquement que je retourne moi-même vivre là-bas, pas vrai ? Si elle était menacée de perdre l’appartement. Tiens, tiens, on a de la visite !

C’était Tabby-chat. Boz la prit dans ses bras et la caressa dans ses endroits préférés.

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