Ben Winters - J-77

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La fin du monde ? Elle arrive. Dans 77 jours maintenant, l’astéroïde 2011GV
va s’écraser sur Terre, quelque part en Indonésie, et c’en sera fini de l’humanité.
Plutôt que de se lever le matin pour aller travailler, les Américains – et on les comprend – préfèrent concrétiser d’urgence la liste des 100 choses qu’ils ont envie de faire avant de mourir avec, évidemment, tous les excès que cela implique. Pourtant, il reste un homme, un seul, bien décidé à faire son job jusqu’au bout : Hank Palace, ancien flic de la police de Concord.
Déterminé à retrouver Brett Cavatone, le mari de sa nounou qui a mystérieusement disparu, Hank se lance dans une quête désespérée, et rien ne semble pouvoir l’arrêter. Mais son courage et sa droiture suffiront-ils ? Car rien n’est simple dans un pays livré à une anarchie sans nom, où l’électricité et les télécommunications ont rendu l’âme, où les pillages sont quotidiens et qui pourtant est synonyme de terre promise pour des milliers de personnes qui tentent de fuir la zone d’impact…

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« Il est venu ici ? »

Martha hoche la tête vigoureusement, presque violemment, les yeux écarquillés comme une enfant effrayée.

« Il était là où tu te tiens. Ce matin. Très tôt ce matin.

— Tu lui as parlé ?

— Non, non, en fait, non. » Elle secoue la tête, se mordille un ongle. « Je n’ai pas eu le temps. Il a disparu.

— Disparu ? »

Martha a un geste rapide de la main, tel un magicien jetant de la poudre de perlimpinpin sur la scène, woosh .

« Il était là, et puis soudain, il s’est… volatilisé.

— D’accord. »

La pièce est exactement comme avant. C’est Martha qui a changé. Elle tient encore moins bien sur ses pieds que lors de notre entrevue d’hier matin, son teint déjà pâle l’est encore plus, marqué de taches rouge vif, comme si elle s’était trituré des boutons. Ses cheveux, qui ne semblent pas avoir été lavés ni brossés, sont hirsutes et en désordre. J’ai une sale impression, comme si l’angoisse de la disparition de son mari avait métastasé pour devenir autre chose, quelque chose de plus proche d’un désespoir profond, voire de la folie.

Je sors mon cahier, l’ouvre à une page blanche.

« Quelle heure était-il ?

— Très tôt. Je ne sais pas. 5 heures ? Je ne sais pas. Tu ne vas pas me croire, mais j’étais en train de rêver de lui. J’ai un rêve récurrent dans lequel il se gare devant la maison, dans son ancien véhicule de patrouille, les gyrophares allumés. Et il descend, avec ses brodequins de trooper , il tend les mains vers moi, et je cours dans ses bras…

— C’est bien, dis-je, visualisant la scène dans ma tête comme un mini-film : les lumières bleues de la bagnole de flic éclaboussant le trottoir, Martha et Brett se jetant dans les bras l’un de l’autre.

— Mais ensuite, donc, j’ai été réveillée par un grand bruit. En bas. Ça m’a fichu la trouille.

— Quel genre de bruit, au juste ?

— Je ne sais pas. Un craquement ? Un choc ? Un bruit, quoi. »

Je n’ajoute rien : je suis en train de me remémorer mon propre visiteur nocturne, Jeremy Canliss, trébuchant sur le distillateur solaire de M. Moran. Mais Martha lit un jugement dans mon silence, et elle change de ton : sa voix devient sèche et insistante.

« C’était lui, Henry, je sais que c’était lui. »

Je lui sers un verre d’eau. Je lui dis de commencer par le commencement, de me raconter précisément ce qui s’est passé, et je note tout. Elle a entendu le bruit, allumé une bougie, attendu en haut de l’escalier, en retenant son souffle, jusqu’à ce qu’elle l’entende à nouveau. N’osant pas crier, supposant que c’était un intrus aux intentions violentes et préférant être seulement cambriolée plutôt que violée ou tuée, elle a regardé fixement en bas jusqu’au moment où elle l’a reconnu.

« Tu as vu son visage.

— Non. Mais sa… tu sais, sa silhouette. Son corps.

— D’accord.

— Il est petit, mais costaud. C’était bien lui. »

Je hoche la tête, j’attends, et elle poursuit.

« Je l’ai appelé, je suis descendue en courant, mais comme je l’ai dit, il était… » Elle se décompose, cache son visage entre ses mains. « … Il n’était plus là. »

Toute l’énergie sauvage de Martha se dissout ; elle s’affaisse de nouveau dans le canapé, tandis que mon esprit passe en revue les possibilités, en essayant de la croire autant que possible : c’était peut-être un cambrioleur, il y en a quantité, qui choisissent à la dernière minute, pour une raison ou une autre, de repartir les mains vides. Quelqu’un d’incontrôlable, enclin à la violence, soudain effrayé ou décontenancé par sa proie.

Ou alors, plus vraisemblablement, ce n’était rien du tout. Le symptôme d’un esprit désespéré, seul et accablé, effarouché par une ombre.

Je parcours les pièces du bas, fidèle à mes habitudes de policier, je me mets à quatre pattes, cherche des traces de pas dans les poils du tapis. J’inspecte les fenêtres une à une, passe soigneusement les doigts sur leur encadrement. Intactes. Elles n’ont pas été ouvertes. Aucun signe d’effraction, pas de verre brisé sur le tapis, pas d’éraflures sur les serrures. Si quelqu’un est entré, il l’a fait avec une clé. Je m’arrête devant la porte, passe la main sur la longue colonne de verrous et de chaînes.

« Martha, tu fermes cette porte à clé la nuit ?

— Oui. Oui, on la… je fais tous les… »

Elle se tait, se mord la lèvre en comprenant où je veux en venir. Brett n’a pas pu franchir cette porte sans qu’elle le fasse entrer.

« Il y a les fenêtres, dit-elle.

— C’est vrai. Mais elles sont verrouillées. » Je me racle la gorge. « Et bloquées par des barres.

— Bon. Mais… » Elle promène son regard dans la petite maison, impuissante. « Mais c’est sa maison. C’est lui qui a installé tous ces verrous, et les barres, et… enfin… c’est Brett , quoi. Il aurait pu… il aurait pu entrer s’il l’avait voulu. Pas vrai ?

— Je ne sais pas. Bien sûr. Tout est possible. »

Je ne vois pas quoi dire d’autre. L’expression peinte sur son visage, une conviction pure et farouche, indifférente aux preuves ou au sens commun… c’est exaspérant, en un sens, et subitement je me retrouve furieux et épuisé. Je me remémore l’inspecteur McGully contestant mes raisons, me taquinant mais pas vraiment : Ça ne nourrit pas son homme, ça . J’entends Trish, aussi : Tu as vérifié les univers alternatifs ?

Derrière Martha, sur le mur, est accroché un téléviseur à écran plat, rectangle lisse et froid, et je suis frappé par l’inutilité profonde de cet objet, un récepteur pour un signal d’une espèce éteinte, un rappel de tout ce qui est déjà mort, une pierre tombale clouée au mur.

Martha marmonne, à présent, en se frottant les joues de toute la force de ses paumes, se motivant pour se ressaisir.

« Je sais que c’était lui, Henry, me dit-elle. Je t’avais dit qu’il reviendrait, et il est revenu. »

J’erre encore dans le logis, en essayant d’affûter mes pensées, de voir les choses du point de vue de ma cliente. Brett revient mais ne s’approche pas d’elle, ne prend pas le temps de lui parler. Pourquoi ? Il n’est pas de retour, mais il y a une chose qu’il veut lui faire savoir. Il veut laisser un message. Je retourne cette idée en hochant la tête, d’accord… donc, où est le message ? Sur le canapé, Martha Cavatone se tient la tête à deux mains. Ses doigts lui couvrent les joues, le menton et les yeux telle une vigne vierge grimpant sur une maison.

« Il était là, murmure-t-elle pour elle-même. Je sais qu’il est venu.

— Oui.

— Hein ? »

Je l’appelle depuis la cuisine. Je suis devant le placard, celui des cartouches de cigarettes. Elle entre en courant et je me retourne pour la regarder.

« Martha, tu avais raison. Il est bien passé ici. »

Stupéfait, je détache le dessus de la première cartouche selon les pointillés.

« Tiens. »

Martha ouvre des yeux comme des soucoupes.

« Il t’a laissé un mot. Il l’a caché là où il était sûr que tu le trouverais. »

Et j’en rirais presque, parce que c’est ce qui arrive quand on conclut qu’une affaire n’est que du vent, sans solution, qu’il n’y a pas une chance. C’est là qu’on découvre un indice, clair et sans bavure. Il y a même la date, bon sang ! 19 juillet. La date d’aujourd’hui. Je vais m’asseoir à côté de Martha sur le canapé pour lire ce que Brett Cavatone a écrit en caractères soignés.

17 GARVINS FALLS 2 eetg. //MR PHILLIPS //MON PETIT SOLEIL À MOI

Martha s’est vidée de toute son anxiété. Elle se lève, bien droite, plus ferme sur ses jambes que jamais, le front clair, un doux miroitement dans les yeux. Sa foi a été récompensée.

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