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Ben Winters: Dernier meurtre avant la fin du monde

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Ben Winters Dernier meurtre avant la fin du monde

Dernier meurtre avant la fin du monde: краткое содержание, описание и аннотация

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À quoi bon tenter de résoudre un meurtre quand tout le monde va mourir ? Concord, New Hamsphire. Hank Palace est ce qu’on appelle un flic obstiné. Confronté à une banale affaire de suicide, il refuse de s’en tenir à l’évidence et, certain qu’il a affaire à un meurtre, poursuit inlassablement son enquête. Hank sait pourtant qu’elle n’a pas grand intérêt puisque, dans six mois il sera mort. Comme tous les habitants de Concord. Et comme tout le monde aux États-Unis et sur Terre. Dans six mois en effet, notre planète aura cessé d’exister, percutée de plein fouet par 2011GV , un astéroïde de six kilomètres de long qui la réduira en cendres. Aussi chacun, désormais, se prépare-t-il au pire à sa façon. Dans cette ambiance pré-apocalyptique, où les marchés financiers se sont écroulés, où la plupart des employés ont abandonné leur travail, où des dizaines de personnes se livrent à tous les excès possibles alors que d’autres mettent fin à leurs jours, Hank, envers et contre tous, s’accroche. Il a un boulot à terminer. Et rien, même l’apocalypse, ne pourra l’empêcher de résoudre son affaire. Sans jamais se départir d’un prodigieux sens de l’intrigue et du suspens, Ben H Winters nous y propose une vision douloureusement convaincante d’un monde proche de l’agonie. Le lecteur est tiraillé par cette interrogation lancinante : que ferions nous, que ferions nous réellement si nos jours étaient comptés.

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Ben H. Winters

DERNIER MEURTRE

AVANT LA FIN DU MONDE

Traduit de l’anglais (États-Unis)

par Valérie Le Plouhinec

À Andrew Winters, des Winters de Concord

« Même aux yeux de Voltaire, pourtant rationaliste s’il en était, un suicide purement rationnel était chose prodigieuse, voire quelque peu grotesque, à l’instar d’une comète ou d’un mouton à deux têtes. »

A. Alvarez, Le Dieu sauvage : essai sur le suicide .

« And there’s a slow,
slow train comin’,
up around the bend. »

Bob Dylan, Slow Train

Première partie

La ville des pendus

Mardi 20 mars

Ascension droite : 19 02 54,4

Déclinaison : – 34 11 39

Élongation : 78.0

Delta : 3,195 ua

1

J’observe fixement l’agent d’assurances qui me regarde de même, deux yeux froids et gris derrière des montures en écaille à l’ancienne, et il me vient cette sensation horrible et grisante à la fois, celle qui dit : nom de Dieu, c’est bien réel tout ça, et je ne suis pas sûr d’être prêt, vraiment pas.

Je plisse les paupières, trouve un meilleur appui et bascule en avant, accroupi sur mes talons, pour l’étudier de plus près. Les yeux et les lunettes, le menton fuyant et les tempes dégarnies, la fine ceinture noire nouée et serrée sous le maxillaire.

C’est bien réel. Vraiment ? Je n’en jurerais pas.

J’inspire à fond et je me force à me concentrer, à oublier tout ce qui n’est pas le corps, oublier le sol crasseux et le son aigrelet du rock’n’roll d’ascenseur diffusé par des haut-parleurs minables au plafond.

L’odeur me tue : un remugle envahissant et profondément désagréable, comme si on avait déversé de l’huile de friture dans une écurie. Il existe encore dans ce monde un certain nombre de métiers qui sont accomplis avec efficacité et diligence, mais le nettoyage nocturne des toilettes de fast-foods ouverts 24 heures sur 24 n’en fait pas partie. La preuve : l’assureur était effondré là-dedans depuis plusieurs heures, coincé entre le siège et le mur vert terne de la cabine, lorsque l’agent Michelson est entré par hasard, poussé par un besoin naturel, et l’a découvert.

Michelson a lancé son appel radio sous le code 10-54S (décès prématuré, suicide), ce qui semble adapté à la situation. Une chose que j’ai apprise ces derniers mois, que nous avons tous apprise, c’est que les suicidés par pendaison sont rarement retrouvés suspendus à un lustre ou à une poutre, comme dans les films. S’ils sont sérieux – et de nos jours, tout le monde l’est –, les candidats au suicide se pendent à un bouton de porte, ou à une patère, ou, comme l’a apparemment fait cet assureur, à cette barre horizontale qui équipe les toilettes pour handicapés. Ensuite, il leur suffit de se pencher en avant et de laisser leur poids faire le travail, serrer le nœud, comprimer les voies aériennes.

Je me penche encore en avant, modifie ma position sur mes jambes pliées et tâche de trouver le moyen de partager confortablement l’espace avec l’assureur, sans tomber ni laisser des empreintes digitales sur toute la scène. J’ai eu neuf cas comme celui-ci depuis trois mois et demi que je suis inspecteur, et je ne m’y fais toujours pas, à ce que la mort par asphyxie fait à un visage : les yeux figés dans une expression d’horreur, striés de fils d’araignée rouges, sanglants ; la langue, sortie et tirée sur un côté ; les lèvres, enflées et violacées sur leur pourtour.

Je ferme les yeux, me masse les paupières, les doigts repliés, et regarde de nouveau, en essayant de me figurer à quoi ressemblait l’assureur dans la vie. Il n’était pas beau, cela se voit tout de suite. Le visage est rondouillard, les proportions juste un peu mal fichues : menton trop petit, nez trop gros, yeux en boutons de bottine derrière les verres épais.

Ce qui apparaît, c’est que l’assureur s’est tué à l’aide d’une longue ceinture noire. Il en a noué un bout à la barre métallique et a façonné avec l’autre le nœud coulant qui maintenant s’enfonce violemment dans sa pomme d’Adam.

– Salut, petit. C’est qui, le copain ?

– Peter Anthony Zell, dis-je à mi-voix.

Relevant la tête, je regarde par-dessus mon épaule Dotseth, qui vient d’ouvrir la porte de la cabine et me toise avec un grand sourire, une coquette écharpe écossaise au cou, un gobelet de café McDonald’s fumant à la main.

– Individu de sexe masculin, blanc. Trente-huit ans. Travaillait dans les assurances.

– Et laissez-moi deviner, enchaîne Dotseth. Dévoré par un requin. Oh, attendez, non : suicide. C’est un suicide ?

– On dirait bien.

– Quelle surprise ! Je n’en reviens pas.

Denny Dotseth est assistant-procureur général. C’est un vieux de la vieille aux cheveux argentés, au visage large et chaleureux.

– Oh, dites, désolé, Hank. Vous vouliez un café ?

– Non, merci, monsieur.

Je lui fais un rapport sur ce que m’a appris le portefeuille en similicuir noir trouvé dans la poche revolver de la victime. Zell bossait pour une boîte appelée Merrimack Life and Fire, sise dans l’immeuble Water West, qui donne sur Eagle Square. Un petit paquet de tickets de cinéma usagés, datant tous de ces trois derniers mois, indique un goût prononcé pour les aventures adolescentes : le revival Seigneur des Anneaux ; deux épisodes de la série de SF Pâles lueurs au loin ; le machin « DC Comics vs Marvel » à l’IMAX de Hooksett. Pas trace d’une famille, pas une photo dans le portefeuille. Quatre-vingt-cinq dollars en billets de cinq et de dix. Et un permis de conduire, avec une adresse d’ici, en ville : 14 Matthew Street Extension, South Concord.

– Bien sûr. Je connais ce quartier. Y a quelques belles baraques par là-bas. Rolly Lewis habite dans le coin.

– Et il s’est fait cogner.

– Rolly ?

– La victime. Regardez. (Je me retourne vers le visage distordu de l’assureur pour désigner une série d’hématomes jaunissants, sur le haut de la joue droite.) Quelqu’un lui en a collé une bonne.

– Holà, oui. En effet.

Dotseth bâille et boit une gorgée de café. La législation du New Hampshire a décidé il y a un bout de temps qu’un représentant du ministère public devait être appelé chaque fois qu’un cadavre était découvert, afin que l’accusation ait la main sur l’affaire dès le départ si jamais une enquête pour meurtre était ouverte. À la mi-janvier, cette exigence a été levée car jugée excessivement onéreuse, étant donné les circonstances inhabituelles dans lesquelles nous vivons : Dotseth et ses collègues sillonnaient tout l’État pour aller simplement se poser comme des corbeaux sur des scènes de crimes qui n’en étaient pas du tout. Depuis, il revient à l’enquêteur en place de décider s’il convoque un assistant-procureur général sur un 10-54S. Pour ma part, je le fais en général.

– Alors, à part ça, quoi de neuf ? me demande Dotseth. Toujours fan de squash ?

– Je ne joue pas au squash, monsieur.

Je ne l’écoute que d’une oreille, les yeux rivés sur le mort.

– Ah bon ? Je confonds avec qui, alors ?

Je me tapote le menton. Zell était petit, peut-être un mètre soixante-dix ; râblé, la taille épaisse. Nom de Dieu , me dis-je de nouveau, car quelque chose ne va pas dans ce corps, ce cadavre, ce suicide présumé en particulier, et j’essaie de déterminer quoi.

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