Ben Winters - J-77

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La fin du monde ? Elle arrive. Dans 77 jours maintenant, l’astéroïde 2011GV
va s’écraser sur Terre, quelque part en Indonésie, et c’en sera fini de l’humanité.
Plutôt que de se lever le matin pour aller travailler, les Américains – et on les comprend – préfèrent concrétiser d’urgence la liste des 100 choses qu’ils ont envie de faire avant de mourir avec, évidemment, tous les excès que cela implique. Pourtant, il reste un homme, un seul, bien décidé à faire son job jusqu’au bout : Hank Palace, ancien flic de la police de Concord.
Déterminé à retrouver Brett Cavatone, le mari de sa nounou qui a mystérieusement disparu, Hank se lance dans une quête désespérée, et rien ne semble pouvoir l’arrêter. Mais son courage et sa droiture suffiront-ils ? Car rien n’est simple dans un pays livré à une anarchie sans nom, où l’électricité et les télécommunications ont rendu l’âme, où les pillages sont quotidiens et qui pourtant est synonyme de terre promise pour des milliers de personnes qui tentent de fuir la zone d’impact…

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« Bon, alors avant tout, je dois t’avertir que si mon sergent me voit en train de te parler ici, je vais devoir faire semblant d’interpeller un criminel, et sans doute te donner un coup de taser. Désolée.

— Le sergent qui ? Gonzales ?

— Belewski. Gonzales ? Carlos est parti depuis belle lurette. Non, Belewski, tu ne le connais pas mais il cherche à réduire le personnel, et il ne nous aime pas, nous les anciens. »

Elle donne un coup de menton de côté et nous sortons du porche du marchand de glaces, je lui emboîte le pas, nous remontons la rue en nous éloignant du commissariat.

« C’est un fédéral, Belewski ? Il n’est pas d’ici ?

— Je ne peux rien te dire.

— Un militaire ?

— Je ne peux pas vous révéler ça, inspecteur. Et sinon, ça va ?

— À quel point de vue ?

— Tu as de quoi manger ?

— Tout va bien. Je bosse sur une affaire.

— D’accord… » Elle hoche la tête, adopte une voix toute professionnelle. « Sur quoi tu travailles ? Incendie criminel ?

— Personne disparue.

— C’est une blague ? Il n’y a que ça, des personnes disparues.

— Je sais. Mais là, c’est différent.

— Tu te rends compte du nombre de gens qui ont disparu ? Du pourcentage de la population ? La moitié de l’Asie est partie de chez elle. »

Nous venons de nous arrêter devant ce qui était naguère une sandwicherie Subway : vitrine fracassée, meubles renversés, graffitis plein la vitre qui protégeait le comptoir.

« Ça, ce sont des réfugiés. Ce que j’ai, moi, c’est un individu de trente-cinq ans, blanc, sexe masculin, heureux en ménage, pourvu d’un emploi bien rémunéré.

— Un emploi bien rémunéré ? Tu as bu, ou quoi ? Tu sais quel jour on est ?

— Il disparaît de son lieu de travail à 9 heures moins le quart un matin, et on ne l’a jamais revu.

— Son lieu de travail ?

— Une pizzeria.

— Oh, c’est pas vrai ! Il est peut-être tombé dans une autre dimension de l’espace-temps. Tu as vérifié les univers alternatifs ? »

Une petite troupe de policiers passe près de nous, les semelles crissant sur les éclats de verre devant la boutique, sur le trottoir. L’un d’eux hésite une demi-seconde, regarde d’abord Trish puis moi ; elle lui retourne son regard avec assurance, le salue brièvement du menton. Elle ne m’assommerait pas vraiment avec un taser… du moins, je ne crois pas. McConnell a changé physiquement, elle a quelque chose de plus adulte qu’avant ; sa courte queue-de-cheval et sa petite taille, qui m’avaient toujours frappé comme lui donnant un air quasi adolescent, mal adapté, me font ce matin l’effet contraire : des signes de maturité, d’autorité.

« Continue d’avancer, me dit-elle une fois ses collègues partis. Restons en mouvement. »

Je lui résume mon enquête pendant que nous faisons le tour du pâté de maisons, lui donnant les faits saillants de mémoire : Martha Cavatone, le regard fou, se tordant les mains ; Rocky Milano et sa pizzeria effrontément animée ; la visite nocturne de Jeremy Canliss, sa quasi-conviction qu’il y a une femme quelque part.

« Bon, alors, ton type court la gueuse. Ou il se bourre la gueule sur une plage. Et alors ? »

Nous avons fait le tour, et nous revoilà devant la benne à ordures qui me cachait tout à l’heure, et dont les déchets débordent de tout côté. Je mesure bien quarante-cinq centimètres de plus que McConnell, facile, et elle me regarde fixement d’en bas. Derrière elle, le commissariat central s’élève telle une autre planète.

« C’est un ancien flic, dis-je. Le mari.

— Ah oui ? »

Son talkie-walkie grésille et marmonne quelque chose, et elle le regarde, puis tourne les yeux vers l’aire de chargement, qui grouille à présent de policiers.

« Oui. Dans la police d’État. »

Elle me regarde à nouveau, un instant incertaine, puis son expression se modifie.

« Tu veux le dossier.

— Seulement si…

— Espèce d’enfoiré. »

Elle secoue la tête mais j’insiste, je suis embêté, mais je n’y peux rien… elle est la seule personne qui me reste là-bas.

« Concord est le QG pour tout l’État, pas vrai ? Donc, tout document lié au personnel des forces d’État doit être là, au sous-sol. Tout ce qui porte le sceau du New Hampshire. »

McConnell me répond lentement.

« Ce n’est plus comme avant, Hank. On ne peut plus simplement descendre à la cave et remplir un formulaire pour… comment il s’appelait, déjà ? Wilentz ?

— Wilentz. »

Elle n’a pas l’air fâchée, juste triste. Résignée.

« On ne peut plus descendre et remplir un formulaire pendant que Wilentz raconte des blagues et vous fait admirer sa collection de casquettes à la noix. Maintenant, si j’y vais pour demander un dossier, je vais avoir trois superviseurs que je ne connais ni d’Ève ni d’Adam qui vont me demander pourquoi je le veux. Et en trente secondes, ça y est, je suis finie. Je me retrouve à la rue, à faire je ne sais quoi… ce que tu fais toute la journée.

— Je lis. J’apprends quelques tours au chien.

— Le chien du dealer ? Et il apprend bien ?

— Non, il est nul.

— Ils paient, Palace. Tu le sais, ça, non ? C’est pour ça que je porte encore l’uniforme. » Elle crache le mot « uniforme » comme elle aurait dit « cancer ». « Une sirène va retentir, et ensuite un camion va arriver. » Elle jette un coup d’œil à sa montre. « Dans quarante-cinq secondes. Et quoi qui sorte de là – à manger, à boire, du matériel –, du moment que je suis en service, j’en ai ma part. C’est comme ça qu’ils procèdent. C’est comme ça qu’il y a encore un peu d’activité policière : parce que les salopards en uniforme ont la priorité.

— Je pige.

— Tu crois ? Je ne peux pas perdre mon boulot. »

La fille de McConnell, Kelly, a neuf ans ; Robbie, cinq, je crois. Leur père s’est fait la malle il y a quatre ans, avant l’astéroïde, avant tout cela. « Barry s’est tiré pour vivre ses rêves avant que ce soit à la mode de le faire », m’a un jour confié Trish.

« Pardon, lui dis-je. J’aurais dû réfléchir.

— Ne t’en fais pas.

— Sincèrement, je suis désolé.

— Hank, fait-elle, plus calme, d’une voix différente.

— Oui ?

— Un jour, quand je trouverai le bon moment, je m’enfuirai pour rejoindre une grande maison dans les bois, quelque part dans l’ouest du Massachusetts, et je t’emmène avec moi. Ça te dit ?

— Volontiers. Ça m’a l’air chouette. »

Et ensuite McConnell, d’un geste vif, lève la main pour tirer sur ma moustache d’un coup sec.

« Hé, ho !

— Pardon. J’ai toujours eu envie de faire ça. Carpe diem , pas vrai ?

— Sûr. »

Alors, la sirène retentit, stridente et insistante, une alarme anti-tornades hurlant quelque part sur le toit du commissariat central.

« Merde, grommelle McConnell lorsque son talkie-walkie s’anime bruyamment en crachant une ligne de code : “Équipe quatre-zéro-neuf, alpha. Équipe six-zéro-quarante, alpha.” »

Je ne connais pas ce code CB, et je lui demande ce qu’il signifie.

« Ça veut dire que j’ai trente secondes pour traverser la rue et reprendre mon poste. » Elle serre les dents et me regarde en secouant la tête. « Il s’appelle comment, ton type ?

— Cavatone.

— Un ancien trooper ?

— Jusqu’à il y a deux ans. Mais, Trish, sérieusement, laisse tomber. »

Je me sens mal, maintenant. Elle a raison, je n’aurais jamais dû la mettre dans cette position. Je garde en tête une image permanente de ses gamins, il y a deux ans, un jour où elle n’avait trouvé personne pour les garder et les a amenés à un pot de départ en retraite : Kelly, une enfant pensive au regard scrutateur en tee-shirt Hello Kitty vert anis, Robbie suçant son pouce.

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