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Ben Winters: Dernier meurtre avant la fin du monde

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Ben Winters Dernier meurtre avant la fin du monde

Dernier meurtre avant la fin du monde: краткое содержание, описание и аннотация

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À quoi bon tenter de résoudre un meurtre quand tout le monde va mourir ? Concord, New Hamsphire. Hank Palace est ce qu’on appelle un flic obstiné. Confronté à une banale affaire de suicide, il refuse de s’en tenir à l’évidence et, certain qu’il a affaire à un meurtre, poursuit inlassablement son enquête. Hank sait pourtant qu’elle n’a pas grand intérêt puisque, dans six mois il sera mort. Comme tous les habitants de Concord. Et comme tout le monde aux États-Unis et sur Terre. Dans six mois en effet, notre planète aura cessé d’exister, percutée de plein fouet par 2011GV , un astéroïde de six kilomètres de long qui la réduira en cendres. Aussi chacun, désormais, se prépare-t-il au pire à sa façon. Dans cette ambiance pré-apocalyptique, où les marchés financiers se sont écroulés, où la plupart des employés ont abandonné leur travail, où des dizaines de personnes se livrent à tous les excès possibles alors que d’autres mettent fin à leurs jours, Hank, envers et contre tous, s’accroche. Il a un boulot à terminer. Et rien, même l’apocalypse, ne pourra l’empêcher de résoudre son affaire. Sans jamais se départir d’un prodigieux sens de l’intrigue et du suspens, Ben H Winters nous y propose une vision douloureusement convaincante d’un monde proche de l’agonie. Le lecteur est tiraillé par cette interrogation lancinante : que ferions nous, que ferions nous réellement si nos jours étaient comptés.

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– Je vois.

Internet, dans son ensemble, rame de plus en plus dans la vallée de Merrimack depuis la fin janvier ; un relais, dans le sud du Vermont, a été attaqué par on ne sait quel collectif anarchiste aux motivations obscures, et on n’a pas trouvé les ressources pour le réparer.

La femme reste plantée là à m’observer.

– Donc, excusez-moi… vous êtes l’assistante de direction de M. Gompers, c’est bien ça ?

Elle lève les yeux au ciel.

– Je vous en prie ! Secrétaire.

– Et comment vous appelez-vous ?

Elle marque une pause, juste le temps de me faire comprendre qu’elle sent qu’elle pourrait, si elle le désirait, garder cette information pour elle-même, puis me répond.

– Eddes. Naomi Eddes.

Naomi Eddes. Je remarque en fait qu’elle n’est pas complètement chauve, pas tout à fait. Son crâne est couvert d’un délicat duvet blond, translucide, qui paraît doux et lisse et adorable, un peu comme une élégante moquette pour maison de poupée.

– Vous voulez bien que je vous pose quelques questions, mademoiselle Eddes ?

Elle ne répond pas, mais ne sort pas non plus ; elle reste là, à me toiser sans ciller pendant que je me lance. Elle travaille ici depuis quatre ans. Oui, M. Zell faisait déjà partie du personnel à son arrivée. Non, elle ne le connaissait pas bien. Elle confirme le portrait général que m’a dressé Gompers de sa personnalité : calme, travailleur, mal à l’aise en société – bien qu’elle emploie le terme maladroit , en français, ce que j’apprécie. Elle se souvient de l’incident d’Halloween, lors duquel Peter s’est emporté contre Theresa de la compta, mais ne se rappelle pas qu’il ait été absent pendant plus d’une semaine ensuite.

– Quoique, pour être tout à fait franche, je ne suis pas sûre que j’aurais remarqué son absence, précise-t-elle. Comme je vous l’ai dit, nous n’étions pas très proches.

Son expression s’adoucit, et pendant une fraction de seconde je pourrais jurer qu’elle ravale des larmes, mais ce n’est qu’une fraction de seconde, après quoi son expression ferme et impassible se recompose.

– Il était très gentil, cela dit. C’était quelqu’un de vraiment chouette.

– Diriez-vous qu’il était déprimé ?

– Déprimé ? répète-t-elle avec l’ombre d’un sourire ironique. Est-ce que nous ne le sommes pas tous, inspecteur ? Sous le poids de cette insoutenable immanence ? Vous n’êtes pas déprimé, vous ?

Je ne réponds pas, mais j’apprécie son choix de mots, cette insoutenable immanence . C’est mieux que le « cette folie » de Gompers, mieux que la « grosse boulette » de McGully.

– Et auriez-vous par hasard remarqué, mademoiselle Eddes, à quelle heure M. Zell est parti du bureau hier, ou avec qui ?

– Non, me répond-elle d’une voix plus basse d’une demi-octave, le menton rentré dans le cou. Je n’ai pas remarqué à quelle heure il est parti hier, ni avec qui.

Je suis désarçonné pendant un instant, et le temps que je me rende compte que son intonation soudain pseudo-sérieuse était une taquinerie, elle a repris sa voix normale.

– Moi-même, je suis partie en avance, en fait, vers quinze heures. Nous avons des horaires assez libres, en ce moment. En tout cas, Peter était encore ici à ce moment-là. Je me souviens de lui avoir fait au revoir de la main.

Il me vient soudain une image mentale très nette de Peter Zell, à quinze heures hier, regardant partir la belle secrétaire pleine d’assurance de son patron. Elle lui adresse un geste amical mais indifférent, et mon Zell hoche nerveusement la tête, penché sur son bureau, en remontant ses lunettes sur son nez.

– Et maintenant, si vous voulez bien m’excuser, me dit-elle abruptement, j’ai du travail.

– Je vous en prie, réponds-je poliment tout en pensant : Je ne t’ai pas demandé d’entrer. Je ne t’ai pas demandé de rester. Oh, mademoiselle Eddes ? Encore une chose. Que faisiez-vous au McDonald’s ce matin, quand le corps a été découvert ?

J’ai beau manquer d’expérience, la question semble troubler Mlle Eddes – elle détourne les yeux, et une trace de rougeur danse sur ses joues –, mais elle se ressaisit aussitôt et sourit.

– Ce que je faisais ? J’y vais tout le temps.

– Au McDonald’s de Main Street ?

– Presque tous les matins. Bien sûr. Pour prendre un café.

– Il y a beaucoup d’endroits plus proches d’ici, pour prendre un café.

– Le leur est bon.

– Alors pourquoi n’êtes-vous pas entrée ?

– Parce que… parce que je me suis rendu compte au dernier moment que j’avais oublié mon portefeuille.

Je croise les bras et me grandis de toute ma hauteur.

– C’est bien vrai, ça, mademoiselle Eddes ?

Elle aussi croise les bras, se grandit comme moi, lève la tête pour croiser mon regard.

– Et vous, c’est bien vrai que vous menez une enquête de routine ?

Sur ce, je la regarde s’en aller.

* * *

– C’est sur la demi-portion que vous posez des questions, c’est bien ça ?

– Pardon ?

Le vieux vigile est toujours exactement là où je l’ai laissé, la chaise tournée face aux ascenseurs, comme s’il était resté figé dans cette position, à attendre, pendant tout le temps que j’ai passé à travailler en haut.

– Celui qui est mort. Vous m’avez dit que vous étiez sur un meurtre, chez Merrimack Life.

– Je vous ai dit que j’enquêtais sur une mort suspecte.

– Pas de problème. Mais c’est bien la demi-portion ? Le type qui ressemblait à un écureuil ? Avec des lunettes ?

– Oui. Il s’appelait Peter Zell. Vous le connaissiez ?

– Ah non. Enfin, je lui disais bonjour bonsoir, comme à tout le monde ici. Vous êtes flic, vous disiez ?

– Inspecteur.

Le visage tanné du vieillard se tord pendant une demi-seconde pour former un rictus, triste cousin éloigné d’un sourire.

– Moi, j’ai fait l’armée de l’air. Le Vietnam. Pendant un moment, en rentrant, j’ai voulu être flic.

– Bah, il n’est jamais trop tard.

Je lui offre la réponse insignifiante qu’utilisait toujours mon père lorsqu’il était confronté à n’importe quelle forme de pessimisme ou de résignation.

– Oui, enfin bon. Si, quand même.

Il a une toux rauque et rajuste sa casquette déglinguée. Un ange passe dans ce hall sinistre, puis il ajoute :

– Donc, hier soir, le minus, quelqu’un est venu le chercher dans un gros pick-up rouge.

– Un pick-up ? Il avait de l’essence ?

Personne n’a plus d’essence, en dehors des flics et de l’armée. L’OPEP a mis fin à ses exportations de pétrole début novembre, le Canada lui a emboîté le pas deux ou trois semaines plus tard, et voilà. Le département de l’Énergie a ouvert la réserve stratégique de carburant le 15 janvier, en imposant un contrôle des prix très strict, et tout le monde a eu de l’essence pendant environ neuf jours, après quoi : fini.

– Pas de l’essence, me dit le vigile. Plutôt de l’huile de friture, à l’odeur.

Je hoche la tête avec ardeur, fais un pas, me lisse la moustache du plat de la main.

– M. Zell est-il monté dans le véhicule de son plein gré, ou non ?

– Eh bien, personne ne l’a poussé, si c’est ce que vous voulez dire. Et je n’ai pas vu d’arme à feu ni rien du genre.

Je sors mon cahier, prépare mon stylo.

– À quoi ressemblait-il ?

– C’était un Ford haute performance, un vieux modèle. Pneus Goodyear dix-huit pouces, pas de chaînes. Il fumait à l’arrière, vous savez, cette vilaine fumée d’huile végétale.

– Très bien. Vous avez relevé un numéro de plaque ?

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