Thimas Disch - 334
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- Название:334
- Автор:
- Издательство:Denoël
- Жанр:
- Год:1976
- Город:Paris
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Il s’ennuie au nid pendant que sa femme gagne de l’argent. C’est pourquoi on lui a permis de faire naître et de nourrir un enfant.
Six remarquables nouvelles du grand écrivain américain Thomas Disch.
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Son autre endroit de prédilection était la volière. Les jours où on ne leur avait prêté aucune attention, il apportait sa contribution à la cause de la survie des oiseaux sous la forme de cacahuètes et de miettes de pain. Il y avait là des pigeons, des perroquets, une famille de rouges-gorges, et un grouillement prolétarien de ce que le panneau affirmait être des mésanges à tête noire, bien que d’après Celeste, qui avait été vérifier cette information à la bibliothèque, il ne s’agissait que d’une espèce un peu plus m’as-tu-vu de moineau. C’était également là, naturellement, que la militante M lle Kraus se postait pour témoigner. Une de ses particularités (et probablement la raison pour laquelle on ne lui avait jamais intimé l’ordre de circuler) était qu’en aucun cas elle ne daignait accepter la discussion. Même les sympathisants n’arrivaient pas à lui arracher plus qu’un sourire sans joie et un bref hochement de tête.
Le mardi de la semaine précédant le jour J (c’était tôt le matin et il ne se trouvait que trois Alexandriens dans le square pour assister à cette confrontation), Alyona surmonta ses propres réticences au point d’essayer d’entamer la conversation avec M lle Kraus.
Il se planta devant elle et se mit en devoir de lire à haute voix, avec son accent péniblement indéfinissable, le texte d’ARRÊTEZ LE MASSACRE : « Le Département d’État du gouvernement des États-Unis, sous la direction secrète des sionistes de la Fondation Ford, est en train d’empoisonner systématiquement les océans du monde avec de prétendues « unités de production alimentaire ». Est-ce cela qu’on appelle « une utilisation pacifique de l’énergie nucléaire ? », fin de citation, New York Times du 2 août 2024. Ou un nouveau Moondoggle ! ( Nature World, numéro de janvier). Pouvons-nous nous permettre de rester indifférents plus longtemps ? Chaque jour quinze mille mouettes meurent par la faute de ce génocide systématique tandis que des responsables élus édulcorent et déforment les faits. Sachez la vérité. Écrivez à votre député. Faites entendre votre voix ! »
Au fur et à mesure qu’Alyona lisait, M lle Kraus devenait de plus en plus écarlate. Resserrant son emprise sur le manche à balai turquoise auquel était agrafé le panneau, elle commença à secouer rapidement l’enseigne de haut en bas, comme si cet homme avec son accent étranger avait été quelque oiseau de proie qui s’était perché dessus.
— C’est ça que vous pensez ? lui demanda-t-il après avoir lu le texte jusqu’à la signature malgré les secousses.
Il toucha sa barbe blanche et ses traits se plissèrent en une expression philosophique.
— J’aimerais en savoir plus. Oui, vraiment. J’aimerais savoir ce que vous en pensez.
L’horreur avait figé ses membres. Ses yeux se fermèrent, mais elle se força à les rouvrir.
— Peut-être qu’on pourrait discuter de tout ça, poursuivit-il impitoyablement. Un jour où vous serez d’humeur plus causante. Qu’est-ce que vous en dites ?
Elle forma à grand-peine son sourire et opina imperceptiblement de la tête. Sur ces entrefaites, il s’en alla. Elle était sauvée, provisoirement, mais elle n’en attendit pas moins qu’il eût parcouru la moitié de la promenade avant de laisser l’air entrer dans ses poumons. Après une unique et profonde inspiration, ses mains fondirent en un tremblement incontrôlé.
Le jour J était un tableau représentant l’été, un catalogue de tout ce que les peintres aiment peindre par-dessus tout – des nuages, des drapeaux, des feuilles, des gens sexy, et comme fond le bleu mièvre et vide du ciel. Petit Monsieur Gros Bisou arriva le premier, et Tancred, habillé d’une sorte de kimono (il dissimulait le Lüger chapardé) arriva le dernier. Celeste ne vint pas (elle venait d’apprendre qu’elle avait été choisie pour le programme d’échange avec Sofia). Ils décidèrent qu’ils pouvaient se passer de Celeste, mais il y avait une autre absence plus gênante. Leur victime n’avait pas daigné faire acte de présence pour le jour J. Sniffles, qui avait la voix la plus adulte au téléphone, fut envoyé dans le hall de la First National Citibank pour appeler l’hospice de la Seizième Rue Ouest.
L’infirmière qui lui répondit était une intérimaire. Sniffles, qui était toujours un menteur inspiré, insista pour parler à sa mère – « M me Anderson, bien sûr qu’elle habite là, M me Alma F. Anderson » – C’était bien le 248, Seizième Rue Ouest, n’est-ce pas ? Alors où était-elle si elle n’était pas là ? L’infirmière, confuse, expliqua que tous les résidents valides avaient été emmenés pour le 4 Juillet au lac Hopatcong pour un pique-nique offert par une grande maison de retraite de Jersey. S’il appelait le lendemain à la première heure, ils seraient rentrés et il pourrait parler à sa mère.
Les rites d’initiation furent donc repoussés à une date ultérieure par la force des choses. Amparo distribua des pilules qu’elle avait prises dans le bocal de sa mère, en guise de prix de consolation. Jack prit congé, prétextant qu’il avait des tendances à la psychose, et on ne le revit pas avant la rentrée de septembre. La bande se désintégrait, comme un sucre qui pompe la salive avant de fondre sur la langue. Mais que diable, la mer reflétait toujours le même ciel bleu, les pigeons derrière leur grillage n’en étaient pas moins irisés, et les arbres poussaient pour tout cela.
Ils décidèrent d’être bêtes et plaisantèrent sur ce que le J de « Jour J » voulait vraiment dire. Sniffles ouvrit le feu avec Jean-foutre, Jean-qui-rit et Jean-de-la-lune. Tancred, dont le sens de l’humour était inexistant ou très secret, ne trouva rien de mieux que « Jéroboam, roi d’Israël ». Petit Monsieur Gros Bisou dit :
— Jésus-Christ !
Mary Jane maintint non sans logique que le J était l’initiale de Jane dans Mary Jane. Mais Amparo dit que c’était J comme « aplomb » et se tailla le succès de la journée.
Puis, comme pour prouver que quand on navigue on a toujours le vent en poupe, ils tombèrent sur l’ Orphée de Terry Riley – une journée de musique ininterrompue – sur 99,5 m en modulation de fréquence. Ils avaient étudié Orphée en classe de mime et avaient eu tout le temps de s’en pénétrer jusqu’aux moindres fibres de leur corps. Tandis qu’Orphée descendait dans un enfer qui passait de la taille d’un petit pois à la taille d’une planète, les Alexandriens se métamorphosèrent en une bande d’âmes damnées d’un réalisme digne de Jocopo Peri. Tout au long de l’après-midi des attroupements de badauds se formèrent et se dispersèrent, arrosant le trottoir de leurs libations d’attention adulte. Sur le plan expressif ils se surpassèrent, à la fois isolément et en tant que groupe, et bien qu’ils n’eussent pu tenir jusqu’à l’apothéose (à neuf heures trente) sans être propulsés par une forte brise psychochimique, ce qu’ils avaient dansé était authentique et portait indiscutablement leur empreinte. En quittant Battery Park ce soir-là ils se sentaient mieux qu’ils ne s’étaient sentis de tout l’été. Dans un sens ils avaient été exorcisés.
De retour au Plaza, Petit Monsieur Gros Bisou n’arriva pas à dormir. À peine était-il entré que ses tripes se nouèrent en un puzzle chinois. Ce n’est qu’après avoir déverrouillé sa fenêtre et s’être juché sur le rebord qu’il parvint à se débarrasser de ce sentiment de malaise. La ville était réelle. Sa chambre ne l’était pas. Le rebord en pierre était réel, et ses fesses nues absorbaient un peu de réalité à son contact. Il observa de lents mouvements à des distances colossales et rassembla ses esprits.
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