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Gene Wolfe: La griffe du demi-dieu

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Gene Wolfe La griffe du demi-dieu
  • Название:
    La griffe du demi-dieu
  • Автор:
  • Издательство:
    Denoël
  • Жанр:
  • Год:
    2006
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    2-207-25634-0
  • Рейтинг книги:
    5 / 5
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La griffe du demi-dieu: краткое содержание, описание и аннотация

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Severian le bourreau, exclu de sa guilde pour avoir montré de la pitié à une prisonnière trop aimée, a pris le chemin de Thrax, la cité de l'exil. Armé de Terminus Est, son épée, et d'un bijou mystérieux dont il constate sans les comprendre les pouvoirs thaumaturgiques, Severian entre au service de Vodalus, le hors-la-loi, le nécrophage, dont les rites énigmatiques jettent un pont, peut-être illusoire, entre la vie et la mort.

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Gene Wolfe

La griffe du demi-dieu

Mais l’énergie continue de jaillir de vos épines,
Et la musique de monter de vos profondeurs.
Vos ombres s’allongent comme des roses sur mon cœur,
Et vos nuits ont la force d’un vin puissant.

1. Le village de Saltus

Pris dans l’unique rayon de lumière, je voyais flotter le visage de Morwenna, délicieusement encadré par une chevelure aussi noire que ma cape ; de son cou, du sang tombait goutte à goutte sur les dalles. Ses lèvres s’ouvrirent silencieusement. Au lieu de dents, je vis alors dans leur mitan (comme si j’avais été l’Incréé glissant un œil par une déchirure du tissu d’éternité pour contempler le Monde du Temps) la ferme, Stachys son mari, secoué de sanglots d’angoisse sur son lit, et le petit Chad, penché sur l’étang, qui baignait son visage enfiévré dans l’eau.

Eusébie, l’accusatrice de Morwenna, hululait au-dehors comme une sorcière. Je m’efforçai d’atteindre les barreaux pour lui dire de se tenir tranquille, mais me retrouvai soudain perdu dans l’obscurité de la cellule. Lorsque la lumière revint enfin, la route verdoyante qui partait de la porte de Compassion s’étendait devant moi. Du sang coulait de la joue de Dorcas, et, en dépit des pleurs et des hurlements, je pouvais entendre tomber les gouttes sur le sol. La puissance de la structure de la muraille était telle qu’elle partageait le monde en deux, comme la ligne d’ombre entre les couvertures de deux livres sépare deux univers de pensée ; devant nous s’étendait maintenant une forêt aussi imposante que si elle remontait à la création de Teur, aux arbres élevés comme des falaises et d’un vert immaculé. Le chemin s’enfonçait entre eux ; il était planté d’un gazon vigoureux, sur lequel gisaient des corps d’hommes et de femmes. Une carriole en train de brûler troublait de sa fumée la pureté de l’air.

Cinq cavaliers chevauchaient des destriers dont les écaillons étaient incrustés de lazulite. Les hommes portaient des casques et des capes bleu d’indanthrène, et brandissaient des lances dont la pointe était parcourue d’une flamme indigo. Leurs visages se ressemblaient plus que s’ils avaient été frères. Le déferlement des voyageurs se brisait sur le groupe armé comme le ressac sur une côte rocheuse ; une partie d’entre eux tournait à droite, l’autre à gauche. Dorcas fut arrachée de mon bras, et je tirai Terminus Est de son fourreau pour pourfendre ceux qui nous séparaient – lorsque je m’aperçus que j’allais frapper maître Malrubius, qui, Triskèle à ses côtés, se tenait tranquillement au milieu du tumulte. À le voir ainsi, je sus aussitôt que je rêvais, tandis que les visions que j’avais eues auparavant de lui, en revanche, m’apparurent comme la réalité.

Je rejetai mes couvertures. Mes oreilles étaient pleines des tintements du carillon de la tour de la Cloche. Il était grand temps de se lever, grand temps de courir à la cuisine en enfilant ses vêtements, grand temps de préparer un pot pour le frère Cuisinier et de chaparder une saucisse – une saucisse venant d’éclater sur le gril, bien juteuse, presque brûlée. Il était grand temps de se laver, grand temps de servir les compagnons, grand temps de se répéter les leçons pour soi-même avant d’être interrogé par maître Palémon.

Je me réveillai dans le dortoir des apprentis, mais rien ne se trouvait à sa place : un mur aveugle avait remplacé la porte arrondie, et une fenêtre carrée s’ouvrait dans ce qui aurait dû être une cloison. La rangée des châlits étroits et durs avait disparu, et le plafond était trop bas.

Puis je me réveillai complètement. Des odeurs campagnardes – très semblables aux agréables parfums de fleurs et de forêt qui, franchissant le mur d’enceinte en ruine de la nécropole, flottaient autrefois vers nous, mais relevées de la senteur musquée d’une étable – me parvenaient de la fenêtre. Les cloches se remirent à sonner dans un campanile qui ne devait pas se trouver bien loin, sommant ceux dont la foi s’était attiédie de présenter leurs suppliques pour le retour du Nouveau Soleil. Il était cependant encore très tôt ; c’est à peine si le vieux soleil commençait à dissiper le voile de Teur qui cachait sa face, et, en dehors des cloches, tout était silencieux dans le village.

Comme Jonas l’avait découvert la veille au soir, notre aquamanile contenait en fait du vin. J’en pris un peu pour me rincer la bouche, et son astringence me fit plus d’effet que de l’eau ; j’aurais cependant préféré avoir de l’eau pour m’en asperger le visage et mettre de l’ordre dans mes cheveux. Avant de m’endormir, j’avais roulé ma cape en boule pour m’en faire un oreiller, après avoir pris soin d’y dissimuler la Griffe. Je la déroulai, et, n’ayant pas oublié la façon dont Aghia avait tenté de glisser la main dans ma sabretache, j’enfonçai la Griffe dans l’une de mes bottes.

Jonas dormait toujours. J’avais souvent constaté que dans leur sommeil, les gens paraissent plus jeunes que lorsqu’ils sont éveillés. Jonas, lui, semblait plus vieux – ou plutôt, peut-être, simplement ancien ; son visage, avec son nez et son front droits, me rappelait celui que l’on voit sur les peintures d’autrefois. Je recouvris de cendres les braises qui couvaient encore dans l’âtre et sortis sans réveiller mon compagnon.

Le temps que je procède à une toilette sommaire, après avoir tiré un seau d’eau du puits de la cour, la rue qui passait devant l’auberge s’était animée, et l’on entendait les sabots s’enfoncer dans les flaques laissées par la pluie de la nuit dernière, tandis que claquaient, en se heurtant, les cornes en forme de cimeterres. Tous ces animaux étaient plus grands que des hommes, et qu’ils soient noirs ou pie, leurs gros yeux roulaient sous une crinière au poil grossier qui semblait les aveugler à moitié. Je me souvins que le père de Morwenna était toucheur de bestiaux ; ce troupeau lui appartenait peut-être, quoique à la réflexion, il me parût que non. J’attendis que fût passée la dernière des bêtes à la démarche paresseuse, en observant les cavaliers qui les dirigeaient. Ils étaient au nombre de trois, couverts de poussière et d’allure vulgaire, brandissant des aiguillons à la pointe métallique plus grands qu’eux-mêmes ; autour d’eux couraient leurs chiens, de rudes bâtards alertes et vigilants.

De retour à l’intérieur de l’auberge, je commandai un déjeuner et eus droit à du pain encore tout chaud du four, à du beurre fraîchement baratté, à des œufs de canes conservés dans le vinaigre et à du chocolat au poivre battu en mousse. (Cette dernière préparation indiquant à coup sûr – mais je l’ignorais alors – que je me trouvais parmi des gens dont les traditions avaient une origine nordique.) Le gnome tout chauve, patron de l’auberge, qui m’avait certainement vu la veille au soir en grande conversation avec l’alcade, tournait autour de ma table en essuyant sur sa manche un nez morveux, et n’arrêtait pas de me demander si j’étais satisfait des différents plats que l’on me servait ; à la vérité, ils étaient tous excellents, ce qui ne l’empêchait pas de m’en promettre de meilleurs pour le souper et de critiquer la cuisinière, qui n’était autre que sa femme. Il me donnait constamment du Sieur, non pas qu’il ait pensé, comme c’était parfois arrivé à Nessus, qu’il avait affaire à un exultant voyageant incognito, mais parce qu’ici un bourreau, dans la mesure où il est le bras armé de la justice, est quelqu’un d’important. Comme bien des gens du commun, il voyait toutes les classes sociales supérieures à la sienne comme un corps unique.

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