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Ben Winters: J-77

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Ben Winters J-77

J-77: краткое содержание, описание и аннотация

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La fin du monde ? Elle arrive. Dans 77 jours maintenant, l’astéroïde 2011GV va s’écraser sur Terre, quelque part en Indonésie, et c’en sera fini de l’humanité. Plutôt que de se lever le matin pour aller travailler, les Américains – et on les comprend – préfèrent concrétiser d’urgence la liste des 100 choses qu’ils ont envie de faire avant de mourir avec, évidemment, tous les excès que cela implique. Pourtant, il reste un homme, un seul, bien décidé à faire son job jusqu’au bout : Hank Palace, ancien flic de la police de Concord. Déterminé à retrouver Brett Cavatone, le mari de sa nounou qui a mystérieusement disparu, Hank se lance dans une quête désespérée, et rien ne semble pouvoir l’arrêter. Mais son courage et sa droiture suffiront-ils ? Car rien n’est simple dans un pays livré à une anarchie sans nom, où l’électricité et les télécommunications ont rendu l’âme, où les pillages sont quotidiens et qui pourtant est synonyme de terre promise pour des milliers de personnes qui tentent de fuir la zone d’impact…

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— D’accord.

— Et ensuite j’ai dû aller à la bibliothèque chercher votre adresse.

— D’accord.

— Vous n’étiez pas dans l’annuaire, mais il y avait un autre Palace : N. Palace ?

— Ma sœur. Elle se servait de mon adresse, avant, pour ses demandes de cartes de crédit.

— Ah bon. »

Il est encore étalé par terre dans les morceaux de verre, et je ne veux pas qu’il en bouge avant de m’avoir expliqué précisément ce qui se passe. La salle de lecture de la bibliothèque municipale de Concord est ouverte vingt-quatre heures sur vingt-quatre en ce moment, entretenue et éclairée par une maigre équipe de bibliothécaires assistés par des bénévoles.

« Jeremy. Qu’est-ce que tu fais là ?

— Je voulais juste vous dire : ne faites pas ça. Ne ramenez pas Brett. Il faut lui ficher la paix. »

Je pose mon couteau et mon flingue, et tends une main vers les débris du distillateur.

« Bon, viens. Lève-toi.

— C’est idiot, ce que j’ai fait.

— Ce n’est rien.

— Je me sens con.

— C’est pas grave. »

Jeremy est maintenant assis à la table de ma cuisine, un Sopalin dont les bords s’imprègnent peu à peu de sang appuyé contre le front.

« Sérieux. Je me sens vraiment couillon.

— Je t’assure, ne t’en fais pas pour ça. »

Je ne le presse pas de questions au sujet de Brett, pas encore, je ne lui demande pas de m’exposer les raisons qui ont pu le pousser à traverser toute la ville pour me retrouver. Je ne veux pas qu’il s’enfuie, et c’est ce que je pressens : qu’il est gêné et déconcerté, et que si j’insiste il va me dire : « laissez tomber » et filer dans la nuit.

J’allume des bougies, ainsi que mon réchaud de camping, je pose une bouilloire dessus pour faire du thé, et je lui pose quelques questions anodines. Il se trouve que son nom de famille est Canliss. Comme ce nom me dit quelque chose, je lui demande de me l’épeler.

« Tiens. Tu es de Concord ?

— Non. Enfin oui. » Il soupire, se carre sur sa chaise, se met à l’aise. « Enfin pas vraiment. »

Il est né ici, me raconte-t-il, mais a déménagé à l’âge de quinze mois. Une histoire typique de Nouvelle-Angleterre : élevé non loin de Montpelier ; a péniblement terminé le lycée ; a dégoté quelques jobs en extérieur ; s’est « plus ou moins éloigné de sa famille », s’est retrouvé à Portsmouth, où il a fréquenté la fac pendant un semestre ; a arrêté, essayé encore une fois, de nouveau laissé tomber ; et finalement il s’est retrouvé ici à Concord, où il a squatté chez des copains dans une « bicoque merdique ». Puis il a trouvé ce job à la pizzeria, et là, la fin du monde a été annoncée.

« Et Brett, dans tout ça ? dis-je enfin, d’un air détaché, en servant le thé, parlant à mi-voix par-dessus mon épaule depuis l’autre côté de la pièce. Pourquoi est-ce que tu ne veux pas que je le retrouve ?

— Bon, enfin, ça ne me regarde pas » dit-il avant de se taire, tandis que je me concentre sur l’eau et les tasses.

Quand je me retourne, il est en train de se frotter le menton, et il se contente d’ajouter : « Parce que c’est Brett , quoi, vous voyez ? »

Je pose les tasses et je m’assieds. J’attends.

Jeremy lève les mains, comme s’il cherchait physiquement ses mots.

« S’il… S’il est parti, c’est qu’il devait partir. Vous voyez ce que je veux dire ?

— Pas vraiment, non. Je ne le connais pas. Parle-moi de lui.

— Je sais pas. » Il a un rire gêné, se répète. « C’est Brett , quoi ! »

Ce compliment vague et tautologique est empreint d’un respect et d’une admiration si profonds que le timbre de sa voix en est changé. Quand il dit « Brett », c’est sur le même ton que d’autres évoquant Elvis ou Jésus. On ne parle pas de n’importe qui, là : on parle de Brett . Houdini, pendant ce temps, tremble toujours sous la table, pas encore convaincu que le danger soit écarté. Je me lève pour lui servir le fond du paquet de croquettes, une faveur destinée à l’apaiser. Plus que seize paquets, dix portions par paquet.

« Je suis sûr qu’il avait ses raisons, éclate soudain Jeremy. C’est tout ce que je dis.

— Quel genre de raisons ? »

Il baisse la tête.

« Enfin, quoi. Vous savez bien.

— Mais non ! Sincèrement, non. Tu étais proche de lui ?

— Non. Pas vraiment. »

Il retire le Sopalin de son front et le fait sauter d’une main à l’autre.

« Mais c’était un ami ?

— Bon, enfin, un pote de boulot, vous voyez ? Du restau.

— Vous travailliez souvent ensemble.

— Ah, ouais. Carrément. Surtout avant cette saloperie d’astéroïde de merde. »

Je souris. Nettement moins ambigu que la situation actuelle . Saloperie d’astéroïde de merde.

« Au début, je le trouvais soûlant, vous savez ? Le genre cul-bénit. Il est croyant, il ne boit pas, c’est le beau-fils du boss, tout ça, quoi. »

Je n’ai pas de cahier ici. Pas de crayon. Je hoche lentement la tête, enregistrant les détails, exigeant de mon esprit nocturne beaucoup d’attention pour cataloguer et ordonner les faits qu’il reçoit.

« Mais quand on le fréquente, tout d’un coup on se dit : ah. Ce mec est cool. Il sortait tout le temps de drôles de blagues, entre ses dents, quand on était en voiture. Des blagues intelligentes, du genre qu’on comprend pas tout à fait mais on sait que c’est brillant. Et il vous aidait à faire les trucs qu’on savait pas bien faire, mais sans qu’on se sente crétin pour autant. »

Je hoche la tête. J’en ai connu, des gens comme ça, mais allez savoir pourquoi, la personne qui me vient en tête est mon grand-père Nathanael Palace, qui nous a élevés, Nico et moi, après la mort de nos parents, et qui avait un caractère diamétralement opposé : toujours prêt à vous démontrer que vous étiez un incapable, que vous vous y preniez mal.

« Brett et moi, on s’asseyait sur les marches devant chez moi et on regardait les… comment ça s’appelle, les paniers à salade ? entrer sortir de la prison.

— Les fourgons de transfèrement, dis-je en chassant l’image de mon grand-père pour rester concentré.

— Voilà, c’est ça. Et Brett me montrait les fourgons et disait : “Tu serais là-bas, sans la grâce de Dieu, mon ami. Sans Sa grâce.” Comme s’il se souciait de moi, vous voyez ? Et pas seulement de moi. Il se souciait des gens en général.

— Et… » Je marque une pause, retourne cela dans ma tête. « Brett parlait-il de partir ? De disparaître pour réaliser ses rêves, je veux dire ? »

Jeremy baisse la tête. Ses joues se colorent.

« Purée, vous, alors… Vous posez beaucoup de questions.

— C’est dans ma nature. Il en parlait, ou non ?

— Non. Pas précisément. Mais il était prêt à partir. Vous voyez ?

— Avait-il une petite amie ?

— J’en sais rien. Non.

— Tu ne sais pas, ou c’est non ?

— Peut-être. Je crois, peut-être, oui.

— Qui ça ? » Je me penche en avant, et maintenant mon cœur s’emballe, part au galop. « Où ça ?

— Je sais pas, dit Jeremy avec un mouvement de recul face à mon impatience. Aucune idée.

— Est-ce qu’une fille venait à la pizzeria ?

— Non. Je sais pas. »

Si, il sait. Il sait quelque chose. Mais il ne va pas me le dire, pas maintenant. Je me masse les paupières du bout des doigts. Autre chose me préoccupe.

« Brett était cul-bénit, m’as-tu dit, il avait de la religion. Que pensait-il des pratiques de Rocky en marge du SUAR ?

— Quoi ? »

Le gamin a l’air perplexe, contrarié.

« Je veux dire, du fait qu’il l’envoie faire du marché noir ?

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