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Ben Winters: Dernier meurtre avant la fin du monde

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Ben Winters Dernier meurtre avant la fin du monde

Dernier meurtre avant la fin du monde: краткое содержание, описание и аннотация

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À quoi bon tenter de résoudre un meurtre quand tout le monde va mourir ? Concord, New Hamsphire. Hank Palace est ce qu’on appelle un flic obstiné. Confronté à une banale affaire de suicide, il refuse de s’en tenir à l’évidence et, certain qu’il a affaire à un meurtre, poursuit inlassablement son enquête. Hank sait pourtant qu’elle n’a pas grand intérêt puisque, dans six mois il sera mort. Comme tous les habitants de Concord. Et comme tout le monde aux États-Unis et sur Terre. Dans six mois en effet, notre planète aura cessé d’exister, percutée de plein fouet par 2011GV , un astéroïde de six kilomètres de long qui la réduira en cendres. Aussi chacun, désormais, se prépare-t-il au pire à sa façon. Dans cette ambiance pré-apocalyptique, où les marchés financiers se sont écroulés, où la plupart des employés ont abandonné leur travail, où des dizaines de personnes se livrent à tous les excès possibles alors que d’autres mettent fin à leurs jours, Hank, envers et contre tous, s’accroche. Il a un boulot à terminer. Et rien, même l’apocalypse, ne pourra l’empêcher de résoudre son affaire. Sans jamais se départir d’un prodigieux sens de l’intrigue et du suspens, Ben H Winters nous y propose une vision douloureusement convaincante d’un monde proche de l’agonie. Le lecteur est tiraillé par cette interrogation lancinante : que ferions nous, que ferions nous réellement si nos jours étaient comptés.

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– Sans doute pas.

– C’est ça, fait-il en reniflant avant de vider son verre. Sans doute pas.

L’éclairage clignote, Gompers lève la tête, marmonne « allez, allez », et un instant plus tard la lumière retrouve tout son éclat.

– Enfin bon, voilà que je me retrouve avec Peter faisant la même chose que tous les autres, c’est-à-dire expertiser des sinistres, traquer les dossiers bidon, les demandes d’indemnisation douteuses. Ça paraît dingue, mais c’est l’obsession de la maison mère, en ce moment : la prévention des fraudes. Ils ne pensent qu’à protéger le bilan financier. Beaucoup de PDG ont pris leur fric et se sont envolés, vous savez, ils sont aux Bermudes ou à Antigua en ce moment, quand ils ne sont pas en train de se creuser un bunker. Mais pas le nôtre. De vous à moi, il croit qu’il va acheter son ticket pour le paradis quand la fin arrivera. C’est l’impression que j’ai, en tout cas.

Je ne ris pas. Je tapote mon cahier du bout de mon stylo en tâchant de donner un sens à toutes ces informations, à établir une chronologie dans ma tête.

– Et elle, vous pensez que je pourrais lui parler ?

– Qui ça ?

– La femme dont vous m’avez parlé. (Un coup d’œil sur mes notes.) Theresa.

Gompers incline la tête, et à mesure qu’il me répond sa voix s’amenuise jusqu’à n’être plus qu’un murmure.

– Oh, elle est partie depuis longtemps, inspecteur. Elle est à La Nouvelle-Orléans, je crois. Beaucoup de jeunes s’en vont là-bas. Ma fille y est aussi, en fait. (Son regard repart s’égarer du côté de la fenêtre.) Y a-t-il autre chose que vous vouliez savoir ?

Je contemple le cahier bleu, couvert de mes pattes de mouche. Alors ? Que peut-il encore m’apprendre ?

– Et les amitiés ? M. Zell avait-il des amis ?

Gompers, la tête toujours penchée, fait saillir sa lèvre inférieure.

– Euh… Un. Enfin je ne sais pas ce qu’il était, je suppose que c’était un ami. Grand et gros, avec des bras énormes. Une fois ou deux l’été dernier, j’ai vu Zell déjeuner avec lui, au Works, au coin de la rue.

– Un grand costaud, vous dites ?

– J’ai dit grand et gros, mais oui, c’est ça. Je m’en souviens parce que, premièrement, on ne voyait jamais Peter déjeuner à l’extérieur, alors c’était déjà inhabituel en soi. Et deuxièmement, Peter était tellement petit que ces deux-là ensemble, c’était quelque chose à voir, vous imaginez ?

– Vous savez comment il s’appelle ?

– Le gros ? Non. Je ne lui ai même pas parlé.

Je décroise et recroise les jambes en m’efforçant de trouver la bonne question, de penser à ce que je dois demander, à ce que j’ai encore besoin de savoir.

– Monsieur, savez-vous où Peter a récolté ses bleus ?

– Comment ça ?

– Sous l’œil ?

– Ah, oui. Oui, il a dit qu’il était tombé dans un escalier. Il y a quinze jours de ça, environ. Enfin, je crois.

– Tombé dans un escalier ?

– C’est ce qu’il a dit.

– D’accord.

Je le note. Je commence à entrevoir vaguement les contours de mon enquête, et je sens des petites décharges d’adrénaline me remonter dans la jambe droite et la faire tressauter légèrement, là où elle est croisée sur la gauche.

– Dernière question, monsieur Gompers. Savez-vous si M. Zell avait des ennemis ?

Gompers se masse la mâchoire avec le talon de la main, ses yeux faisant lentement le point.

– Des ennemis, vous dites ? Vous ne pensez quand même pas qu’on l’a tué ?

– Hum. Peut-être. Sans doute pas. (Je referme mon cahier bleu d’un coup sec et me lève.) Puis-je voir son poste de travail, je vous prie ?

* * *

La décharge d’adrénaline qui a fait tressaillir ma jambe pendant l’entretien avec Gompers s’est propagée dans tout mon corps, et elle s’y attarde, filant dans mes veines, m’emplissant d’une étrange faim électrique.

Je suis policier, ce que j’ai toujours voulu être. Pendant seize mois, j’ai été agent de patrouille, presque exclusivement de nuit, presque exclusivement dans le secteur 1, arpentant Loudon Road, entre le supermarché Walmart à un bout et le pont autoroutier à l’autre. Seize mois passés à surveiller mes sept kilomètres, dans un sens puis dans l’autre, de vingt heures à quatre heures, à stopper des bagarres, disperser des ivrognes, embarquer des clodos et des schizophrènes sur le parking du Market Basket.

J’adorais ça. Même l’été dernier, j’adorais encore ça, quand les choses ont commencé à devenir bizarres, quand les temps ont changé, et puis à l’automne, le travail est régulièrement devenu de plus en plus dur et de plus en plus bizarre, et j’adorais toujours ça.

Depuis ma promotion, en revanche, je me suis senti comme englué dans une frustration difficile à cerner, une sorte d’insatisfaction, une impression de malchance, de mauvais timing : j’avais enfin décroché le poste que je désirais et attendais depuis toujours, et il me décevait, ou bien c’est moi qui n’étais pas à la hauteur.

Et voilà que maintenant, aujourd’hui, je l’éprouve enfin, cette sensation électrisante qui me picote par intermittence là où bat mon pouls, et je me dis nom de Dieu, c’est peut-être enfin ça. Peut-être bien.

* * *

– Mais qu’est-ce que vous cherchez, en fin de compte ?

C’est une accusation plus qu’une question. Je me détourne de ma tâche – à savoir fouiller méthodiquement les tiroirs du bureau de Peter Zell –, et je tombe sur une femme chauve en jupe droite noire et chemisier blanc. C’est celle que j’ai vue au McDo. Celle qui s’est approchée des portes, puis a tourné les talons pour se fondre dans le parking et disparaître à ma vue. Je reconnais son teint pâle et ses yeux très noirs, même si ce matin elle portait un bonnet de laine rouge et qu’à présent elle est tête nue, son crâne lisse et blanc renvoyant la lumière crue des plafonniers de Merrimack Life and Fire.

– Je cherche des preuves, madame. Une enquête de routine. Inspecteur Henry Palace, de la PJ de Concord.

– Des preuves de quoi, au juste ? Gompers dit que Peter s’est suicidé.

Elle a un piercing dans le nez, à une narine : une simple petite boule dorée, discrète.

Comme je ne réponds pas, elle finit d’entrer dans le bureau confiné pour me regarder travailler. Elle est jolie, cette femme : petite, bien faite et pleine d’assurance. Elle a peut-être vingt-quatre, vingt-cinq ans. Je me demande ce que Peter Zell pensait d’elle.

– Bon, lâche-t-elle au bout d’une trentaine de secondes. Gompers m’a dit de venir voir si vous aviez besoin de quoi que ce soit. Il vous faut quelque chose ?

– Non, je vous remercie.

Elle regarde, par-dessus mon épaule, mes doigts qui farfouillent dans les tiroirs du mort.

– Pardon, qu’est-ce que vous cherchez, déjà ?

– Je ne sais pas encore. Le cours d’une enquête ne se détermine pas à l’avance. Chaque information mène à la suivante.

– Ah oui, c’est comme ça ? (Quand cette jeune femme hausse les sourcils, cela crée des plis délicats sur son front.) On dirait que vous citez un manuel.

– Hum !

Je garde une expression neutre. À vrai dire, c’est bien une citation directe : Farley et Leonard, L’Enquête criminelle , introduction au chapitre six.

– En fait, j’ai quelque chose à vous demander, dis-je en indiquant l’écran de Zell, qui est retourné face au mur. Qu’est-ce qui se passe avec les ordinateurs, ici ?

– Nous sommes repassés au tout papier en novembre, m’explique-t-elle avec un petit geste de dépit. Nous avions un système en réseau, qui nous permettait de partager nos dossiers avec le siège et toutes les branches régionales, mais il est devenu tellement lent et casse-pieds que la société fonctionne désormais entièrement hors connexion.

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