Thimas Disch - 334
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- Название:334
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- Издательство:Denoël
- Жанр:
- Год:1976
- Город:Paris
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Il s’ennuie au nid pendant que sa femme gagne de l’argent. C’est pourquoi on lui a permis de faire naître et de nourrir un enfant.
Six remarquables nouvelles du grand écrivain américain Thomas Disch.
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Pendant ce temps, à l’échelle nationale, la Nouvelle Sentimentalité avait remporté un succès plutôt écrasant, LES ORPHELINS, que Papa avait produit et dont on disait aussi qu’il l’avait écrit, battit les records d’écoute au sondage du jeudi soir pendant deux années d’affilée. Maintenant on le remaniait pour le public de l’après-midi. Pendant une heure tous les jours on allait nous rendre la vie plus douce, ce qui aurait, entre autres, pour conséquence de faire de Papa un millionnaire à tout le moins. Bien qu’en général il eût du mépris pour la façon dont l’argent corrompait tout ce qu’il touchait, il devait admettre que dans certains cas ce n’était pas une mauvaise chose. En somme, sa position (depuis toujours) pouvait se résumer ainsi : Papa était un mal nécessaire.
C’est pourquoi tous les soirs quand Papa franchissait la porte de la suite, il criait : « Où est mon Petit Monsieur Gros Bisou ? » et son fils répondait : « Ici, Papa ! » La cerise surmontant cette glace d’amour était un gros baiser mouillé, et un autre pour leur nouvelle « Reine des neiges », Jimmy Ness (qui buvait, et qui selon toute probabilité n’allait pas durer beaucoup plus longtemps que la première). Ils se mettaient tous trois à table devant un bon dîner familial préparé par Jimmy Ness, et Papa racontait toutes les choses joyeuses et positives qui s’étaient passées ce jour-là à la C.B.S., et Petit Monsieur Gros Bisou racontait toutes les chouettes choses qui lui étaient arrivées à lui. Jimmy boudait. Ensuite Papa et Jimmy sortaient ou simplement disparaissaient dans la Floride des plaisirs charnels, et Petit Monsieur Gros Bisou quittait l’appartement (Papa avait la sagesse de ne pas se montrer répressif sur le plan des heures de sortie), et en moins d’une demi-heure il avait rejoint les six autres Alexandriens – cinq si Celeste avait une leçon particulière – à la statue de Verrazzano pour comploter le meurtre de la victime qu’ils avaient finalement choisie d’un commun accord.
Personne n’avait pu découvrir son nom. Ils l’appelaient Alyona Ivanovna, d’après la vieille prêteuse sur gages que Raskolnikoff tue à coups de hache.
La gamme des victimes possibles n’avait jamais été très étendue. La plupart des hommes d’affaires qui fréquentaient le coin seraient détenteurs de cartes de crédit comme ce Lowen, Richard W. ; quant aux retraités garnissant les bancs du jardin public, ils excitaient encore moins la convoitise. Comme M lle Couplard leur avait expliqué, notre économie se re-féodalisait et l’argent liquide suivait le chemin de l’autruche, de la pieuvre et de l’orchidée.
C’était la disparition d’espèces telles que celles-là, mais surtout celle de la mouette, qui préoccupait la première personne qu’ils avaient envisagée, une certaine M lle Kraus, à moins que la signature au bas de son affiche manuscrite (ARRÊTEZ LE MASSACRE DES INNOCENTS !) ne fût celle de quelqu’un d’autre. Pourquoi, si elle était bien M lle Kraus, portait-elle ce qui semblait être la bague démodée et l’alliance en or d’une Madame ? Mais le problème capital, qu’ils ne savaient pas comment résoudre, était de savoir si oui ou non le diamant était vrai.
La possibilité n° 2 était dans la plus pure tradition des Orphelines de l’orage, les sœurs Gish. Une semi-professionnelle appétissante qui tuait le temps pendant la journée en faisant semblant d’être aveugle et en chantant devant les bancs du square. Elle donnait dans un mélo opulent, bien qu’un peu trop appuyé ; son répertoire était archéologique ; et sa recette était plus qu’honnête, surtout quand la pluie venait ajouter sa propre touche de sentiment. Cependant, Sniffles (qui s’était rancardé) avait la conviction qu’elle cachait une arme à feu dans ses guenilles.
Le n° 3 était la dernière possibilité poétique ; il s’agissait simplement du marchand ambulant qui vendait du Fun et du Cynthamon derrière l’aigle géant. Il présentait un intérêt essentiellement commercial. Mais il avait un braque de Weimar, et bien que les braques fussent éliminables, Amparo les aimait bien.
— Tu n’es qu’une romantique, dit Petit Monsieur Gros Bisou. Donne-moi une raison valable.
— Ses yeux, dit-elle. Ils sont couleur d’ambre. Il nous hanterait.
Ils étaient douillettement installés dans une des profondes embrasures découpées dans la pierre de Castle Clinton ; elle avait sa tête coincée sous son aisselle, il faisait glisser ses doigts sur la crème solaire qui couvrait ses seins (on était au début de l’été). Le silence, les brises chaudes, les rayons de soleil sur l’eau tout cela était ineffable, comme si seul le plus mince des voiles s’interposait entre eux et la compréhension de quelque chose (tout ceci) ayant vraiment un sens. Parce qu’ils pensaient que c’était leur propre innocence qui était en cause, comme un smog dans l’atmosphère de leur âme, ils voulaient plus que jamais en être débarrassés en des moments comme celui-ci, où ils touchaient presque la chose du doigt.
— Pourquoi pas le vieux clodo, alors ? demanda-t-elle, faisant référence à Alyona.
— Justement parce que c’est un vieux clodo.
— C’est pas une raison. Il doit se faire au moins autant de fric que la chanteuse.
— Ce n’est pas ce que je veux dire.
Ce qu’il voulait dire n’était pas facile à définir. C’était comme s’il semblait trop facile à tuer. Si on l’avait aperçu dans les toutes premières minutes d’une émission, on aurait su avec certitude avant le second spot publicitaire qu’il était condamné à la destruction. Il était le pionnier entreprenant, le doyen bourru d’une équipe de recherche qui comprenait Algol et Fortran mais ne pouvait déchiffrer les secrets de son propre cœur. Il était le sénateur de la Caroline du Nord, homme intègre à sa façon mais néanmoins raciste. Tuer ce genre de personne semblait trop sortir d’un des scénarios de Papa pour constituer un acte de rébellion satisfaisant.
Mais ce qu’il dit, se méprenant sur son propre sentiment plus profond, fut :
— C’est parce qu’il le mérite, parce que ça serait rendre service à la société. Ne me demande pas de te donner des raisons.
— Ouais. Je ne peux pas dire que je te comprenne, mais tu sais ce que je pense, Petit Monsieur Gros Bisou ?
Elle écarta sa main.
— Tu penses que j’ai peur.
— Peut-être que tu devrais avoir peur.
— Peut-être que tu devrais la fermer et me laisser faire. J’ai dit qu’on le ferait et on le fera.
— À lui, alors ?
— D’accord. Mais bon sang, Amparo, il va falloir lui trouver un autre nom que « le vieux clodo » !
Elle se dégagea de sous son bras et l’embrassa. Ils étaient couverts de petites gouttes de sueur qui scintillaient dans le soleil. L’été commença à chatoyer, comme chargé de l’excitation d’un soir de première. Ils avaient attendu si longtemps, et voilà maintenant que le rideau se levait.
Le jour J fut fixé au premier week-end de juillet, en pleine fête nationale. Les ordinateurs auraient le temps de satisfaire leurs propres besoins (opération qu’on avait baptisée tantôt « confession », tantôt « rêve », tantôt « régurgitation »), et Battery Park serait aussi désert qu’il pouvait l’être.
En attendant ils avaient le même problème que tous les gosses au moment des vacances d’été : comment tuer le temps.
Il y avait des livres, il y avait les marionnettes de Shakespeare si on était prêt à faire la queue des heures durant, il y avait toujours la télé, et quand la position assise devenait par trop inconfortable, il y avait les courses d’obstacles à Central Park, mais la densité de la population y atteignait celle d’une fourmilière. N’essayant pas de répondre aux besoins de qui que ce soit, Battery Park devenait rarement aussi surpeuplé. S’il y avait eu davantage d’Alexandriens et s’ils avaient tous été décidés à se battre pour leur espace vital, ils auraient pu jouer au ballon. Un autre été, peut-être…
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