Thimas Disch - 334
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- Название:334
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- Издательство:Denoël
- Жанр:
- Год:1976
- Город:Paris
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Il s’ennuie au nid pendant que sa femme gagne de l’argent. C’est pourquoi on lui a permis de faire naître et de nourrir un enfant.
Six remarquables nouvelles du grand écrivain américain Thomas Disch.
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— D’où venez-vous ? Je veux dire, de quel pays ?
— Je ne vois pas en quoi ça te regarde.
— Je voulais seulement… savoir.
Le vieil homme (il avait cessé dans un sens d’être Alyona Ivanovna) tourna les talons et se dirigea directement vers l’épais cylindre en pierre de la vieille forteresse.
Il se souvint que la plaque à l’entrée – la même qui parlait des 7 700 000 immigrants – disait que Jenny Lind avait chanté en cet endroit et avait remporté un vif succès.
Le vieil homme déboutonna sa braguette, sortit son sexe et commença à pisser contre le mur.
Petit Monsieur Gros Bisou se débattit avec les cordelettes qui fermaient le sac. Le vieillard mit incroyablement longtemps à vider sa vessie, car malgré toute la mauvaise volonté que mit le nœud à se défaire il réussit à extirper le pistolet avant que les dernières gouttes ne fussent secouées.
Il plaça l’amorce fulminante sur la capsule, ramena le chien en arrière de deux crans, enleva la sécurité, et visa.
L’autre ne mit aucune hâte à se reboutonner. Ce ne fut qu’une fois l’opération terminée qu’il se tourna dans la direction de Petit Monsieur Gros Bisou. Il vit le pistolet braqué sur lui. Ils se tenaient à sept ou huit mètres l’un de l’autre, et il pouvait difficilement ne pas l’avoir vu.
Il dit : « Ha ! » et même cette interjection, plutôt qu’adressée au garçon au pistolet, n’était qu’une parenthèse dans le monologue vaguement attristé qu’il poursuivait chaque jour au bord de l’eau. Il tourna les talons et l’instant d’après il était de nouveau au boulot, la main tendue, à taper quelque passant d’une pièce de vingt-cinq cents.
334

Première partie, Mensonges
1. La télé (2021). – M me Hanson préférait regarder la télévision quand il y avait quelqu’un d’autre dans la pièce pour la regarder avec elle, encore que Shrimp, si l’émission traitait d’une question qu’elle prenait au sérieux – et il n’y avait aucun moyen de savoir d’un jour sur l’autre ce que cela pourrait être – était tellement exaspérée par les commentaires de sa mère que M me Hanson laissait généralement Shrimp seule devant le poste et allait se réfugier soit dans la cuisine, soit dans sa chambre si Boz n’en avait pas pris possession pour se livrer à ses activités érotiques. Car Boz était fiancé à la fille qui habitait à l’autre bout du couloir, et comme le pauvre garçon n’avait pas un endroit dans l’appartement qui lui appartînt en propre, à l’exception d’un tiroir de la commode qu’ils avaient trouvée dans la chambre de M me Shore, c’était le moins qu’elle pût faire de lui laisser la chambre à coucher quand elle-même ou Shrimp ne l’occupaient pas.
Avec Boz, quand il n’était pas pris par l’amour, et avec Lottie, quand elle avait suffisamment les deux pieds sur terre pour que les petits points sur sa rétine puissent former une image, elle aimait regarder les feuilletons. Ainsi va le monde, Bloc opératoire, C’est la vie ! Elle connaissait les tenants et les aboutissants de chaque tragédie, mais la vie telle qu’elle la connaissait, elle était beaucoup plus simple : la vie était un passe-temps. Pas un jeu, car cela aurait voulu dire que certains gagnaient et d’autres perdaient, et elle prenait rarement conscience de notions aussi brutales ou aussi menaçantes. C’était comme les après-midi qu’elle passait à jouer au Monopoly avec ses frères, quand elle était petite : Bien après que ses hôtels, ses maisons, ses obligations ou ses espèces se fussent envolés en fumée, ils la laissaient continuer à faire avancer son petit cuirassé sur le parcours, récoltant ses deux cents dollars ici, tombant sur Chance et Caisse de communauté là, allant en Prison et en sortant. Elle ne gagnait jamais mais elle ne pouvait pas perdre. Elle ne faisait que tourner et encore tourner. La vie.
Mais plus encore que de regarder la télé avec ses propres enfants, elle aimait la regarder avec Amparo et Mickey. Avec Mickey, surtout, car Amparo commençait déjà à regarder de haut les émissions que M me Hanson préférait – les premiers dessins animés et les marionnettes de cinq heures et quart. Elle n’aurait pas pu dire pourquoi. Ce n’était pas seulement qu’elle prenait un plaisir un rien condescendant à voir les réactions de Mickey, car les réactions de Mickey étaient rarement visibles. À cinq ans à peine il pouvait se montrer aussi renfermé que sa mère. Il pouvait se cacher dans la baignoire pendant des heures d’affilée, puis faire une volte-face complète et pisser dans son pantalon d’excitation. Non, franchement, elle aimait ces émissions pour elles-mêmes – les prédateurs affamés et leurs proies veinardes, la dynamite bon enfant, les rochers rebondissants, les arbres qui tombaient, les cris et les culbutes, la merveilleuse évidence de toute chose. Elle n’était pas idiote, mais elle adorait voir quelqu’un avancer sur la pointe des pieds et puis tout à coup, sortant de nulle part : Vlan ! Crac ! quelque chose de colossal s’abattait sur le jeu de Monopoly et envoyait les pièces valdinguer dans toutes les directions. « Pan ! » disait M me Hanson, et Mickey enchaînait avec « Ding-dong ! », après quoi il était saisi de gloussements incontrôlables. Pour une raison inconnue, « Ding-dong ! » était l’idée la plus hilarante du monde.
— Pan !
— Ding-dong !
Et ils se fendaient la pipe.
2. Le supermarché (2021). – C’était le meilleur moment qu’elle avait passé depuis Dieu sait quand, bien qu’il semblât dommage que rien de tout cela ne fût authentique – les rangées et les piles et les pyramides de boîtes de conserve, les adorables boîtes de lessive et de céréales – pratiquement une allée entière de chaque ! – le rayon de la crémerie, et la viande sous toutes ses formes possibles et imaginables. Le plus incroyable de tout, c’était la viande. Et puis des confiseries, et encore des confiseries, et au bout des confiseries une montagne de cigarettes au tabac. Du pain. Certaines des marques étaient encore familières, mais elle ne s’y arrêta pas et alla mettre un paquet de Wonder Bread dans son chariot à provisions. Il était à moitié plein. Juan fit avancer le chariot au rythme des mélodies à moitié audibles qui flottaient comme de la brume dans l’air du musée. Arrivés à un croisement, il bifurqua vers les légumes, mais Lottie resta sur place en feignant d’étudier l’emballage d’un deuxième pain. Fermant les yeux, elle essaya de séparer ce moment de la chaîne ininterrompue de tous les moments pour pouvoir le garder toujours, comme une poignée de cailloux qu’elle aurait ramassée sur une route de campagne et enfouie dans sa poche. Elle cueillait des détails dans leur contexte – la chanson anonyme, la consistance spongieuse du pain (oubliant pour l’instant que ce n’était pas du pain), l’onctuosité de l’emballage, le tintement des tiroirs-caisses du côté de la sortie. Il y avait des voix et des bruits de pas aussi, mais il y a toujours des voix et des bruits de pas et elle n’avait qu’en faire. La vraie magie, qu’elle ne pouvait tout simplement pas appréhender, c’était que Juan semblait heureux et intéressé et disposé à passer peut-être la journée entière avec elle.
Le problème, c’était que quand on faisait de tels efforts pour arrêter la fuite du temps, il vous filait entre les doigts et vous vous retrouviez les mains vides. Elle deviendrait sentimentale et ferait une gaffe. Juan piquerait une colère et la planterait là, comme la dernière fois, à regarder quelque échangeur d’autoroute démentiel en pleine nature. Elle remit donc le prétendu pain à sa place sur l’étagère et se rendit disponible, comme Shrimp lui reprochait toujours de n’être jamais, au soleil d’ici, de maintenant et de Juan, qui se trouvait au rayon des primeurs et jouait avec une carotte.
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