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Francis Carsac: Ce monde est nôtre

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Francis Carsac Ce monde est nôtre

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La ligue des Terres Humaines a fini par édicter la radicale « Loi d’Acier ». Il ne doit y avoir qu'une humanité par planète. Autant que possible, l’autochtone, ou la première arrivée sur les lieux. L’auteur de nous fait assister à la mise en vigueur, dramatique, sanglante et pittoresque, de cette Loi sur la planète Nécat. Où cohabitent TROIS humanités. Dont chacune estime que « Ce Monde est Nôtre »...

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Chapitre III

La dernière bataille

Depuis quinze jours la bataille faisait rage aux défilés conduisant au pays brinn. Lentement, mais sûrement, les Bérandiens avaient repoussé l’armée, la horde plutôt, des brinns et des Vasks depuis la forêt, puis les larges savanes où avaient eu lieu les premières rencontres, jusqu’à ce resserrement où avait autrefois coulé une rivière. Là, la force de la position et le nombre supérieur des alliés avaient contrebalancé la puissance des armes et de l’organisation.

Akki avait établi son quartier général dans une caverne peu profonde, à l’abri des canons ennemis qui tonnaient parfois, labourant les lignes de leurs projectiles. Plusieurs fois, les Bérandiens avaient tenté de forcer le passage, laissant de nombreux cadavres entre les blocs éboulés. Les flèches brinns ne pardonnaient pas, et ne faisaient guère que des morts. Avec les Vasks et les brinns les plus disciplinés, Akki avait constitué une force tactique d’intervention, comptant six cents hommes, et qui n’avait pas encore été engagée, sauf une fois, en un raid infructueux contre l’artillerie. Les Bérandiens, instruits par leur désastre de Sare, la gardaient soigneusement.

Les pertes avaient été lourdes aussi, au début, chez les brinns, et bien des guerriers trop hardis reposaient entre les lignes, fauchés par les mitrailleuses ou les fulgurateurs, ou enterrés sous des tas de pierres, là où les obus les avaient atteints. Maintenant, les deux camps s’observaient, mais, si les journées étaient calmes, les nuits ne l’étaient guère, avec des deux côtés des coups de main destinés à tâter la force de l’ennemi.

Avec un sifflement prolongé, trois obus allèrent fouiller les bois, en arrière des défilés. Akki haussa les épaules.

« Trois obus perdus ! Malheureusement, ils ne semblent pas en manquer.

L’arsenal de Vertmont en fournira autant qu’il leur sera nécessaire, répondit Boucherand. Je me souviens d’avoir entendu dire à mon père que nous avions assez de munitions pour soutenir un siège de plusieurs années », intervint Anne.

Elle portait à la ceinture un des trois fulgurateurs légers, et, au dos un carquois plein de flèches. Il avait été impossible de la persuader de rester à l’arrière. Excellente tireuse à l’arc, elle avait été une aide précieuse l’unique fois où un assaut des Bérandiens avait pour un moment crevé les lignes, et était parvenu près du poste de commandement.

« Enfin, nous tenons, dit Otso. Mais crois-tu que nous pourrons résister jusqu’à ce que ton astronef revienne ?

Je l’espère. Où est Tehel ?

Occupé à haranguer ses démons, comme d’habitude.

Les brinns se battaient comme des enragés, mais étaient sujets à de soudaines crises de découragement, et il fallait toute l’éloquence du vieux chef pour les maintenir en place, en ce genre de combat en ligne très différent de leur habituelle tactique d’embuscade.

« Nous n’avons aucune nouvelle de Biarritz, dit le Vask. Cela m’inquiète. Le dernier message ne parlait d’aucune attaque ennemie, pourtant. »

Biarritz était le port de pirates que les Vasks possédaient sur la mer Sauvage, très loin des Sept Vallées.

« Le messager n’a encore qu’un jour de retard. Il a pu rencontrer des vents contraires. »

Une violente série d’explosions lui coupa la parole. Ils se ruèrent vers l’entrée de la grotte. Dans le défilé, au niveau des premières lignes s’élevaient des geysers de terre. Jumelles aux yeux, Akki put voir que brinns et Vasks appliquaient la tactique indiquée, glissant en rampant vers l’arrière. Du côté ennemi, au-delà de l’étendue herbeuse qui séparait les lignes, rien ne bougeait encore. Puis, de derrière un bosquet, sortit une masse indécise, peinte de couleurs bariolées.

« Par le Grand Mislik, comme dirait Hassil ! Ils ont réinventé les chars d’assaut ! Mais quel moteur utilisent-ils donc ? »

Le tank avançait maintenant doucement, à peine plus vite qu’un homme au pas. Sur lui se fracassèrent vainement les pointes de verre des brinns, et les flèches vasks se plantaient inutilement dans le bois dur de sa carapace.

« Cette fois, il nous faut intervenir, Otso. Rassemble les hommes. Anne, vous restez ici ! »

Ils descendirent la pente au pas de course. L’engin primitif était déjà profondément enfoncé dans le dispositif des alliés, crachant par une meurtrière le feu bleu d’un fulgurateur, tandis que dans les hautes herbes brinns et Vasks se repliaient en toute hâte.

« Attends mon signal pour tirer, Otso. Que tes hommes se tiennent prêts à boucher les trous dans nos défenses. »

La vague d’assaut bérandienne approchait maintenant, à peine gênée par les flèches partant des deux flancs. Akki rampa, le grand Vask à quelques mètres à sa droite. Ils parvinrent à bonne portée. « Maintenant, Otso ! » cria le coordinateur.

Le feu des deux fulgurateurs légers se concentra sur le char. Le bois se carbonisa, puis flamba. Akki baissa la tête comme un rayon bleu enflammait violemment le sommet des végétations, mais continua son tir. Il y eut une grande flamme dévorante, et du flanc de l’engin monta un hurlement déchirant, qui cessa vite. Deux silhouettes essayèrent de fuir dans la fumée, cueillies par une volée de traits.

« Nous avons gagné… pour cette fois, dit Akki, quelques minutes plus tard, dans la grotte. Mais, bien que nous ayons détruit un fulgurateur, il doit leur en rester encore, ainsi que des mitrailleuses, et s’ils attaquent avec plusieurs tanks à la fois… Mais je me demande ce qu’ils utilisent comme force motrice.

Vous n’avez donc pas reconnu le cri de mort d’un cheval, interrogea Boucherand. Il y en avait au moins un dans cette machine.

Un cheval ! Je n’y aurais pas pensé. Qu’y a-t-il ?

Le messager de Biarritz, je crois ? Mais non ! Par l’Ancêtre, c’est Etchart lui-même ! Que fais-tu là ?

J’apporte de mauvaises nouvelles, Otso. La flotte bérandienne a contourné le cap des Orages et pénétré dans la mer Sauvage.

Et nos navires ? Que font-ils ?

Coulés, Otso ! Nous avons attaqué au large de Biarritz, mais ils avaient un canon ! Je suis un des rares survivants. J’ai pu les distancer en coupant par les hauts fonds. D’après ce que je crois, ils vont remonter vers le nord, et débarquer des troupes près de l’embouchure de l’Elor.

Mais… nos femmes et nos enfants, et ceux des brinns sont là !

Otso, coupa Akki, prends tous tes Vasks avec toi, sauf la troupe d’assaut, prends également un bon nombre de brinns parmi les réserves, et descends immédiatement la rivière. Emporte un des fulgurateurs, et essaie d’arrêter l’ennemi dans les marais de l’embouchure. Ici, nous tiendrons. En passant aux Trois Lacs, vois Hassil, et dis-lui d’essayer une fois de plus un miracle avec nos petits communicateurs. S’il pouvait atteindre l’Ulna, tout serait sauvé ! »

La troupe mêlée des Vasks et des brinns partit à la nuit tombée, à pied d’abord, pour quelques kilomètres, ensuite en bateau. Akki espéra que ce mouvement avait échappé à l’ennemi, et que ce dernier ignorait donc l’affaiblissement de ses réserves. Il conféra une partie de la nuit avec les chefs brinns, Anne, Boucherand, et le Vask qui avait remplacé Otso à la tête du groupe de choc.

« Je m’attends d’ici peu à un assaut massif, destiné, sinon à enfoncer nos lignes, du moins à retenir ici le plus de combattants possible. L’ennemi compte nous prendre à revers par un débarquement à l’embouchure de la rivière, et ignore sans doute que nos renforts sont déjà partis. Nous devons tenir le plus longtemps possible, mais sans entêtement inutile : la victoire nous appartiendra dès que YUlna sera de retour, dans quinze jours au plus tard. Si ce n’était la question des femmes, des enfants et des approvisionnements, je donnerais immédiatement l’ordre de dispersion dans la forêt. Il s’agit de durer quinze jours, et d’être vivants quand mon navire reviendra. Vous avez compris : se battre durement, mais pas d’héroïsme inutile et désespéré.

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