Thimas Disch - 334
Здесь есть возможность читать онлайн «Thimas Disch - 334» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1976, Издательство: Denoël, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:334
- Автор:
- Издательство:Denoël
- Жанр:
- Год:1976
- Город:Paris
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:4 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 80
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
334: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «334»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
Il s’ennuie au nid pendant que sa femme gagne de l’argent. C’est pourquoi on lui a permis de faire naître et de nourrir un enfant.
Six remarquables nouvelles du grand écrivain américain Thomas Disch.
334 — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «334», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
Finalement il se rendit compte que c’était son moment à lui et qu’il ne pouvait pas être partagé, pas plus qu’il ne pouvait, même de façon approximative, être répété.
Il ne se répéta jamais, ce moment, même approximativement. Il finit par arriver à oublier ce qu’il avait été et ne plus se souvenir que du souvenir qu’il en avait.
Quelques années plus tard, Boz et Milly étaient installés sur leur balcon tandis que le soleil se couchait.
Ni l’un ni l’autre n’avaient beaucoup changé depuis la naissance de Cacahuète. Boz était peut-être un peu plus lourd que Milly, mais il aurait été difficile de dire si c’était parce qu’il avait forci ou parce que Milly avait maigri. Milly était passée chef de service et participait aux travaux de trois comités différents.
— Tu te souviens de notre immeuble spécial ? demanda Boz.
— De quel immeuble veux-tu parler ?
— Celui-là, là-bas. Avec les trois fenêtres.
Boz tendit le doigt vers la droite, où deux gigantesques immeubles jumeaux encadraient un panorama de toits, de corniches, de citernes. Certains des bâtiments devaient dater du New York de Boss Tweed ; il n’y en avait pas un seul de neuf.
Milly secoua la tête.
— Il y a un tas d’immeubles.
— Celui qui est juste derrière le côté droit du gros machin en briques jaunes avec le drôle de temple qui cache sa citerne ; tu le vois ?
— Hum. Là-bas ?
— Oui. Tu ne t’en souviens pas ?
— Vaguement. Non.
— On venait d’emménager ici, et comme le loyer était un peu trop cher pour nous, on n’avait pratiquement pas de meubles. Je te tannais pour qu’on achète une plante d’appartement, mais tu disais qu’il faudrait attendre un peu. Ça te revient maintenant ?
— Ça me dit quelque chose.
— Eh bien on s’installait ici régulièrement, tous les deux, pour regarder tous les immeubles et on essayait de repérer sur quelle rue ils donnaient et on se demandait si on les reconnaîtrait vus du trottoir.
— Je me souviens maintenant ! C’est celui dont les fenêtres étaient toujours fermées. Mais c’est tout ce dont je me souviens.
— On avait inventé une histoire au sujet de cet immeuble. On disait qu’au bout de, disons cinq ans, une des fenêtres s’ouvrirait juste assez pour qu’on puisse le voir d’ici, de trois ou quatre centimètres. Et puis le lendemain elle serait de nouveau fermée.
— Et ensuite ?
À présent, elle était sincèrement, agréablement intriguée.
— Et ensuite, d’après notre histoire, on la surveillerait avec soin tous les jours pour voir si la fenêtre se rouvrirait jamais. C’est comme ça qu’elle est devenue notre plante d’appartement. On s’en occupait de la même façon.
— Et tu as continué à la surveiller ?
— De loin. Pas tous les jours, mais de temps en temps.
— L’histoire finissait comme ça ?
— Non. La fin de l’histoire, c’était qu’un jour, peut-être cinq ans plus tard, on serait en train de se promener dans une rue où on n’avait pas l’habitude d’aller, et on reconnaîtrait l’immeuble et on monterait sonner à la porte, et le concierge ouvrirait et on lui demanderait pourquoi, cinq ans auparavant, cette fenêtre avait été ouverte.
— Et qu’est-ce qu’il dirait ?
Il était évident d’après son sourire qu’elle se souvenait, mais elle demandait la suite par respect pour l’intégralité de la fable.
— Qu’il avait cru que personne ne l’aurait jamais remarqué. Après quoi il fondrait en larmes. De gratitude.
— Elle est mignonne, cette histoire. Je devrais me sentir coupable de l’avoir oubliée. Qu’est-ce qui t’y a fait penser aujourd’hui ?
— C’est la vraie fin de l’histoire. La fenêtre était ouverte. Celle du milieu.
— Vraiment ? Elle est fermée en ce moment.
— Mais elle était ouverte ce matin. Demande à Cacahuète. Je lui ai montrée pour qu’elle puisse me servir de témoin.
— C’est certainement une fin heureuse.
Du dos de la main elle lui caressa la joue où il essayait des favoris.
— Je me demande quand même pourquoi elle était ouverte, après tout ce temps.
— Eh bien, dans cinq ans on n’aura qu’à aller demander.
Il se tourna vers elle en souriant et avec le même geste, lui caressa à son tour la joue, et à cet instant ils étaient heureux. Ils étaient de nouveau ensemble, sur le balcon, un soir d’été, et ils étaient heureux. Boz et Milly. Milly et Boz.
Angoulême
Il y avait sept Alexandriens impliqués dans le complot de Battery Park : Jack, qui était le plus jeune et venait du Bronx, Celeste Di Cecca, Sniffles et Mary Jane, Tancred Miller, Amparo (bien sûr), et bien sûr, le chef et cerveau de la bande, Bill Harper, mieux connu sous le nom de Petit Monsieur Gros Bisou. Qui était passionnément, désespérément amoureux d’Amparo. Qui avait presque treize ans (elle les aurait au mois de septembre de cette année), et des seins qui commençaient tout juste à pointer. Une peau superbe, qui faisait penser à de la lucite. Amparo Martinez.
Leur première opération de rien du tout les avait menés du côté de la Soixantième Rue Est, chez un agent de change ou quelque chose comme ça. Pour tout butin ils trouvèrent des boutons de manchette, une montre, une serviette en cuir qui se révéla en fin de compte être du simili, quelques boutons, et la série habituelle des cartes de crédit inutilisables. Petit Monsieur Gros Bisou garda son sang-froid pendant toute la durée de l’opération malgré Sniffles qui s’amusait à couper des boutons avec un couteau, et s’employa même à les tranquilliser. Il ne s’en trouva pas un parmi eux – et pourtant ce n’était pas l’envie qui leur manquait – pour oser lui demander combien de fois déjà il s’était trouvé dans la même situation. Tout cela n’avait rien de vraiment nouveau. C’était en partie cela, le désir d’innover, qui les avait poussés à tramer le complot. Le seul détail réellement mémorable du cambriolage était le nom embouti sur les cartes de crédit : Lowen, Richard W. Un présage (la coïncidence résidant dans le fait qu’ils étaient tous à l’école Alexander Lowen), mais un présage de quoi ?
Petit Monsieur Gros Bisou garda les boutons de manchette, donna les boutons à Amparo (qui les donna à son oncle), et fit don du reste (la montre se révéla être de la camelote) à l’Agence pour la conservation qui se trouvait juste en face du Plaza où il habitait.
Son père était un producteur de télévision. Ils s’étaient mariés jeunes, son papa et sa maman, et avaient divorcé peu après, mais non sans qu’il fût venu au monde pour remplir leur quota. Papa, le producteur, s’était remarié – à un homme cette fois – et avait eu la main un peu plus heureuse. En tout état de cause, cette deuxième union durait suffisamment longtemps pour que le rejeton, le chef et cerveau de la bande, fût contraint de s’adapter à la situation, celle-ci étant permanente. Maman alla s’installer dans les Everglades et disparut de la circulation, comme ça, splash.
En bref, il venait d’un milieu aisé. Ce qui explique, plus que la présence de quelque talent extraordinaire, comment il était entré à l’école Lowen. Cela dit, il avait un physique adéquat, et si cette perspective lui souriait quelque peu, il n’y avait aucune raison dans la ville de New York pour qu’il ne pût devenir un danseur professionnel, voire même un chorégraphe. Ce n’étaient pas les contacts qui lui manqueraient dans le milieu, comme papa aimait à le faire remarquer.
Pour le moment, toutefois, ses aspirations le portaient davantage vers la littérature et la religion que vers le ballet. Il s’enthousiasmait, et quoi de plus normal pour un élève de sixième, pour les fox-trots plus abstraits et les twists plus métaphysiques d’un Dostoïevski, d’un Gide, d’un Mailer. Il aspirait à une douleur plus profonde que le simple creux formé par l’exercice quotidien dans ses jeunes abdominaux et ce n’étaient pas les clameurs et les gesticulations hebdomadaires des séances de thérapie de groupe avec une bande de gosses de onze ans sans intérêt qui lui permettraient de se faire sélectionner dans l’équipe nationale de la souffrance, du crime et de la résurrection. Seul un véritable crime pourrait exaucer ce désir, et de tous les crimes possibles, le meurtre était à coup sûr le plus prestigieux, comme nulle autre mieux que Loretta Couplard ne pouvait l’attester, Loretta Couplard n’étant pas seulement la directrice et copropriétaire de l’école Lowen, mais également l’auteur de deux dramatiques télévisées ayant reçu une diffusion nationale et traitant toutes deux de meurtres célèbres du XX e siècle. Ils avaient même eu à étudier dans le cadre de leur programme de sciences sociales un sujet intitulé : L’histoire de la criminalité dans l’Amérique urbaine.
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «334»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «334» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «334» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.