Robert Wilson - À travers temps

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À travers temps: краткое содержание, описание и аннотация

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Août 1964 : Le voyageur temporel Ben Collier s’installe à Belltower, au nord-ouest des États-Unis, dans une maison de cèdre qui cache bien des secrets.
Avril 1979 : Le soldat Billy Gargullo débarque d’une Amérique future à feu et à sang, dont toute la filière agricole est à l’agonie. Après avoir éliminé le gardien de l’avant-poste de Belltower, il disparaît encore plus profondément dans le passé.
1989 : Récemment licencié, largué par sa compagne,Tom Winter revient dans sa ville natale, Belltower, où il acquiert une banale maison en cèdre.
Un soir, sa petite télé à cent dollars s’allume toute seule et n’affiche plus que le message : « Aidez-moi. »

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Il alluma son Zippo. Il va falloir changer la pierre, se dit-il.

Il approcha la flamme du cadenas… puis inspira brusquement en reculant d’un pas.

Dieu du ciel ! Après toutes ces années !

Le cadenas avait été fracturé.

La première réaction de Billy fut de revoir Krakow le regarder par une autre porte, la nuit de son recrutement. Il avait eu le même sentiment : on avait découvert sa cachette.

Il était sans défense, sans armes, et les murs se trouvaient beaucoup trop près.

Il se toucha la gorge, cherchant d’instinct la plaque tactile qui activerait son armure… mais celle-ci était restée chez lui.

Il recula.

Quelqu’un était passé par là ! Quelqu’un était venu à sa recherche !

Il envisagea de monter réveiller Mme Korzybski et de tirer Amos Shank de son sommeil sénile, de les frapper jusqu’à ce qu’ils lui disent qui était venu et qui était parti. Mais ils n’en savaient peut-être rien. C’était même probable. Peut-être que personne n’avait rien vu.

J’ai besoin d’aide, se dit Billy. Le sentiment de danger imminent l’enserrait comme un nœud coulant. (Je ne suis plus seul !) Il empocha son briquet, remonta les escaliers et sortit.

Debout seul dans l’obscurité moite de la rue, il explora du regard les ombres en dents de scie entre les porches.

Il s’éloigna à la hâte en évitant les lampadaires.

L’armure, pensa-t-il. L’armure saurait quoi faire.

10

Catherine Simmons se rendit en voiture à Belltower après la crémation de sa grand-mère, Peggy Simmons, qui avait vécu très longtemps sur Post Road et y était décédée dans son sommeil une semaine auparavant.

L’été transformait Belltower en une jolie petite ville, du moins quand le vent ne soufflait pas de l’usine de papier. Familière de l’agglomération pour y être venue à de nombreuses reprises, Catherine n’eut aucun problème à trouver l’entreprise de pompes funèbres Carstairs, sur une rue transversale à Brierley, entre un antiquaire et un magasin d’électronique de marine. Elle se gara et patienta quelques minutes dans sa Honda pour ne pas arriver en avance à son rendez-vous.

Mémé Peggy avait été emportée par une attaque cérébrale inopinée, si bien que la nouvelle de sa mort semblait encore récente et insensée. Dans la famille de Catherine, personne n’avait semblé aussi immuable qu’elle… aucun membre de cette triste engeance n’avait paru plus solide ou plus amusant. Mémé Peggy était néanmoins morte, ce à quoi Catherine supposait qu’il lui faudrait s’habituer.

Elle poussa un soupir et descendit de voiture. C’était un après-midi ensoleillé, avec une bouffée d’océan dans l’air. Une petite ville un peu jolie, un peu idiote et qui sent un peu mauvais, songea Catherine.

Il n’y avait ni cérémonie prévue ni d’autre représentant de la famille Simmons au salon funéraire. Le père de Catherine – le fils unique de Mémé Peggy – avait succombé à un cancer du foie en 1983 et le reste de la famille était complètement éparpillé. Seule Catherine avait rendu visite à Mémé Peggy ces dernières années. La vieille femme semblait avoir apprécié : son notaire, Dirk Parsons, avait appelé Catherine pour l’informer que sa grand-mère lui avait légué tous ses biens, y compris la maison : nouvelle elle aussi stupéfiante, et encore un peu indigeste.

Le directeur du salon funéraire Carstairs n’avait rien du vautour mielleux auquel Catherine s’était attendue : avec ses larges épaules, il ressemblait un peu à un entraîneur de football américain. Il remit d’un geste presque contrit à Catherine l’urne de bronze qui renfermait les cendres de Mémé Peggy. « Votre grand-mère l’avait voulu ainsi, Mlle Simmons. Pas de cérémonie, rien de solennel. Elle avait tout arrangé à l’avance.

— Mémé Peggy avait un grand sens pratique.

— Comme vous dites. » Il réussit à produire un sourire compatissant. « Les frais ont été réglés en intégralité par l’intermédiaire de son notaire. J’espère que nous vous avons été un tant soit peu utiles ?

— C’était très bien, assura Catherine. Merci. »

En retraversant l’entrée, Catherine fut accostée par une dame aux cheveux gris à peu près du même âge que Mémé Peggy. « Je suis Nancy Horton, une amie de votre grand-mère. Je voulais juste vous présenter mes condoléances.

— Merci », répondit Catherine. Un décès vous obligeait apparemment à remercier beaucoup de monde.

« Peggy et moi allions faire du shopping ensemble. Elle conduisait toujours, vous savez. Moi, si je peux m’en passer… Elle m’emmenait au centre commercial sur la nationale. Le mercredi matin, en général. On bavardait. Même si elle n’a jamais été très bavarde. Je l’aimais quand même beaucoup. Vous devez être Catherine.

— Oui.

— Vous allez habiter la maison ?

— Celle de Mémé ? Un petit moment. Peut-être jusqu’à la fin de l’été.

— Eh bien, je ne suis pas loin, si vous avez besoin de quoi que ce soit. » Elle jeta un coup d’œil à l’urne que tenait Catherine. « Je ne sais pas trop, pour l’incinération. Ça me semble… oh, désolée ! Je ne devrais pas le dire, pas vrai ? Mais ça me semble laisser si peu de chose derrière soi.

— Aucun problème, dit Catherine. Ce n’est pas Mémé Peggy. On en avait parlé avant sa mort. Ce ne sont que des cendres.

— Bien entendu. Vous allez les garder ? Oh, quelle curieuse je fais ! Je suis désolée…

— Mémé adorait la forêt derrière chez elle, répondit Catherine. Elle m’a demandé un jour de répandre ses cendres là-bas. » Elle posa l’urne d’un geste protecteur au creux de son bras gauche. « Et je le ferai. »

Bien entendu, elle ne pouvait pas garder la maison. C’était une grande et vieille demeure sur Post Road, loin de tous les endroits où Catherine voulait vivre, même s’il lui arrivait de beaucoup apprécier Belltower. Une fois le testament homologué, elle essaierait sans doute de vendre la propriété. Elle en avait parlé à Dick Parsons, qui lui avait donné le numéro de téléphone de l’agence immobilière locale. Un de leurs représentants était censé la rencontrer devant le salon funéraire.

Il se trouva qu’il s’agissait de l’homme appuyé à une boîte aux lettres près des marches… il se redressa et se présenta sous le nom de Doug Archer. Catherine sourit et lui serra la main. « Personne n’a la tête de l’emploi, dit-elle.

— Je vous demande pardon ?

— Le directeur des pompes funèbres ne ressemble pas à un croque-mort. Et vous ne ressemblez pas beaucoup à un agent immobilier.

— Je vais prendre ça comme un compliment », répondit Archer.

Mais c’est vrai, se dit Catherine. Il était un peu trop jeune, négligeait un peu trop sa mise. Il portait des baskets Reebok souples lacées trop bas et souriait comme un gamin de huit ans. « Vous envisagez toujours de mettre la maison sur le marché ? s’enquit-il.

— Ma décision est prise. Sauf que je ne sais pas encore trop quand. J’envisage de passer le reste de l’été ici.

— De toute manière, elle risque de tarder un peu à se vendre. Le marché manque un peu de tonus et ces maisons sur Post Road sont assez isolées. Mais je suis certain qu’on peut trouver un acheteur.

— Je ne suis pas pressée. Dick Parsons m’a dit que vous voudriez sans doute voir la propriété.

— Ça pourra être utile quand on songera à fixer un prix. Vous voulez qu’on prenne un rendez-vous ? Je peux venir aujourd’hui, à moins que…

— Aujourd’hui, ce sera parfait. Je dois m’arrêter au bureau de M. Parsons prendre les clefs, mais vous pouvez passer plus tard, si vous voulez.

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