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Ben Winters: J-77

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Ben Winters J-77

J-77: краткое содержание, описание и аннотация

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La fin du monde ? Elle arrive. Dans 77 jours maintenant, l’astéroïde 2011GV va s’écraser sur Terre, quelque part en Indonésie, et c’en sera fini de l’humanité. Plutôt que de se lever le matin pour aller travailler, les Américains – et on les comprend – préfèrent concrétiser d’urgence la liste des 100 choses qu’ils ont envie de faire avant de mourir avec, évidemment, tous les excès que cela implique. Pourtant, il reste un homme, un seul, bien décidé à faire son job jusqu’au bout : Hank Palace, ancien flic de la police de Concord. Déterminé à retrouver Brett Cavatone, le mari de sa nounou qui a mystérieusement disparu, Hank se lance dans une quête désespérée, et rien ne semble pouvoir l’arrêter. Mais son courage et sa droiture suffiront-ils ? Car rien n’est simple dans un pays livré à une anarchie sans nom, où l’électricité et les télécommunications ont rendu l’âme, où les pillages sont quotidiens et qui pourtant est synonyme de terre promise pour des milliers de personnes qui tentent de fuir la zone d’impact…

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L’inspecteur Culverson a un grognement vague et boit son thé à petites gorgées tandis que je me replonge dans mon carnet ouvert sur la table à côté de la pile de menus que nous n’avons pas touchés. Ruth-Ann, la serveuse du Somerset Diner , tient méticuleusement la carte à jour, semaine à près semaine, apportant les changements à la main, barrant les plats indisponibles d’un gros trait au marqueur noir. McGully, qui rigole toujours de sa propre blague, sort deux cigares de sa poche et les fait rouler sur la table en direction de Culverson, qui allume les deux et lui en rend un. Mes amis, tétant leurs cigares à l’unisson : un Blanc chauve et un Noir bedonnant, tous deux d’âge moyen, inséparables, à l’aise sur une banquette de diner . Deux hommes résignés à leur retraite forcée, jouissant de leur temps libre tels deux octogénaires.

Pendant ce temps, je révise mes notes de ce matin, revois Martha en train de se ronger les ongles, son regard fixe se posant dans les coins de la pièce.

« Et au fait, c’est une histoire vraie, ajoute McGully. Pas le coup des six mois, mais Beth a une copine qui vient de recevoir le diagnostic, quarante ans, et ils ne peuvent absolument rien pour elle. Vrai de vrai.

— Et Beth, comment va-t-elle ?

— Bien. Elle tricote des chandails. Je lui fais remarquer qu’on est en été, et elle me répond qu’il va faire froid. Je lui dis : “Quoi, quand la cendre aura bouffé le soleil ?” »

McGully nous sort cela comme si c’était une nouvelle blague, mais personne ne rit, pas même lui.

« Dites, vous êtes au courant pour Dothseth ? demande Culverson.

— Ouais, grogne McGully. Le coup du lieutenant-gouverneur ?

— Oui. C’est dingue. »

J’ai déjà entendu toutes ces histoires. Je scrute les pages de mon carnet. Comment vais-je faire pour mettre la main sur un sabre de samouraï en plastique ?

Ruth-Ann, âgée, râblée, les cheveux gris, vient débarrasser nos assiettes et glisser des cendriers sous les cigares, et tout le monde la remercie d’un hochement de tête. En dehors de la bouillie d’avoine et du fromage, la principale denrée qu’elle puisse nous proposer est du thé parce que son ingrédient majoritaire est l’eau, qui pour l’instant est encore disponible au robinet. Quant à savoir pour combien de temps, les estimations varient, maintenant qu’il n’y a plus d’électricité. Cela dépendra de ce qui reste dans les réservoirs ; et de si le département de l’Énergie a donné la priorité à nos générateurs urbains plutôt qu’à ceux d’autres zones du Nord-Est – ça dépend, ça dépend, ça dépend…

« Et au fait, Palace… », me lance soudain Culverson, avec sa nonchalance travaillée, comme si cela venait de lui revenir en tête.

Mon échine se raidit d’agacement : je sais déjà ce qu’il va me demander.

« Des nouvelles de ta sœur ?

— Non.

— Rien du tout ?

— Non. »

Ce n’est pas la première fois qu’il me pose la question. Il n’arrête pas de me la poser.

« Tu n’as pas eu de ses nouvelles ?

— Aucune. »

McGully met son grain de sel.

« Tu ne vas pas essayer de la retrouver avant que ça arrive ?

— Eh non. »

Ils se regardent : quel gâchis . Je change de sujet.

« Je voudrais vous poser une question, les gars. Vous diriez qu’il y a combien de bornes d’ici à Suncook ? »

Culverson incline la tête sur le côté.

« Je sais pas… dix ?

— Mais non, dit McGully. Treize. Et des poussières. »

Il souffle un épais nuage de fumée, que je chasse du plat de la main. Naguère, le ventilateur du plafond évacuait en partie la fumée, mais il est désormais immobile, et les gros nuages gris restent suspendus au-dessus des banquettes.

« Pourquoi ? s’enquiert Culverson.

— C’est un type que je cherche, il devait aller là-bas à vélo pour récupérer des tables.

— À vélo ? Avec une remorque, alors ?

— Qui est-ce que tu cherches ? veut savoir McGully.

— Une personne disparue.

— Il comptait les ramener de Suncook ? s’étonne Culverson. C’est qui, ce type, un éléphant ?

— Attends. Minute. » McGully penche la tête vers moi, son cigare se consumant dans le V de ses doigts. « Une personne disparue ? Vous êtes sur une affaire, inspecteur ? »

Je leur résume rapidement l’histoire : mon ancienne baby-sitter, son mari en vadrouille, la pizzeria à côté du centre commercial Steeplegate.

« C’est un trooper ? dit Culverson.

— C’était. Il a arrêté pour bosser à la pizzeria. »

Culverson fait une grimace. McGully revient à la charge.

« Elle te paie combien, cette nana ? Pour retrouver son mari volage ?

— Je te l’ai dit, c’est une vieille amie.

— Ça ne nourrit pas son homme, ça. »

Culverson pouffe de rire, mais il est ailleurs. Je vois bien qu’il rumine l’autre élément, le coup du policier d’État devenu pizzaïolo. McGully n’en a pas encore terminé.

« Tu l’as prévenue que c’était mort, la bonne femme, hein ?

— Je lui ai dit que ça ne serait pas facile.

Pas facile ? » Agité, il tape sur la table. « On peut voir ça comme ça, oui. Tu sais ce que tu devrais lui dire, Sherlock ? Que son mec est loin. Qu’il est mort, ou au claque, ou qu’il fume du crack à La Nouvelle-Orléans, au Bélize ou je ne sais où. Et que s’il l’a quittée, c’est parce qu’il le voulait bien, et que le mieux qu’elle puisse faire, c’est l’oublier. Qu’elle n’a plus qu’à prendre une chaise et s’installer en attendant le coucher de soleil.

Bien sûr. Oui, oui. »

Je me retire de la conversation, baisse le regard vers mes mains et vers les menus corrigés. Des rayons de soleil d’un jaune sale, réfractés par la crasse de la vitre, luisent sur la table tels de fragiles barreaux de prison. Quand je relève la tête, McGully est en train de soupirer.

« Bon, écoute, tu l’aimes bien, cette gonzesse ? Alors ne lui donne pas de faux espoirs. Ne lui fais pas perdre son temps. Et ne va pas perdre le tien. »

Je me tourne vers Culverson, qui, un demi-sourire aux lèvres, se tapote le front du bout des doigts.

« Au fait, je vous ai déjà dit que mon voisin d’à côté était le sergent Tonnerre ? dit-il.

— Quoi ? s’exclame McGully.

— Le M. météo ?

— Sur Channel 4, à 6 heures et 10 heures. Ma célébrité à moi ! »

Il se met à palper les poches de sa veste, cherchant quelque chose. Culverson et moi portons encore le blazer, la plupart du temps ; la plupart du temps, je mets aussi une cravate. McGully, lui, est en polo, avec son nom brodé sur la poche de poitrine.

« On n’avait jamais beaucoup bavardé, explique Culverson, juste bonjour bonsoir, sauf que maintenant il n’y a plus que nous deux dans le pâté de maisons. Du coup, je passe le voir de temps en temps, je frappe juste à sa porte, “Tout va bien ?”, vous voyez… Il n’est plus tout jeune. »

McGully tire sur son cigare ; il commence à s’ennuyer.

« Enfin bref, hier, voilà que le sergent Tonnerre déboule chez moi pour me montrer quelque chose. Il me dit qu’il n’est pas censé le faire, mais qu’il ne résiste pas. »

Culverson trouve ce qu’il cherchait dans sa poche intérieure droite et le fait glisser vers moi sur la table. C’est une brochure, mince et élégante, un dépliant tout en couleurs sur papier glacé sur lequel on peut voir des photos de personnes âgées, tout sourire dans un salon à boiseries et éclairage indirect, agréable. Et des photos de vigiles à la mâchoire héroïque, casqués, marchant d’un pas décidé dans des couloirs stériles. Un jeune couple souriant de toutes ses dents au-dessus d’un repas : nappe en tissu, pâtes et salade. Et, dans une police de caractères d’une élégance discrète : Le Monde de demain vous attend…

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