Thimas Disch - 334

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N’allez pas vous faire soigner dans cet hôpital inquiétant, car si vous y mourez, vous disparaîtrez complètement...
Il s’ennuie au nid pendant que sa femme gagne de l’argent. C’est pourquoi on lui a permis de faire naître et de nourrir un enfant.
Six remarquables nouvelles du grand écrivain américain Thomas Disch.

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Le premier des meurtres de Loretta était une comédie bâtie autour du personnage de Pauline Campbell, infirmière diplômée, vivant à Ann Arbor, dans le Michigan, aux environs de 1951, et à qui trois adolescents ivres avaient défoncé le crâne. Leur intention avait été de l’assommer pour la violer, ce qui résumait assez bien l’année 1951. Deux des agresseurs qui avaient dix-huit ans, Bill Mory et Max Pell, avaient été condamnés à perpète ; Dave Royal (le héros de Loretta), avait un an de moins et écopa de vingt-deux années de réclusion criminelle.

Son second meurtre avait une coloration tragique et inspira par conséquent plus de respect – pas chez les critiques, malheureusement. Peut-être parce que son héroïne, elle aussi prénommée Pauline (Pauline Wichura), outre qu’elle était plus intéressante et plus compliquée, avait aussi été plus célèbre à son époque et depuis lors. Ce qui rendait la concurrence, un roman à succès et un long métrage biographique fort sérieux, nettement plus sévère. M lle Wichura avait été une assistante sociale d’Atlanta, en Géorgie, très sensibilisée aux problèmes de l’environnement et de la démographie à une époque où la loi sur la sélection génétique n’était pas encore entrée en vigueur et où tout le monde commençait à penser, avec quelque raison, que ça ne pouvait pas durer comme ça. Pauline décida de faire quelque chose, à savoir réduire la population par ses propres moyens aussi équitablement que possible. Ainsi lorsque l’une des familles qu’elle visitait dépassait la limite de trois enfants qu’elle avait fixée assez généreusement, il faut le dire, elle trouvait une façon discrète de ramener ladite famille à la taille maximale qu’elle considérait comme préférable. Entre 1989 et 1993 le journal de Pauline (Random House, éd., 1994) fait état de vingt-six assassinats et de quelque quatorze tentatives manquées.

De surcroît, en tant qu’assistante sociale elle détenait le record national des avortements et des stérilisations chez les familles qu’elle avait la charge de conseiller.

— Ce qui prouve, je pense, avait expliqué Petit Monsieur Gros Bisou à son copain Jack un jour après l’école, qu’un meurtre n’a pas forcément besoin d’être dirigé contre quelqu’un de célèbre pour être une forme d’idéalisme.

Mais évidemment l’idéalisme n’expliquait le complot qu’à moitié, l’autre moitié était une affaire de curiosité. Et outre l’idéalisme et la curiosité il y avait probablement une troisième moitié : le besoin fondamental qu’a tout enfant de grandir et de tuer quelqu’un.

Ils jetèrent leur dévolu sur Battery Park parce que : 1° aucun d’entre eux ne s’y rendait en temps ordinaire ; 2° c’était un quartier à la fois chic et relativement 3° désert, du moins une fois que les équipes de nuit étaient dans leurs tours à s’occuper de leurs machines. Les gens des équipes de nuit descendaient rarement dans le parc pour manger leur casse-croûte.

Et 4° parce que c’était un endroit magnifique, surtout maintenant, au début de l’été. L’eau sombre, chromée de pétrole, clapotant contre les contreforts du quai ; les silences que charriait le vent soufflant de l’Upper Bay, des silences parfois assez longs pour qu’on puisse distinguer, au-delà d’eux, les différents bruits de la ville, le ronron et le bruissement des gratte-ciel, le mysterioso des voies express qui faisait frémir le sol, et de temps à autre les étranges cris impossibles à localiser qui sont à la rumeur de New York ce que la mélodie d’un air est à son refrain ; le bleu-rose des crépuscules dans un ciel visible ; le visage des gens, rendu serein par la mer et la proximité de leur propre mort, alignés en rang d’oignons sur les bancs verts du parc. Ma foi, même les statues étaient belles ici, comme si jadis quelqu’un avait cru en elles, de la même façon que les gens avaient dû croire aux statues des Cloisters [9] Monastère médiéval importé d’Europe en « pièces détachées » et reconstruit fidèlement à proximité de New York (N.D.T.). des siècles auparavant.

Sa préférée était celle du colossal aigle royal qui atterrissait au milieu des monolithes hérissant le monument aux soldats, marins et aviateurs morts au cours de la Seconde Guerre mondiale. Selon toute probabilité, le plus grand aigle de tout Manhattan. Ses serres broyaient ce qui devait être certainement, en tout cas, le plus gros artichaut.

Amparo, qui avait fait siennes certaines des idées de M lle Couplard, préférait les qualités plus humaines du monument (lui en haut, et plus bas un ange caressant doucement un énorme livre du bout de son épée) à la mémoire de Verrazzano, qui n’avait rien à voir, découvrirent-ils, avec l’entrepreneur ayant construit le pont qui était devenu si célèbre en s’écroulant. Comme le proclamait la plaque en bronze de l’autre côté du socle :

EN AVRIL 1524

LE NAVIGATEUR D’ORIGINE FLORENTINE

VERRAZZANO

MENA LA CARAVELLE FRANÇAISE LA DAUPHINE

À LA DÉCOUVERTE DU PORT DE NEW YORK

ET DONNA À CES RIVAGES LE NOM D’ANGOULÊME

EN L’HONNEUR DE FRANÇOIS I er, ROI DE FRANCE

Tous, sauf Tancred, qui préférait le nom actuel, plus bref et plus incisif, tombèrent d’accord pour trouver qu’« Angoulême » avait beaucoup plus de classe. Tancred fut exclu des débats, et la décision devint unanime.

C’est là, près de la statue, face à Jersey qui s’étalait de l’autre côté de la baie d’Angoulême, qu’ils prêtèrent le serment qui les liait à un secret absolu. Chacun d’entre eux invita solennellement ses camarades conjurés à s’assurer de son silence par tous les moyens au cas où il divulguerait des informations concernant ce qu’ils allaient faire, à la condition qu’il ne l’ait pas fait sous la torture. La mort. Toutes les organisations révolutionnaires prenaient les mêmes précautions, comme l’avait clairement démontré la série de cours d’histoire sur les révolutions modernes.

Comment il en était venu à s’appeler ainsi : Papa avait eu une théorie comme quoi la société moderne avait besoin d’être adoucie quelque peu par un brin de sentimentalité démodée. Ergo, parmi toutes les autres indignités que suscita cette théorie, des scènes du type : « Qui c’est qui est mon Petit Monsieur Gros Bisou ! » beuglait tendrement Papa au beau milieu de Rockefeller Center (ou dans un restaurant, ou à la sortie de l’école), et il répondait par un « C’est moi ! » sonore, au début, du moins.

Maman avait été affublée quant à elle de surnoms tels que « Ma rose », « Élue de mon cœur » et (seulement vers la fin) « Ma reine des neiges ». Maman, étant adulte, avait pu disparaître sans laisser d’autre trace que la carte postale qui leur parvenait tous les ans à Noël, affranchie à Key Largo, en Floride, mais Petit Monsieur Gros Bisou était bien obligé, lui, de supporter bon gré, mal gré la Nouvelle Sentimentalité. À vrai dire, à l’âge de sept ans il avait réussi à se faire appeler « Bill » dans la maison (ou, comme préférait dire Papa, « Bill Tout Simplement »). Mais il restait le personnel du Plaza, les assistants de Papa, ses camarades de classe, tous ceux qui l’avaient connu sous son surnom. C’est alors qu’un an auparavant, à dix ans, l’âge de raison, il avait édicté sa nouvelle loi : que son nom était bel et bien Petit Monsieur Gros Bisou, et qu’il entendait qu’on l’utilise in extenso et dans toute son horreur, à chaque fois qu’on lui adresserait la parole. Son raisonnement étant que si quelqu’un devait se trouver humilié par la chose, ce serait Papa, qui le méritait. Papa ne sembla guère saisir l’allusion, à moins qu’il ne l’eût saisie, et une autre allusion en plus, on ne pouvait jamais savoir s’il était très bête ou très subtil. Il n’y a pas de pire ennemi que ces gens-là.

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