• Пожаловаться

Ben Winters: Dernier meurtre avant la fin du monde

Здесь есть возможность читать онлайн «Ben Winters: Dernier meurtre avant la fin du monde» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2015, ISBN: 978-2-37056-017-9, издательство: Super 8 Éditions, категория: Фантастика и фэнтези / Триллер / Детектив / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Ben Winters Dernier meurtre avant la fin du monde

Dernier meurtre avant la fin du monde: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Dernier meurtre avant la fin du monde»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

À quoi bon tenter de résoudre un meurtre quand tout le monde va mourir ? Concord, New Hamsphire. Hank Palace est ce qu’on appelle un flic obstiné. Confronté à une banale affaire de suicide, il refuse de s’en tenir à l’évidence et, certain qu’il a affaire à un meurtre, poursuit inlassablement son enquête. Hank sait pourtant qu’elle n’a pas grand intérêt puisque, dans six mois il sera mort. Comme tous les habitants de Concord. Et comme tout le monde aux États-Unis et sur Terre. Dans six mois en effet, notre planète aura cessé d’exister, percutée de plein fouet par 2011GV , un astéroïde de six kilomètres de long qui la réduira en cendres. Aussi chacun, désormais, se prépare-t-il au pire à sa façon. Dans cette ambiance pré-apocalyptique, où les marchés financiers se sont écroulés, où la plupart des employés ont abandonné leur travail, où des dizaines de personnes se livrent à tous les excès possibles alors que d’autres mettent fin à leurs jours, Hank, envers et contre tous, s’accroche. Il a un boulot à terminer. Et rien, même l’apocalypse, ne pourra l’empêcher de résoudre son affaire. Sans jamais se départir d’un prodigieux sens de l’intrigue et du suspens, Ben H Winters nous y propose une vision douloureusement convaincante d’un monde proche de l’agonie. Le lecteur est tiraillé par cette interrogation lancinante : que ferions nous, que ferions nous réellement si nos jours étaient comptés.

Ben Winters: другие книги автора


Кто написал Dernier meurtre avant la fin du monde? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

Dernier meurtre avant la fin du monde — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Dernier meurtre avant la fin du monde», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

– Pas du tout.

– Et vous avez observé le conducteur ?

– Eh non. Pouvais pas savoir que j’aurais une raison de le faire. (Il cligne des yeux, amusé, je crois, par mon enthousiasme.) Mais il était costaud. Ça, j’en suis assez sûr. Le genre gros balèze.

Je hoche la tête en écrivant à toute vitesse.

– Et vous êtes certain que c’était un pick-up rouge ?

– Absolument. Un pick-up rouge, taille moyenne, plateau standard. Avec un grand drapeau peint du côté conducteur.

– Quel drapeau ?

– Quel drapeau ? Américain, me répond-il avec embarras, comme s’il refusait de reconnaître l’existence de tout autre drapeau.

Je prends des notes sans rien dire pendant une minute, de plus en plus vite, mon stylo grinçant dans le silence du hall, pendant que le vieillard m’observe, tête penchée, le regard lointain, comme si j’étais un objet exposé dans une vitrine de musée. Puis je le remercie, range mon cahier bleu et mon stylo, et sors sur le trottoir tandis que la neige tombe sur la brique rouge et le grès du centre-ville, et je reste là une seconde, à tout contempler dans ma tête, comme si c’était un film : l’homme timide et maladroit dans son costard chiffonné, grimpant sur le siège passager d’un pick-up rutilant au moteur modifié pour se mettre en route vers les dernières heures de son existence.

3

Il y avait un rêve que je faisais assez régulièrement, une ou deux fois par semaine, vers l’époque de mes douze ans.

Dans ce rêve, je voyais la silhouette imposante de Ryan J. Ordler, perpétuel chef de la police de Concord, éternel déjà à l’époque, que dans la vraie vie je croisais tous les étés au Pique-Nique convivial de la Famille et des Amis, où il m’ébouriffait gauchement les cheveux et me lançait une pièce de cinq cents à tête de bison, comme il le faisait avec tous les enfants présents. Dans le rêve, donc, Ordler est au garde-à-vous, en grand uniforme. Il tient une bible sur laquelle je pose ma main droite, la paume sur la couverture et je répète après lui, prêtant serment d’appliquer et protéger la loi, après quoi il me présente solennellement mon arme, mon insigne, et je lui fais un salut militaire qu’il me retourne, et la musique s’élève – il y a de la musique dans le rêve – et voilà, je suis inspecteur.

Dans la vraie vie, par un matin d’un froid pénétrant, à la fin de l’année dernière, en rentrant à 9 h 30 d’une longue nuit de patrouille dans le secteur 1, j’ai trouvé dans mon casier un petit mot manuscrit me convoquant dans le bureau de l’adjointe responsable de l’administration. Je me suis arrêté dans la salle de pause, me suis passé de l’eau sur le visage, et j’ai grimpé l’escalier quatre à quatre. L’adjointe en question, à l’époque, était le lieutenant Irina Paul, qui assumait ce poste depuis un peu plus de six semaines, après le départ brutal du lieutenant Irvin Moss.

– Bonjour, madame, dis-je. Vous vouliez me voir ?

– Oui, me répond-elle, levant les yeux un instant avant de les baisser à nouveau sur ce qui est posé devant elle : un gros classeur noir portant la mention us department of justice au pochoir. Accordez-moi une seconde, je vous prie.

– Bien sûr.

Je regarde autour de moi, et là une autre voix, profonde et rocailleuse, s’élève du fond du bureau :

– Petit.

C’est le chef Ordler, en uniforme mais sans cravate, le col ouvert, plongé dans la pénombre devant l’unique fenêtre de la petite pièce, robuste comme un chêne. Une vague de frissons me traverse, mon dos se redresse.

– Bonjour, monsieur.

– Bien, jeune homme, reprend le lieutenant Paul – à ces mots, le chef a un tout petit hochement de menton, très doux, et incline la tête vers l’adjointe pour me faire signe d’être attentif. Alors. Vous avez été impliqué dans un incident, il y a deux nuits, au sous-sol.

– Que… Oh.

Je pique un fard et commence à m’expliquer :

– Un des nouveaux… Enfin, je devrais dire, des tout nouveaux… (Moi-même, je ne suis dans la police que depuis seize mois.) Un des nouveaux, donc, a amené un suspect qu’il voulait boucler pour outrage. Un vagabond. Un individu sans domicile fixe, je veux dire.

– Je vois.

Elle a un rapport d’incident devant elle, et ça ne me dit rien de bon. Voilà que je transpire, je suis en nage dans ce bureau froid.

– Et il s’est montré – l’agent, je veux dire – verbalement agressif envers le suspect, d’une manière que j’ai jugée déplacée et contraire aux règles de conduite de nos services.

– Et vous avez pris sur vous d’intervenir. De, voyons… (Elle feuillette les fines pages en papier pelure du rapport d’incident.) … de réciter le règlement sur un ton agressif et menaçant.

– Ce ne sont pas les termes que j’emploierais.

Je jette un coup d’œil au chef, mais il regarde le lieutenant Paul : c’est elle qui mène la danse. Je continue :

– Seulement voyez-vous, il se trouve que je connais ce monsieur – pardon, je devrais dire : l’interpellé. Duane Shepherd, homme blanc, cinquante-cinq ans. (Son regard pendant que je lui parle, ferme mais distant, dépassionné, me déstabilise, tout comme la présence silencieuse du chef.) M. Shepherd était mon chef scout quand j’étais petit. Et il a été contremaître d’une équipe d’électriciens, à Penacook, mais je suppose qu’il a connu des revers. Avec la récession.

– Officiellement, dit-elle à mi-voix, je crois que c’est une dépression.

– Oui, madame.

Elle consulte une fois de plus le rapport d’incident. Elle semble épuisée.

Cette conversation a eu lieu début décembre, pendant la froide période d’incertitude. Le 17 septembre, l’astéroïde est entré en conjonction avec le Soleil : trop proche de l’astre pour être observé, pour que l’on puisse faire de nouveaux relevés. Si bien que la probabilité de collision, qui avait augmenté régulièrement depuis avril – trois pour cent, puis dix, puis quinze –, est restée bloquée, en fin d’automne et début d’hiver, à cinquante-trois pour cent. L’économie mondiale, qui n’allait déjà pas fort, s’est encore dégradée, énormément dégradée. Le 12 octobre, le président a cru bon de signer la première série de lois SSPI, autorisant un important transfert de fonds fédéraux vers les sections de police régionales. À Concord, cela s’est traduit ainsi : un afflux de jeunes, plus jeunes que moi, dont certains venaient de laisser tomber le lycée, tous envoyés en vitesse dans une sorte de camp d’entraînement faisant office d’académie de police. En privé, McConnell et moi les appelons les Coupes-en-Brosse, parce qu’ils ont tous la même coupe, la même bouille de bébé, le même regard froid, le même air fanfaron.

L’incident avec M. Shepherd, à vrai dire, n’était pas ma première prise de bec avec mes nouveaux collègues.

Le chef se racle la gorge, et Irina Paul s’adosse à son siège, contente de lui passer le relais.

– Petit, écoute. Il n’y a pas une personne dans ce bâtiment qui ne veuille pas de toi. C’est avec fierté que nous t’avons accueilli au service des patrouilles, et sans les circonstances actuelles…

– Monsieur, j’étais major de ma promotion à l’académie, dis-je, conscient que je parle fort et que je viens de couper la parole au chef Ordler, mais incapable de me taire. Je fais preuve d’une assiduité parfaite, zéro entorse au règlement, zéro plainte de citoyens, que ce soit avant ou après Maïa.

– Henry, souffle le chef avec douceur.

– Je crois pouvoir dire que j’ai la confiance implicite de la Régulation.

– Jeune homme ! m’arrête le lieutenant Paul d’un ton tranchant, en levant une main. Je crois que vous avez mal compris la situation.

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Dernier meurtre avant la fin du monde»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Dernier meurtre avant la fin du monde» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Gilles Legardinier: Et soudain tout change
Et soudain tout change
Gilles Legardinier
Ben Winters: J-77
J-77
Ben Winters
Ben Winters: Impact
Impact
Ben Winters
libcat.ru: книга без обложки
libcat.ru: книга без обложки
Jonathan Littell
Отзывы о книге «Dernier meurtre avant la fin du monde»

Обсуждение, отзывы о книге «Dernier meurtre avant la fin du monde» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.