Francis Carsac - Ce monde est nôtre

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La ligue des Terres Humaines a fini par édicter la radicale « Loi d’Acier ». Il ne doit y avoir qu'une humanité par planète. Autant que possible, l’autochtone, ou la première arrivée sur les lieux.
L’auteur de
nous fait assister à la mise en vigueur, dramatique, sanglante et pittoresque, de cette Loi sur la planète Nécat. Où cohabitent TROIS humanités. Dont chacune estime que « Ce Monde est Nôtre »...

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Maintenant tous criaient, lui avec les autres, et de la foule des femmes montait une longue plainte modulée.

Il ne sut pas très bien, plus tard, comment les choses s’étaient passées. Il se rappela Anne, arrachant sa sagaie d’un corps qu’elle tenait sous son pied nu, eut le vague souvenir d’avoir frappé, frappé, glissant dans le sang. Subitement, tout finit. Il se retrouva debout sous la lune, haletant, la sueur ruisselant sur son corps. Ils n’étaient plus que quatre sur la grande place, quatre vivants. La poussière achevait de boire de grandes flaques sombres.

Il se secoua, furieux contre les brinns et surtout contre lui-même. Assise à terre, Anne pleurait regardant d’un œil fixe sa sagaie rougie jusqu’à mi-hampe. Seul, Otso ne semblait guère affecté.

« La danse a été bonne, dit le vieux brinn. Nous vaincrons ! » Akki le regarda sans horreur. Il était le produit normal de sa civilisation, ou de sa sauvagerie comme on voulait. Le même chef qui venait de tuer et faire tuer quatre captifs désarmés avait reçu les Vasks comme il convient à des alliés. Il avait reçu également des Bérandiens, des nobles bérandiens, ces nobles qui avaient tant massacré son peuple, ou l’avaient réduit en esclavage. Akki se pencha vers Anne, la releva, expliqua :

« N’ayez aucun remords, vous n’étiez pas responsable. Tout cela est ma faute. J’aurais dû prévoir l’existence de l’effet Piessin chez les brinns. Vous n’étiez plus vous-même ! »

Sanglotante, elle s’abattit contre sa poitrine.

« Partons, Akki ! Quittons cet endroit ! »

Elle l’entraîna vers le rivage. Le lac, sous la lune maintenant haute, ondulait doucement. De longues risées noires venaient mourir dans une petite crique, balançant les herbes. Ils s’assirent sur un promontoire rocheux.

« Demain, au grand jour, ce ne sera plus qu’un mauvais rêve. Oubliez-le !

— Comment pourrai-je oublier ?

— Mais si ! L’effet Piessin n’a pas d’action durable sur la conscience. D’ici quelques jours, ce ne sera plus pour vous qu’une histoire terrible que quelqu’un vous aura racontée, il y a bien longtemps, mais pas quelque chose que vous aurez vécu.

— Vous me le promettez ?

— Bien sûr ! J’ai plusieurs fois expérimenté cet effet, chez les hiss, dans des circonstances moins atroces, il est vrai.

— Je vous crois, Akki. Vous êtes tellement savant, tellement fort !

— Pas plus que vous n’auriez pu le devenir, si la chance vous avait fait naître sur un de nos mondes. Je pense souvent…

— Dites !

— Eh bien, je pense souvent qu’il est dommage que toutes vos qualités se soient gaspillées ainsi dans les médiocres intrigues d’un monde perdu, alors que vous étiez née pour de grandes choses. Mais il n’est pas trop tard, Anne. En quelques années, vous pourriez rattraper ce temps gâché. Nous avons sur Novaterra de merveilleuses écoles, où les moyens techniques sont tels qu’un sujet doué comme vous…

— Et mon peuple, Akki ?

— Ah ! Qu’importe quelques milliers d’hommes qui, je dois le dire, ne se sont guère montrés à moi, sauf exceptions, sous un jour très favorable ! Nous pourrions peut-être… Je n’ai plus qu’une mission à remplir avant de pouvoir demander un poste dans l’administration centrale, ou devenir professeur dans une université.

— C’est une déclaration ?

— Depuis le jour où je vous ai vue, au sommet de votre tour… Je n’ai pas eu grande expérience, Anne. Toujours d’une planète à l’autre, songeant au bonheur abstrait d’humanités, jamais au mien, souvent aussi apportant le malheur présent, pour un bonheur futur.

— Et si vous restiez avec moi, Akki ? Si, ensemble, nous menions les Bérandiens vers l’avenir ? »

Il soupira.

« Impossible, hélas ! Même si je ne suis plus coordinateur, je dois servir la Ligue des Terres humaines, et le Grand Conseil n’accepterait pas de me voir me consacrer à si peu d’hommes ! Je suis une sorte d’officier, Anne. Ah ! Si votre peuple était celui d’une planète entière. Et même… Et puis, je serais mal venu chez les vôtres. Pourtant, si cela eût été possible, je veux vous dire que je n’ai jamais rencontré de femme que j’aurais épousée avec plus de bonheur.

— Oh ! Akki, pourquoi faut-il que je sois duchesse de Bérandie, et vous coordinateur galactique ? Pourquoi ?

— La question n’est pas nouvelle, et c’est encore une des vieilles tragédies qui ont toujours existé sur toutes les planètes ! Rentrons, Anne. Quoi qu’il arrive, gardez ceci. »

Il lui glissa au doigt sa bague de coordinateur, sur laquelle flamboyait la double spirale de diamants d’une galaxie.

« La spirale, Anne. Le symbole de la Ligue des Terres humaines. Notre signe à nous, coordinateurs, que l’on appelle aussi les solitaires ! »

Ils dormirent tard, le lendemain, épuisés par la dépense nerveuse, mais vers dix heures du matin, Tehel les fit appeler.

« Venez. Je vais vous montrer la preuve demandée. »

Une longue pirogue les attendait, montée par douze brinns robustes. Ils filèrent vers le lac inférieur. Le chef s’était assis à l’avant, laissant les deux humains à l’arrière.

« Eh bien, Anne, avez-vous bien dormi ?

— Oui. Tout cela me semble un rêve, comme vous me l’aviez promis. Tout, sauf ceci… »

Elle fit étinceler la bague dans les rayons du soleil.

— Ce n’est sans doute aussi qu’un rêve », dit-il mélancoliquement.

Un ordre bref jaillit des lèvres du vieux brinn. La pirogue vira, quitta le lac pour s’engager dans un bras pénétrant profondément dans les terres. Puis ce fut une étroite rivière aux eaux lentes qu’ils remontèrent pendant quelques heures. Nul ne parlait, on n’entendait que le halètement rythmé des brinns courbés sur leurs pagaies, le friselis de l’eau fendue par l’étrave, et, de temps en temps, le long cri désolé de l’oiseau keitenboura, juché sur quelque sommet d’arbre. La rivière s’encaissait maintenant entre de hautes falaises, et, deux ou trois fois, levant les yeux, Akki put apercevoir une fumée s’envolant en bouffées scandant un message, ou quelque tête minuscule, noire sur le fond bleu du ciel, qui les regardait passer : les postes brinns.

Ils arrivèrent à une cataracte et laissèrent la pirogue. Une pente les conduisit, à travers une broussaille enchevêtrée qu’il fallait fracasser à coups de sabre de bois dur, jusqu’à un grand éboulis qui montait à perte de vue au-dessus de la rivière, rejoignant une ligne de rochers abrupts. Puis ils redescendirent vers le cours d’eau, qui avait entaillé dans ses anciennes alluvions une gorge profonde. Tehel-Io-Ehan dévala par un sentier escarpé presque jusqu’au niveau des eaux rapides. Alors, montrant la base de la falaise qui s’élevait directement au-dessus de leurs têtes, falaise faite de grès et de conglomérats où galets roulés truffaient la roche, il cria :

« Vois ! »

Akki examine la coupe. Bien qu’il ne fût pas géologue spécialisé, il avait eu une formation scientifique très poussée. Là, devant lui, se trouvait un lit de fossiles d’une prodigieuse richesse. Les ossements, très minéralisés et à demi dégagés par l’érosion, ne lui étaient pas familiers. Mais il trouva facilement quelques grossiers outils de pierre taillée, et, un peu plus loin, un crâne fragmentaire. Une bonne partie manquait, mais le grès en avait conservé un excellent moulage externe. C’était un crâne humanoïde, sans contredit, encore très primitif, avec une lourde mandibule et un front bas. Le chef le montra orgueilleusement.

« Combien de temps a-t-il fallu à la rivière pour déposer tous ces sables au-dessus ? Vois ! Là, dans le sol même de notre monde, se trouve déjà la trace de nos os ! »

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