Ben Winters - J-77

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La fin du monde ? Elle arrive. Dans 77 jours maintenant, l’astéroïde 2011GV
va s’écraser sur Terre, quelque part en Indonésie, et c’en sera fini de l’humanité.
Plutôt que de se lever le matin pour aller travailler, les Américains – et on les comprend – préfèrent concrétiser d’urgence la liste des 100 choses qu’ils ont envie de faire avant de mourir avec, évidemment, tous les excès que cela implique. Pourtant, il reste un homme, un seul, bien décidé à faire son job jusqu’au bout : Hank Palace, ancien flic de la police de Concord.
Déterminé à retrouver Brett Cavatone, le mari de sa nounou qui a mystérieusement disparu, Hank se lance dans une quête désespérée, et rien ne semble pouvoir l’arrêter. Mais son courage et sa droiture suffiront-ils ? Car rien n’est simple dans un pays livré à une anarchie sans nom, où l’électricité et les télécommunications ont rendu l’âme, où les pillages sont quotidiens et qui pourtant est synonyme de terre promise pour des milliers de personnes qui tentent de fuir la zone d’impact…

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Ça me rappelle quelque chose, cette histoire d’abattoir. Je me lève pour faire un peu les cent pas dans la cuisine sombre, espérant stimuler ainsi ma mémoire. D’après la date portée dans le dossier, cela s’est passé il y a deux ans et demi. J’ai dû en lire le récit dans le Monitor , à moins que nous ayons étudié le cas à l’école de police. Un crime d’un genre intéressant, une catégorie de motivations inhabituelle dans cette partie-ci du monde : la provocation politique, des étudiants en cagoule et foulards tie-and-die , posant des caméras vidéo.

Houdini murmure dans son sommeil et grogne un peu. Je bois une petite gorgée de mon thé. Il est froid. Je reprends le dossier, lis les noms des personnes appréhendées, dont toutes ont été condamnées pour effraction, plus activité criminelle pour d’eux d’entre elles. Marcus Norman, Julia Stone, Annabelle Demetrios, Frank Cignal.

Je relis ces noms, les scrute en tambourinant du bout des doigts. Pourquoi le dossier de l’O. Cavatone comprend-il un rapport détaillé sur cette affaire-là en particulier, pourquoi un paragraphe entier sur l’arrestation, alors qu’il a dû en mener à bien des centaines au cours de ses vingt-six ans de carrière ?

Il s’avère que la réponse n’est pas difficile à trouver. De fait, elle est surlignée – littéralement surlignée, au Stabilo, à la page suivante.

« Les charges contre les suspects ont été annulées, l’O. Cavatone ayant omis à plusieurs occasions d’apporter un témoignage approprié. »

L’incident Blue Moon est le dernier du dossier Brett Cavatone. Ensuite, plus rien : pas d’informations sur son départ, aucun rapport sur une mise à pied ou une retraite anticipée. Le reste de l’histoire, je le connais déjà, plus ou moins : Brett quitte la police d’État quelques mois plus tard, à l’âge de trente ans, et s’en va travailler dans la pizzeria de son beau-père. Après quoi, il y a trois jours de cela, il disparaît.

Je me lève et m’étire, le corps entier endolori jusqu’aux os. Mon corps réclame du sommeil à grands cris – du sommeil ou du café. J’ai un battement sourd dans la tempe, et c’est seulement en élevant un doigt vers le petit creux sous mon œil que je me rappelle avoir été attaqué à coups d’agrafeuse plus tôt dans la journée. Je déplace doucement Houdini pour m’allonger à côté de lui dans la pénombre, mais quelques minutes plus tard je suis à nouveau debout, en train de rouvrir le dossier, pour le relire, encore et encore, incapable de m’arrêter : le désir obsessionnel de découvrir quelque chose parle en moi comme les oiseaux du matin, ou comme une bande de gamins désobéissants.

* * *

« Je vais prendre le homard thermidor, déclare l’inspecteur Culverson.

— Y en a pas, réplique Ruth-Ann avec un soupir appuyé.

— Le coq au vin ?

— Non plus.

— Vous plaisantez.

— Désolée. »

Nous sommes en milieu de matinée le lendemain, un vendredi, et Culverson et Ruth-Ann se livrent à ce badinage que je trouve amusant d’habitude, mais aujourd’hui je tambourine des doigts sur la banquette et je me tortille avec impatience pendant qu’ils font leur numéro tous les deux. L’inspecteur McGully n’est pas encore arrivé, mais ça ne fait rien, c’est l’avis de Culverson que je veux.

« Bon, dis-je aussitôt que Ruth-Ann a tourné les talons pour regagner sa cuisine. Tiens, regarde. »

Je fais glisser le dossier vers lui. Pas tout, juste les deux dernières pages.

« Dis-moi ce que tu vois. »

Il déplie lentement ses lunettes. « C’est ton type qui a mis les bouts ? Le copain de ta baby-sitter ?

— Son mari.

— Ah, je croyais qu’ils n’étaient pas mariés.

— Tu veux bien te contenter de regarder ? »

Culverson soulève les pages et les lit en diagonale, ses lunettes perchées sur le bout du nez, pour arriver rapidement à la même conclusion que moi.

« On dirait bien qu’il s’est fait virer.

— Oui.

— Mais que quelqu’un ne veut pas le dire. »

Je souris largement.

« C’est ça ! Exactement.

— Mais qu’est-ce qu’il fabrique, McGully ? s’interroge Culverson en se redressant pour regarder vers la porte.

— Aucune idée, dis-je rapidement en tapotant le dossier. Mais la question est : pourquoi ? Pas vrai ? Pourquoi a-t-on viré ce mec ? D’accord, il ne se présente pas pour faire sa déposition.

— Bon. Mais on ne vire pas quelqu’un pour ça.

— Bon. » Une pause. Je respire à fond. « Mais s’il n’avait pas été en mesure d’y aller ?

— Comment ça ? Tu penses qu’il était alcoolo ? »

Ruth-Ann arrive avec deux bols de bouillie d’avoine.

« Le homard thermidor, dit-elle en en posant un devant moi. Et le coq au vin, ajoute-t-elle en donnant le sien à Culverson.

— Non, dis-je une fois qu’elle a tourné le dos. Non, pas alcoolo.

— Écoute, Stretch, si tu as eu une illumination et que tu veux la partager avec moi, ne tourne pas autour du pot. » Il coince sa serviette dans le col de sa chemise et l’étale sur son torse comme une serviette à homard. « Tu n’es peut-être pas au courant, mais la vie est courte.

— C’est Brett qui a inventé les noms des spécialités maison.

— Hein ?

— À la pizzeria. Rocky me l’a dit – Rocky c’est le boss, le beau-père. Il m’a dit ça. Brett quitte les troopers après son histoire à la ferme laitière, il va bosser dans le restau de son beau-père, et un de ses premiers boulots est de trouver des noms pour les spécialités. Il donne à toutes des noms de filles figurant dans des classiques du rock. Layla : un prénom rare et particulier. Hazel : rare et particulier. Sally Simpson : rare et particulier. Et puis… Julia. »

Il regarde mon doigt pointé, que j’ai posé sur le dossier, sur la liste des suspects. Marcus Norman, Julia Stone, Annabelle Demetrios, Frank Cignal.

« Palace.

— Sur tous les noms de filles qu’on trouve dans toutes les chansons du monde ?

— Palace !

— Et même, sur tous les noms de filles qu’on trouve dans les chansons des Beatles ? Pourquoi choisir Julia ? » Je tape du bout du doigt sur la page. « Pourquoi, à moins d’avoir une femme en tête ?

— Je ne suis pas très “Beatles”, me répond Culverson en touillant du miel dans son avoine. Tu n’aurais pas plutôt des indices liés à Earth, Wind and Fire ?

— Allez, quoi, Culverson.

— Je te taquine.

— Je sais. Mais tu crois que ça se tient ?

— Franchement ? Non. » Il me décoche un grand sourire. « Tu es parti te promener, mon jeune ami. Tu t’es tellement éloigné des preuves disponibles que tu as beau être une grande perche, je ne te vois même plus à l’horizon. »

Je croise les bras.

« Peut-être. N’empêche que j’ai raison.

— C’est possible. »

Culverson est l’être vivant que je connais depuis le plus longtemps, excepté ma sœur. Il y a longtemps, quand j’étais encore enfant, c’est lui qui a élucidé le meurtre de ma mère.

« Et, oh, tu sais quoi ? ajoute-t-il. Le monde est sur le point de sauter. Alors, fais-toi plaisir. Tu as une dernière adresse connue pour la jeune Julia ?

— Oui, dis-je en tapant de nouveau du doigt sur le dossier. Durham.

— Durham ?

— Oui. Au moment de l’incident, elle était en troisième année à l’université du New Hampshire. À Durham.

— Donc, sa dernière adresse connue se trouve en République libre. Tu serais prêt à aller faire du porte-à-porte là-bas ?

— Non. Enfin, peut-être. » Je crispe la mâchoire, dents serrées. Le plus dur est devant moi. « En fait, je connais quelqu’un qui pourrait nous aider. »

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