Robert Wilson - À travers temps

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Août 1964 : Le voyageur temporel Ben Collier s’installe à Belltower, au nord-ouest des États-Unis, dans une maison de cèdre qui cache bien des secrets.
Avril 1979 : Le soldat Billy Gargullo débarque d’une Amérique future à feu et à sang, dont toute la filière agricole est à l’agonie. Après avoir éliminé le gardien de l’avant-poste de Belltower, il disparaît encore plus profondément dans le passé.
1989 : Récemment licencié, largué par sa compagne,Tom Winter revient dans sa ville natale, Belltower, où il acquiert une banale maison en cèdre.
Un soir, sa petite télé à cent dollars s’allume toute seule et n’affiche plus que le message : « Aidez-moi. »

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— Si ça vous convient. » Il consulta sa montre. « Vers trois heures ?

— D’accord.

— Je suis désolé pour votre grand-mère, Mlle Simmons. Je gère beaucoup de ces maisons sur Post Road, si bien que j’ai eu l’occasion de la rencontrer une ou deux fois. C’était une femme remarquable. »

Catherine sourit. « J’imagine qu’elle ne se montrait pas très patiente avec les agents immobiliers.

— Ah fichtre, pas du tout, non », convint Doug Archer.

Catherine récupéra les clefs, signa des papiers, prononça une nouvelle série de remerciements, puis s’arma de courage pour le trajet jusqu’à la maison de Mémé Peggy.

Dans les souvenirs de Catherine, le mot « vacances » restait associé à cette route. Quand elle était petite, ils venaient de Bellingham dans le break de son père, contournaient Belltower pour arriver au pied de la colline de Post Road, puis remontaient un long couloir de pins odoriférants jusque chez Mémé Peggy. Mémé Peggy, qui préparait de merveilleux repas, prononçait de merveilleuses paroles irrévérencieuses, imposait par sa présence une trêve magique entre les parents de Catherine. Chez elle, personne n’avait le droit de fumer ou de se disputer. « Tout le reste est autorisé. Mais je refuse que cette maison empeste le tabac et je ne permets pas les chamailleries… elles empoisonnent tout autant l’atmosphère. Pas vrai, Catherine ? »

Post Road avait à peine changé : c’était toujours un couloir vert, sombre, un rien magique… la nationale et les centres commerciaux auraient pu se trouver à des milliers de kilomètres de là. Catherine se dit que les maisons n’y étaient guère que des avant-postes dans la nature sauvage, établis dans leurs petits emplacements de paysage, certains grandioses et la plupart humbles, mais toujours à l’ombre des luxuriants douglas.

Seule la maison de Mémé Peggy, située au sommet de la colline, bénéficiait d’un panorama. C’était une vieille demeure pompeusement victorienne à ossature de bois, avec deux niveaux à haut plafond surmontés d’un grenier à pignon. Mémé Peggy avait toujours pris grand soin de la faire entretenir et repeindre, sans quoi, disait-elle, les mauvaises herbes penseraient avoir le champ libre. L’habitation avait été construite par le père de Mémé Peggy, un fabricant de pianos que Catherine n’avait pas connu. L’idée de revendre la propriété, de n’y jamais revenir, lui semblait relever du pire sacrilège. Mais bien entendu, c’était beaucoup trop grand pour elle.

Elle se gara et déverrouilla l’imposante porte d’entrée. Elle laissa pour le moment ses peintures et autres fournitures dans le coffre de la Civic. Si elle habitait là jusqu’à la fin de l’été, idée qui la séduisait de plus en plus, elle pourrait installer un studio dans la pièce ensoleillée qui donnait sur les bois à l’arrière. Ou dans la chambre d’amis, dont la fenêtre en saillie permettait d’entrapercevoir l’océan au loin.

Mais en attendant, c’était toujours la maison de Mémé Peggy, laissée sans entretien à la fin de ce qui avait dû être une journée fatigante. Des miettes sur le comptoir de la cuisine, le ficus en train de se flétrir dans son pot sec. Catherine parcourut sans but précis quelques-unes des pièces, puis se laissa tomber sur le canapé rembourré placé en face du téléviseur. Le magazine télé de Mémé Peggy était ouvert sur la table basse… périmé depuis une semaine.

Bien sûr qu’elle resterait là tout l’été : il lui faudrait bien tout ce temps pour trier et faire vendre les effets personnels de Mémé Peggy. Rien de tout cela n’était encore venu à l’esprit de Catherine. Elle avait présumé, par une logique informulée, que les affaires de sa grand-mère auraient disparu, comme Mémé Peggy elle-même, dans l’urne qui reposait désormais près de la porte d’entrée. Mais peut-être était-ce à ce moment-là que commençait véritablement le deuil, quand on se débarrassait de ces lettres, pendules, vêtements, prothèses dentaires… dernière et brutale intimité.

Catherine ôta ses chaussures, s’allongea sur le canapé et fit un somme jusqu’à ce que Doug Archer frappe à la porte.

Avant de repartir, Doug Archer dit quelque chose d’étrange.

Pour le reste, sa visite se passa bien. Il se montra amical et manifesta un intérêt qui semblait authentique, pas uniquement professionnel. Il l’interrogea sur son travail. Catherine n’aimait pas parler de sa peinture, même si celle-ci commençait à lui rapporter de l’argent par l’intermédiaire de quelques petites galeries de Seattle. Malgré les cours des beaux-arts qu’elle avait suivis à l’université, elle produisait surtout des œuvres intuitives, personnelles et minutieuses. Elle travaillait à l’acrylique, effectuait parfois des assemblages. Ses peintures représentaient en général des sujets de petite taille – une feuille, une goutte d’eau, une coccinelle –, mais sur de grandes toiles impressionnistes, recouvertes de multiples couches d’acrylique brillantes. Après sa dernière exposition, un critique avait écrit dans un journal de Seattle qu’elle « semblait attirer la lumière hors de la peinture », ce que Catherine avait apprécié. Elle ne dit toutefois rien de tout cela à Archer, lui indiquant juste qu’elle peignait et envisageait de travailler un peu sur place durant l’été. Il affirma qu’il aimerait beaucoup voir son travail un jour ou l’autre. Catherine répondit qu’elle était flattée, mais qu’elle n’avait rien à montrer pour le moment.

En ce qui concernait la maison, il fit preuve de méthode. Il inspecta le sous-sol, le chauffe-eau et la chaudière, le tableau électrique et les châssis de fenêtre. À l’étage, il prit note du parquet en chêne et des moulures. Il conclut sa visite par un coup d’œil à l’extérieur sur l’avant-toit. Catherine lui indiqua que Mémé Peggy faisait vérifier le toit tous les ans.

Elle le raccompagna à sa voiture. « Je suppose qu’on devra la mettre assez vite sur le marché. Je ne sais même pas ce que ça implique. Des gens viendront la voir, j’imagine ?

— Inutile de se précipiter. Vous devez être bouleversée par toute cette histoire.

— Abasourdie. Je crois que c’est plutôt ça.

— Prenez le temps qu’il vous faut. Appelez-moi quand vous serez prête à en discuter.

— Merci », dit Catherine.

Archer posa la main sur la portière de sa voiture, puis sembla hésiter. « Vous permettez que je vous pose une question ?

— Allez-y.

— Votre grand-mère parlait-elle souvent de ses voisins ?

— Pas que je me souvienne. J’ai rencontré Mme Horton, qui n’habite pas loin. Apparemment, Mémé Peggy et elle allaient ensemble au centre commercial en voiture.

— Et la maison dans l’autre direction… le type qui vivait là ? Elle en a déjà parlé ? Ça doit remonter à au moins dix ans.

— Je ne me souviens de rien de ce genre. Pourquoi ?

— Oh, pour rien, en fait. » Pour une raison personnelle, devina-t-elle. De toute évidence, cela le gênait d’avoir posé la question. « Je voudrais vous demander un service, Catherine… Si vous remarquez quoi que ce soit d’étrange, vous voulez bien m’appeler ? Au numéro sur ma carte de visite. Vous pouvez me joindre à peu près n’importe quand.

— Qu’est-ce que vous voulez dire par “quoi que ce soit d’étrange” ?

— Des événements qui sortent de l’ordinaire, précisa Archer d’un air malheureux.

— Comme quoi ? Des fantômes, des soucoupes volantes, ce genre de trucs ? Il y en a beaucoup dans le coin ? » Elle ne put s’empêcher de sourire.

« Rien de la sorte. Non, écoutez, faites comme si je n’avais rien dit, d’accord ? Ça n’a pas d’importance. C’est juste un passe-temps que j’ai. »

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