T. Brass - Le Dieu-Baleine

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Dans un avenir lointain, des trillions de Néchiffes à quatre orteils habitent des fourmilières souterraines où ils mènent une existence programmée d’hommes-insectes. Les Agrimachines cultivent pour eux les champs et ont éliminé toute forme de vie inutile. Les ratisseurs de plancton ont fait de même à la surface des océans jusqu’à ce que les mers elles aussi deviennent stériles.
Mais les humains sauvages et les renégats des cités s’efforcent en toute innocence de maintenir les anciennes valeurs de l’humanité. Avec d’étranges alliés comme le
, un navire robot qui a la nostalgie des grandes pêches d’antan… Ou comme Trilobite, le petit cyber sentimental.
Dans la tradition du
d’Aldous Huxley et de
de Frank Herbert, voici la suite d’
, et un nouveau roman tout aussi étrange et inquiétant que le premier sur un avenir écologique possible de l’humanité, écrit par un biologiste qui est aussi un formidable conteur.

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Le taux d’amino-acides dans le sérum d’ARNOLD revint graduellement à la normale. Le pain lui rendit sa vigueur. Les deux vieux Prêtres des Abysses apprirent à Rorqual à fabriquer des ailes, de simples membranes superposées par-dessus des tubes à perfusion, presque identiques à ceux utilisés par la Médimache pour son appareil cardio-pulmonaire. Le bateau apprit aussi à fractionner l’air liquide, pour recharger les bouteilles à oxygène.

« Nous allons remplir la cale, et nous mettre à la recherche des Océanides. Je veux retrouver ma poule grivelée, » dit ARNOLD.

L’Homme aux écouteurs et Ventre Blanc étaient seuls sur le pont flottant d’un dôme. Il était déconcerté par la réaction de la jeune fille devant les dispositions amicales d’ARNOLD.

« Mon enfant, souviens-toi que le guerrier de la fourmilière a rejeté ses créateurs et détruit un de leurs vaisseaux. Il commande le Léviathan, notre dieu, qui a rendu aux mers leur fécondité. Ta haine envers lui n’est pas raisonnable. Tu devrais au moins accepter de le voir. Il a apporté des présents, de la nourriture en abondance : des maquereaux, des algues rouges, du varech comestible, du homard… »

Ventre Blanc se hérissa. « Tu me vendrais à cette créature de la fourmilière pour quelques poissons ? »

L’Homme aux écouteurs soupira. « Pas quelques poissons… des tonnes ! Et ce n’est plus un instrument de la fourmilière. Il est libre. Larry et Trilobite étaient à ses côtés pendant le combat. Les Prêtres des Abysses ont inspecté le bateau. »

— « Je le hais ! »

— « C’est à toi de décider, bien entendu ; mais je n’ai pas à te rappeler que nous manquons de mâles. Les autres filles… »

— « Elles peuvent le prendre ! »

Quand Trilobite remonta transmettre ce refus, les muscles de la mâchoire d’ARNOLD se crispèrent. Ses poings se serrèrent.

« Ne te désole donc pas ! » fit Larry d’un ton réconfortant. « L’océan est vaste, et il y a des tas de… »

— « Depuis quand es-tu devenu un expert en la matière ? » railla ARNOLD.

— « J’ai connu des femmes, avant mon accident. Je serais entier à l’heure qu’il est si les gars de la Suspension n’avaient pas flanqué mon pelvis à la poubelle. »

— « Eh bien, ils ont dû jeter la moitié qu’il ne fallait pas, » dit ARNOLD, en vérifiant ses ailes d’ange. « C’est très important pour moi. Je ne peux pas la laisser s’échapper. »

Larry arpentait le pont, sur ses mains, tout en essayant de faire entendre raison à l’impétueux géant.

— « Mais les Océanides ont des coutumes très strictes. La cérémonie nuptiale est censée être un test sur la capacité anaérobique ; les bons gènes… »

ARNOLD se rembrunit. « Un test génétique ? ! C’est tout bonnement une épreuve de natation. Et je ne suis pas bon nageur. »

Larry dévala le pont et grimpa sur le banc où ARNOLD était occupé à recharger sa bouteille à oxygène. « Tu peux apprendre à nager. Je l’ai fait. Même moi, je suis capable de retenir ma respiration pendant dix minutes à la profondeur des Dômes d’Épousailles. »

— « Et combien de temps cela t’a-t-il demandé ? » Larry haussa les épaules. « Environ deux ans. Mais tu ne dois pas oublier que je dois surveiller de près la teneur en azote de mon alimentation. Toi, tes reins te permettent de manger autant de protéines que tu veux. Ta myoglobine et ton hémoglobine se renforceront rapidement, en augmentant ta capacité d’emmagasinement d’oxygène. Je suis prêt à parier que tu seras un digne prétendant Océanide d’ici un mois ou deux, si tu t’entraînes beaucoup. »

— « Un mois ou deux ! Larry, je suis navré, mais je crois qu’ils se sont vraiment trompés de moitié, à la Suspension. Tu n’as pas un seul neurone dans le crâne ! Je veux Ventre Blanc tout de suite ! Aujourd’hui ! » Le géant hurlait et gesticulait. L’homme de quart abaissa les yeux de son poste d’observation sur la proue, se demandant ce qui n’allait pas. « À présent, donne-moi l’autre bouteille à oxygène et explique-moi à nouveau leurs coutumes nuptiales. »

Larry s’efforça de lui répéter ce que lui avait raconté le gros Har : passer entre les dômes comme un sous-marin, force de poussée zéro, le nez en l’air et les bras grands étendus pour assurer la stabilité. Une femelle venant d’en haut, avec une force de poussée négative, pouvait se servir de ses dents et de ses pieds durant l’étreinte, et gardait les mains libres pour aider la pénétration.

ARNOLD plissa le front un long moment, pensif. Il secoua la tête violemment. « Ça ne marchera pas. »

— « Ça marche avec les Océanides. C’est ainsi qu’ils procèdent à la sélection naturelle ; comme la reine abeille, qui s’accouple avec le mâle qui vole le plus haut, l’Océanide s’accouple avec le mâle qui peut nager à la plus grande profondeur. »

— « C’est un duel, une épreuve de force dans l’eau… »

— « Non. Un test de capacité anaérobique. C’est pourquoi tu ne devras pas porter d’ailes. Les ailes sont réservées aux Prêtres des Abysses ; ce sont des vieillards, et ils ont besoin d’oxygène à haute pression en dessous du niveau dix, à cause de l’étroitesse de leurs vaisseaux cervicaux. »

ARNOLD leva le poing et hurla : « Je ne suis pas un ange sénile, moi ! Je suis ARNOLD ! Guerrier invincible ! » Il emplit d’oxygène les veines de ses ailes et ouvrit son chalumeau. Les fluides se répandirent.

— « Mais… » protesta Larry.

Le géant aspirait la mousse saturée d’oxygène ; il fit taire le semi-humain d’un geste. Il aspira encore ; sa poitrine se dilata, ses ailes retombèrent. Rorqual le fit descendre dans la mer heurtée à l’aide d’un grappin. Il voleta à la surface, pareil à une mite en train de se noyer. Le grappin remonta, chargé de sa ceinture et de sa combinaison. Il voletait toujours en rebouclant son harnais. Plusieurs minutes s’écoulèrent avant que Larry le perde de vue.

« Une mite à son premier vol nuptial… » murmura l’homme-tronc. Il secoua lentement la tête. Trilobite regagna sa niche, pour téter sa douille d’énergie. Le puissant navire fit clignoter ses signaux « en Faction », replia ses grues et laissa dormir l’équipage. Son capitaine avait quitté le bord.

Les ailes d’ARNOLD éliminaient le gaz carbonique, et lui remettaient en mémoire ses expériences leptoanimistes de coq de combat. Il redevint roi, en quête de l’objet de son amour, la poule tachetée. Il évoluait avec facilité à travers les profondeurs. La sensation de pression disparut lorsque les petites bulles de gaz eurent été absorbées par ses sinus et ses intestins.

Il n’y voyait pas mieux que la fois précédente. C’était le globe opalescent et rempli d’air qui avait alors limité sa vision ; cette fois, c’était l’indice de réfraction entre sa cornée et l’eau. Deux Océanides au corps rose le croisèrent, en le saluant au passage. Il se savait le bienvenu parmi eux, à présent. Le paysage, bien que brouillé, était assez plaisant lorsqu’on l’examinait à loisir. Quinze années avaient suffi pour que les organismes sessiles envahissent le fond marin. Tout l’espace disponible grouillait de tentacules, d’épines, de polypes et de toutes sortes de pinces. Patelles, bigorneaux, palourdes, coquilles saint-jacques et oursins étaient collés aux dômes morts. Les dômes vivants chatoyaient, offrant leurs bulles à air.

Les deux rangées de dômes féminins étaient facilement repérables, à l’extrémité la plus profonde du récif. Il passa au milieu, en battant des ailes. Personne ne se montra. Le dôme masculin se trouvait tout au bout de la rangée. Il entra la tête dans la bulle. Il était inoccupé, comme à l’accoutumée. Larry l’avait mis en garde : les dômes féminins étaient tabous, il ne pouvait s’y introduire, et ne pouvait donc s’assurer qu’il ne perdait pas son temps. Il roula sur le dos, déploya ses ailes, et descendit lentement l’alignement de dômes. Les eaux vertes et troubles dissimulaient son identité, mais la vue de ce kiosque de sous-marin phallique décida une Océanide à sortir. Il garda le nez pointé vers la surface, qui était à soixante et un mètres au-dessus de lui. La forme rose passa au-dessus de lui. Ces seins et ces hanches inconnus l’excitèrent, mais ce n’était pas Ventre Blanc. Elle le parcourut du regard, puis se retira dans son dôme. Il ouvrit davantage l’arrivée d’oxygène, battit des ailes et repassa devant les dômes. Elle réapparut, les bras le long du corps, et se rapprocha en ondulant du tronc. À la façon d’une loutre, elle fit glisser son nez le long de sa poitrine, et ses dents se plantèrent dans son épaule gauche : une morsure amoureuse. Ses talons se nouèrent derrière ses mollets. Son mont de Vénus le heurta durement ; une anémone de mer engloutit avidement le kiosque du sous-marin. Au bout d’un moment, elle repartit vers sa poche à air. Les poumons d’ARNOLD aspirèrent les fluides circulant dans les ailes. Il expira lentement. Sa hâte brutale lui rappelait les accouplements vigoureux dans l’enclos à volailles ; le coq reproducteur avait trouvé une autre poulette grivelée.

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