Ben Winters - J-77

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La fin du monde ? Elle arrive. Dans 77 jours maintenant, l’astéroïde 2011GV
va s’écraser sur Terre, quelque part en Indonésie, et c’en sera fini de l’humanité.
Plutôt que de se lever le matin pour aller travailler, les Américains – et on les comprend – préfèrent concrétiser d’urgence la liste des 100 choses qu’ils ont envie de faire avant de mourir avec, évidemment, tous les excès que cela implique. Pourtant, il reste un homme, un seul, bien décidé à faire son job jusqu’au bout : Hank Palace, ancien flic de la police de Concord.
Déterminé à retrouver Brett Cavatone, le mari de sa nounou qui a mystérieusement disparu, Hank se lance dans une quête désespérée, et rien ne semble pouvoir l’arrêter. Mais son courage et sa droiture suffiront-ils ? Car rien n’est simple dans un pays livré à une anarchie sans nom, où l’électricité et les télécommunications ont rendu l’âme, où les pillages sont quotidiens et qui pourtant est synonyme de terre promise pour des milliers de personnes qui tentent de fuir la zone d’impact…

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« Ce mot a un sens pour toi ? lui demandé-je.

— La dernière phrase, oui, dit-elle doucement, presque dans un chuchotement. Mon petit soleil à moi. Il me disait toujours ça. Juste après notre mariage. Mon petit soleil à moi. » Elle me reprend le carton et le relit, se murmurant les mots à elle-même. « Il me dit ça pour que je sache que c’est bien lui.

— Et le reste ? Garvins Falls ?

— Non. Enfin… on dirait une adresse, mais je ne sais pas où c’est. »

C’est bien une adresse. Garvins Falls Road est une petite route située à l’est du fleuve, au sud de Manchester Street. Une zone plus ou moins industrielle, déjà moche et mal entretenue avant la situation actuelle.

« Et M. Phillips ?

— Non.

— Tu es sûre ?

— Je ne sais pas qui c’est. »

Doucement, je lui reprends le carton des mains et je le relis.

« Martha, il faut que je sois certain d’une chose. Personne d’autre ne connaissait ça ? “Mon petit soleil à moi”, je veux dire. Cette phrase codée ?

— Codée ? »

Le regard de Martha se pose sur moi et elle m’adresse cette expression de pitié perplexe que je reconnais d’avant, quand je faisais des choses qui l’étonnaient – décliner d’un « non merci » poli un second verre de lait chocolaté, ou me lever pour éteindre la télé dès la fin de notre demi-heure autorisée.

« Ce n’est pas une phrase codée, Henry. C’est juste un petit mot doux qu’on avait entre nous. Une expression amoureuse qu’on utilisait. Parce que nous nous aimions.

— Je vois, dis-je en glissant le carton dans ma poche. Bien sûr. Allons-y. »

3

Martha et moi laissons mon vélo enchaîné à la baignoire à oiseaux et partons tous les deux à pied vers Garvins Falls Road, en évitant le centre-ville pour nous en tenir aux petites rues tranquilles, aux quartiers dotés de patrouilles de résidents actives. C’est un peu plus sûr, bien que rien ne le soit.

J’ai des questions plein la tête. Si Brett est réellement revenu, si c’était bien lui, alors pourquoi ? Pourquoi partir puis revenir ? Pourquoi abandonner sa femme, puis repasser pour laisser une adresse ?

Ces détails ne troublent nullement Martha. Elle est propulsée par des bouffées d’anticipation joyeuse.

« Je n’en reviens pas, dit-elle – chantant presque, comme une écolière. On va entrer, et Brett m’attendra là-bas. Je n’arrive pas à y croire ! »

Mais si, elle y croit. Elle y croit à fond. Elle marche si vite le long de Main Street en direction du pont que je dois presser le pas pour rester à sa hauteur, malgré mes longues jambes. Je passe mon bras sous le sien pour tenter de la faire ralentir un peu. Marcher vite n’est pas conseillé – trop de pierres branlantes et d’ornières sur les trottoirs. Elle porte une robe toute simple en coton noir et je suis en costard, et quand je vois nos reflets dans une des dernières vitrines intactes de ce qui était naguère le magasin discount Howager de Loudon Road, je nous trouve un air de voyageurs dans le temps, comme projetés là depuis une autre époque ; les années folles peut-être, ou l’après-guerre, un gars et sa poupée sortis faire un petit tour tranquille après le déjeuner. Qui ont pris par inadvertance un mauvais virage et se sont retrouvés dans une rue en ruine, dans un monde qui s’effondre.

Aucune enseigne n’identifie le bâtiment de Garvins Falls Road, rien n’indique quelles affaires se traitent ou se traitaient là : rien que le numéro 17 tracé au pochoir, à la peinture couleur rouille, sur le mur en brique. À l’intérieur, le hall est décrépit et nu, et il n’y a pas d’ascenseur – rien qu’une lourde porte coupe-feu portant le seul mot ESCALIER, et les portes rouillées d’un monte-charge.

« Bon, dis-je en promenant lentement mon regard autour de nous. D’accord. »

Mais Martha est déjà en mouvement, elle traverse en courant la salle vide et tire sur la porte de l’escalier. Puis elle recule, perplexe, et je pousse un léger sifflement étonné. Derrière la porte, il n’y a rien : l’escalier a disparu, littéralement disparu, on ne voit plus qu’une cage vide avec une rampe qui monte vers les étages. Comme si l’escalier était devenu invisible, une cage d’escalier pour fantômes.

« Hum », fais-je.

Ça ne me plaît pas. C’est délibéré, défensif, une fortification. Martha serre les bras sur ses flancs en regardant vers les hauteurs.

« Il faut qu’on arrive à monter, dit-elle. Qu’est-ce qu’on fait ?

— Le monte-charge. Je passe devant. Attends-moi ici.

— Non. Il faut que je le voie. Je ne peux plus attendre.

— On ne sait pas ce qu’il y a là-haut, Martha.

— Lui. Il est là, dit-elle, la mâchoire serrée, avec certitude. Brett est là-haut. »

Les portes du monte-charge s’ouvrent aussitôt que j’appuie sur le bouton, et Martha entre dans la cabine. Je la suis, et mes boyaux se serrent quand les portes se referment sur nous. Nous décollons brusquement. Il y a une lucarne dans le plafond de la cabine et une autre tout en haut, quelque part au sommet du conduit, qui nous envoient la lumière du jour deux fois distillée, tel un message venu d’une étoile distante. Tandis que la cabine monte lentement, Martha, malgré toute sa bravade, se crispe et se rapproche de moi. Je l’entends murmurer des prières dans le noir, et elle en est à « qui êtes aux cieux » lorsque le monte-charge s’arrête en tremblant et que les portes s’écartent dans un grincement, révélant une salle remplie de matériel : des caisses, des palettes chargées de boîtes et de bidons, des bouteilles d’eau, des étagères. Alors, un homme pousse un cri strident et se projette dans la cabine, pile sur mon ventre, me coupant le souffle et me poussant dans un coin sombre. Il atterrit sur moi et me plaque une main sur le visage. Je suis écrasé sur le sol crasseux, cet homme est accroupi au-dessus de moi comme un loup-garou, un lycanthrope, ses genoux me clouant les épaules au sol. Il tient ma bouche fermée et m’enfonce quelque chose de dur et de froid dans la tempe.

Je me tortille. J’essaie de parler, en vain. Les yeux de l’inconnu sont brillants et étroits dans la pénombre.

« C’est une agrafeuse, me souffle-t-il à l’oreille, avec la voix basse d’un amant. Mais je l’ai modifiée. J’ai rajouté un peu de jus. »

Il la presse plus fort contre ma tempe et j’essaie de détourner la tête, en vain. Du coin de l’œil j’aperçois Martha, bouche bée, les yeux déformés par la peur. Une femme de haute taille se tient derrière elle : d’une main, elle lui tire la tête en arrière par les cheveux et, de l’autre, elle tient contre sa gorge le bord effilé d’un hachoir de boucher. Leur pose est biblique, violente, un agneau au sacrifice.

Nous formons ce tableau, tous les quatre, lorsque les portes du monte-charge se referment ; nous redescendons en écoutant le grincement des chaînes rouillées.

« L’ascenseur met environ trente-cinq secondes à arriver au rez-de-chaussée, dit l’homme au-dessus de moi, penché en avant pour m’aplatir encore davantage. Voilà comment on procède : il touche le sol, les portes s’ouvrent, on fait rouler les corps dehors et on remonte aussitôt. »

Martha hurle et se débat sous la poigne ferme de la grande femme. Je respire par le nez, à grands traits.

« Je ne sais pas ce que deviennent les cadavres. Je dirais qu’il est un peu tôt pour le cannibalisme, mais allez savoir ? Ils disparaissent, c’est tout ce que je sais. »

L’homme a le menton carré et proéminent. Sa main rêche sent le savon Ivory. Je me suis mis à compter les secondes aussitôt qu’il a commencé à parler ; il en reste vingt.

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