Thimas Disch - 334
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- Название:334
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- Издательство:Denoël
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- Год:1976
- Город:Paris
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Il s’ennuie au nid pendant que sa femme gagne de l’argent. C’est pourquoi on lui a permis de faire naître et de nourrir un enfant.
Six remarquables nouvelles du grand écrivain américain Thomas Disch.
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Il savait sans avoir à consulter les autres que le meurtre n’aurait jamais lieu. L’idée n’avait jamais signifié pour eux ce qu’elle avait signifié pour lui. Une seule pilule et ils redevenaient des acteurs, qui se contentaient d’être des images dans un miroir.
Lentement, tandis qu’il la contemplait, la ville s’éteignit. Lentement l’aube divisa le ciel entre un est et un ouest. Si un piéton était passé dans la Cinquante-Huitième Rue et si ce piéton avait levé les yeux, il aurait vu les plantes de pied nues d’un jeune garçon se balançant dans le vide avec une grâce angélique.
Il lui faudrait tuer Alyona Ivanovna seul. C’était la seule solution.
Là-bas, dans sa chambre, il y avait des siècles, le téléphone sonnait avec ce timbre indéfinissable qu’il semblait avoir la nuit. Ça devait être Tancred (ou Amparo) qui téléphonait pour essayer de le faire changer d’avis. Il croyait déjà entendre leurs arguments. Celeste et Jack n’étaient plus des éléments sûrs. Ou, plus subtilement : ils avaient trop attiré l’attention sur eux avec leur Orphée. S’il y avait une enquête, même de pure forme, les vieux des bancs se souviendraient d’eux, de l’aisance avec laquelle ils avaient dansé, et la police saurait où les trouver.
Mais la véritable raison, qu’au moins Amparo aurait eu honte d’évoquer maintenant que les effets de la pilule se dissipaient, était qu’ils commençaient à avoir pitié de leur victime. Ils avaient appris à trop bien le connaître au cours du dernier mois, et leur détermination avait été sapée par la compassion.
Une lumière s’alluma dans la fenêtre de Papa. L’heure de se mettre à l’œuvre. Il se leva, tout doré dans les premiers rayons de soleil d’une nouvelle superbe journée, et emprunta la corniche large de trente centimètres qui menait à sa propre chambre. Il avait des fourmis dans les jambes d’être si longtemps resté assis.
Il attendit que Papa soit sous la douche, puis alla sur la pointe des pieds jusqu’au vieux secrétaire (W. & J. Sloan, 1952) dans sa chambre à coucher. Le porte-clés de Papa reposait sur le placage de noyer. Dans le tiroir du secrétaire, il y avait une ancienne boîte à cigares mexicaine, et dans la boîte à cigares un sac en velours, et dans le sac en velours une réplique d’un pistolet de duel français de 1790 appartenant à Papa. Ces précautions visaient moins son fils que Jimmy Ness, qui à intervalles plus ou moins réguliers se croyait obligé de prouver que ses menaces de suicide ne devaient pas être prises à la légère.
Il avait soigneusement étudié le manuel d’utilisation quand Papa avait acheté le pistolet, et put le charger rapidement et sans faire d’erreur – bourrant d’abord la dose toute préparée de poudre au fond du canon, puis la balle en plomb.
Il arma le chien en le ramenant d’un seul cran vers l’arrière.
Il verrouilla le tiroir. Il remit le porte-clés dans la position où il l’avait trouvé. Il enfouit provisoirement le pistolet dans les coussins et les couvertures du coin turc en le coinçant verticalement pour que la balle reste en place. Puis, avec ce qui lui restait de son enjouement d’hier, il sautilla jusque dans la salle de bains et embrassa la joue de Papa encore humide de ses cinq litres réglementaires du matin et humant bon le 4711.
Ils prirent un joyeux petit déjeuner ensemble dans le petit salon du Plaza, petit déjeuner identique à celui qu’ils auraient pris tout seuls sauf qu’ils se le firent apporter par une serveuse. Petit Monsieur Gros Bisou raconta avec enthousiasme la représentation d’ Orphée qu’avaient donnée les Alexandriens, et Papa fit des efforts méritoires pour ne pas sembler trop paternaliste. Quand il eut poussé cette comédie jusqu’aux limites du possible, Petit Monsieur Gros Bisou lui demanda une seconde pilule, et comme il valait mieux pour un jeune garçon qu’il obtienne ces choses-là de son père plutôt que d’un étranger dans la rue, il eut ce qu’il demandait.
Il atteignit l’embarcadère du South Ferry à midi, gonflé du sentiment de sa libération imminente. Il faisait aussi beau qu’au premier jour J, comme si à minuit, sur le rebord de la fenêtre il avait réussi à faire revenir le temps sur ses pas jusqu’au moment où ç’avait commencé à clocher. Il avait mis ses shorts les plus anonymes et portait le pistolet dans un petit sac en toile beige qui pendait à sa ceinture.
Alyona Ivanovna était assis sur un des bancs près de la volière à écouter M lle Kraus. La main droite de M lle Kraus étreignait fermement l’enseigne tandis que la droite coupait l’air avec l’éloquence maladroite d’un muet recouvrant la parole à la suite d’une cure miraculeuse.
Petit Monsieur Gros Bisou emprunta le chemin et alla s’accroupir dans l’ombre de son monument. Celui-ci avait perdu son caractère magique la veille, quand tout le monde avait commencé à trouver les statues si ridicules. Elles avaient toujours l’air ridicule. Verrazzano était habillé comme un industriel de l’ère victorienne en vacances dans les Alpes. L’ange portait la chemise de nuit en bronze que portent habituellement les anges.
Son exaltation le quittait peu à peu, comme une pierre érodée par des siècles de vent. Il envisagea d’appeler Amparo, mais le réconfort qu’elle lui apporterait ne serait qu’un mirage tant qu’il n’avait pas réalisé le dessein qui l’avait mené jusqu’ici.
Il regarda son poignet, puis se rappela qu’il avait laissé sa montre à la maison. L’énorme horloge publicitaire sur la façade de la First National Citibank annonçait deux heures quinze. Ce n’était pas possible.
M lle Kraus déblatérait toujours.
Il eut le temps de suivre des yeux un nuage qui venait de Jersey, passa au-dessus de l’Hudson et cacha momentanément le soleil. Des vents invisibles grignotaient ses bords estompés. Le nuage devint sa vie, qui disparaîtrait sans s’être jamais transformée en pluie.
Le temps passa. Le vieillard remontait à présent la promenade en direction de Castle Clinton. Il le fila, sur des kilomètres. Enfin ils se retrouvèrent seuls, ensemble, tout au bout du jardin public.
— Bonjour, dit-il avec le sourire qu’il réservait aux adultes d’importance douteuse.
Le regard d’Alyona se porta directement vers le sac en toile, mais Petit Monsieur Gros Bisou ne perdit pas pour autant contenance. L’autre devait se demander si cela valait la peine de lui réclamer de l’argent, argent qui, s’il en avait, serait contenu dans le sac. Le pistolet déformait très nettement celui-ci, mais pas d’une façon qui ferait normalement penser à une arme à feu.
— Désolé, dit-il calmement. Je suis fauché.
— Je ne t’ai rien demandé.
— Vous étiez sur le point de le faire ?
Le vieil homme fit mine de se détourner, ce qui obligea Petit Monsieur Gros Bisou à dire quelque chose très vite, quelque chose qui le retiendrait.
— Je vous ai vu discuter avec M lle Kraus.
Il était retenu.
— Mes félicitations. Vous avez réussi à rompre la glace !
Le vieil homme sourit et plissa le front en même temps.
— Tu la connais ?
— Disons que nous étions conscients de son existence.
Le « nous » avait été un risque calculé, un hors-d’œuvre. Portant un doigt de part et d’autre des cordelettes qui maintenaient le lourd sac accroché à sa ceinture, il lui imprima un mouvement pendulaire indolent.
— Ça ne vous dérange pas que je vous pose une question ?
— Probablement que si.
Son sourire avait perdu toute trace de froideur ou de calcul. C’était le même sourire que celui qu’il aurait réservé à Papa, ou à Amparo, ou à M lle Couplard, aux gens qu’il aimait bien.
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