Robert Wilson - À travers temps

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Août 1964 : Le voyageur temporel Ben Collier s’installe à Belltower, au nord-ouest des États-Unis, dans une maison de cèdre qui cache bien des secrets.
Avril 1979 : Le soldat Billy Gargullo débarque d’une Amérique future à feu et à sang, dont toute la filière agricole est à l’agonie. Après avoir éliminé le gardien de l’avant-poste de Belltower, il disparaît encore plus profondément dans le passé.
1989 : Récemment licencié, largué par sa compagne,Tom Winter revient dans sa ville natale, Belltower, où il acquiert une banale maison en cèdre.
Un soir, sa petite télé à cent dollars s’allume toute seule et n’affiche plus que le message : « Aidez-moi. »

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— Et si tu avais le choix ?

— Pardon ?

— Je ne plaisante pas. Si tu pouvais sortir du monde ? Si tu connaissais un endroit… pas un endroit parfait, mais où tu pourrais vivre sans certaines incertitudes ? Un endroit où tu serais sûre qu’il n’y aurait pas de bombardements atomiques avant au moins trente ans. Où il y aurait des maladies, mais pas le sida. Tous les tourments humains – répression, douleur, laideur –, mais à une échelle beaucoup, beaucoup plus réduite. Et suppose que tu puisses en prédire une partie. Peut-être pas l’empêcher, mais au moins en rester à l’écart : inondations, accidents d’avions, attaques terroristes. Qu’est-ce que tu en penses, Barb, c’est une proposition intéressante ?

— Je n’en sais rien, répondit-elle. Je ne comprends pas de quoi tu parles.

— C’est une question hypothétique.

— Même hypothétique, elle n’a aucun sens.

— Mais si un endroit de ce genre existait. Si tu pouvais y aller. »

Elle y réfléchit. Elle avait l’intention de faire une réponse prudente : la question pouvait être hypothétique, il ne la posait certainement pas pour rien. Elle lisait de l’intensité sur son visage. « Ça pourrait me tenter, reconnut-elle. Bon, merde, je serais tentée. Comme tout le monde, j’imagine. Mais en fin de compte… non, je ne crois pas que j’irais. »

Il sembla déçu. « Pourquoi pas ?

— Pour plein de raisons. J’ai à faire ici.

— Le monde à sauver ? »

Un léger sarcasme. Elle n’en tint pas compte. « Peut-être participer à son sauvetage, en effet. Et il y a des gens…

— Rafe, par exemple ?

— Rafe. Entre autres, oui. J’ai beaucoup de raisons de vivre, Tom.

— Je ne parlais pas de mourir. »

J’espère que non.

Mais de quoi, alors ?

Quelqu’un lui avait-il fait une offre de ce genre ?

Trop bizarre, songea-t-elle. Vraiment trop bizarre. « Je resterais ici », assura-t-elle d’un ton ferme.

Tom la regarda longuement. Elle devina qu’il soupesait ses paroles, les examinait, les évaluait. Il finit par hocher la tête. « Oui, sans doute.

— C’est la mauvaise réponse ?

— Non… pas vraiment.

— Mais ce n’est pas la tienne. »

Il sourit. « Non. »

Elle se leva. « Redis-le-moi. Avant que je parte. Redis-moi que tout va bien pour toi. »

Il la raccompagna à la porte. « Tout va bien. Je m’absente juste quelque temps.

— Tu es sérieux ?

— Très sérieux. »

Elle le dévisagea. Il cachait quelque chose, mais pensait ce qu’il venait de dire. Si Barbara sentit sa peur refluer un peu – il n’était pas suicidaire –, un petit noyau d’angoisse resta néanmoins fermement ancré en elle, parce que, de toute évidence, quelque chose s’était emparé de Tom… une vague étrange l’emmenait hors de portée.

Peut-être pour toujours.

Il lui toucha timidement le bras. Elle accepta le geste et ils s’embrassèrent. Le plus difficile fut de se souvenir à quel point elle avait aimé qu’il la serre dans ses bras. Combien cela lui manquait.

« N’oublie pas de nourrir le chat, lui dit-elle.

— Je n’en ai pas.

— Le chien, alors ? Quand j’ai regardé par la fenêtre, j’ai cru voir…

— Tu as dû te tromper. »

Son premier véritable mensonge, songea Barbara. Il n’avait jamais été doué pour cela.

Dans le coin du salon, son téléviseur s’alluma… apparemment de lui-même. Elle supposa qu’il l’avait branché sur une minuterie.

« Tu ferais mieux de partir, indiqua-t-il.

— Eh bien, qu’est-ce que je peux dire ? »

Il la serra juste un peu plus fort. « Je pense qu’on peut juste se dire au revoir. »

6

Tom Winter se réveilla frais et dispos pour la dernière journée des années 1980 qu’il comptait supporter.

Il lui vint à l’esprit qu’il quittait cette décennie avec juste un peu d’avance. Quelques mois plus tard, au 1er janvier, le couperet tomberait et les masses entreraient avec des hourras dans les années 1990. C’était une espèce d’exode collectif, les rats abandonnant le navire en perdition de la décennie actuelle au profit des eaux infestées de requins de la suivante. Tom ne se comportait pas différemment. Juste avec davantage de prudence.

En supposant, bien entendu, que les insectes mécaniques le laissent partir.

Mais il n’avait plus peur des insectes mécaniques.

Il se doucha, s’habilla, se prépara un copieux repas dans la cuisine. C’était une belle journée de début d’été. La brise qui entrait par la porte à moustiquaire était juste assez rafraîchissante, le ciel juste assez bleu pour promettre un après-midi nonchalant. Lorsqu’il éteignit la cafetière électrique, il entendit un pivert tambouriner sur un des grands arbres à l’arrière. Une agréable odeur de pin, de cèdre et d’herbe coupée. Il avait tondu la pelouse la veille.

C’était presque trop joli pour s’en aller. Presque.

Il n’avait plus vraiment peur des insectes mécaniques, qui ne le craignaient pas eux-mêmes. La familiarité s’était installée des deux côtés. Il en voyait justement un – parmi les plus petits, pas plus gros que l’ongle du pouce – en train de longer la lézarde à la jonction du carrelage et du mur. Il se pencha, vaguement curieux, pour l’observer au travail. On aurait dit un mille-pattes composé d’agate, d’émeraude et de rubis… une décoration de Noël miniature. La chose repéra un fragment de pain grillé, s’en approcha et l’effleura d’une de ses antennes filiformes. La miette disparut. Vaporisée ou ingérée d’une manière ou d’une autre : Tom n’en savait rien.

Il ramassa avec précaution l’insecte mécanique qu’il posa délicatement au creux de sa paume.

La chose cessa tout mouvement à son contact. Tom ressentit malgré tout une espèce de fourmillement tiède sur sa peau. Elle ressemblait pour lui à un de ces bijoux qu’on trouve dans ces boutiques au bord des routes de l’Arizona profond : à une boucle d’oreille ou à un bouton de manchette.

Il la reposa sur le comptoir de la cuisine. Au bout d’un moment, elle se redressa et déguerpit pour aller reprendre son travail là où Tom l’avait interrompu.

Quelques nuits auparavant, les insectes mécaniques s’étaient glissés à l’intérieur de son petit téléviseur Sony pour le modifier et le reconstruire. Tom but un peu de café en passant dans le salon pour allumer l’appareil, mais ne vit qu’un bout du « Today Show » – trente secondes sur une quasi-collision au-dessus de l’aéroport international de Chicago – avant que l’image disparaisse. L’écran prit une sinistre couleur bleu phosphorescent, sur laquelle apparurent des lettres blanches.

AIDE-NOUS TOM WINTER, lui disait le téléviseur.

Il l’éteignit et sortit de la pièce.

La veille, le téléviseur avait failli attirer l’attention de Barbara. Tout comme son « chat », un des insectes mécaniques les plus gros.

D’une certaine manière, il était reconnaissant à son ex-épouse d’avoir vu cela. L’idée lui trottait toujours dans la tête, parfois irrésistible, qu’il avait franchi les frontières de la folie complète, ou au minimum d’une folie confinée aux limites de la propriété, d’une démence focale. Sauf que Barbara avait entraperçu ces phénomènes et qu’il avait dû la faire sortir avant qu’elle en voie davantage, aussi s’agissait-il d’événements authentiques, bien qu’inexplicables.

Barbara n’aurait pas compris. Non, ce n’était pas le bon terme… Tom ne pouvait dire que lui-même comprenait ces événements : d’énormes mystères subsistaient. Mais il les acceptait.

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