Connie Willis - Le grand livre

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Quoi de plus naturel, au XXI
siècle, que d’utiliser des transmetteurs temporels pour envoyer des historiens vérifier sur place l’idée qu’ils se font du passé ?
Kivrin Engle, elle, a choisi l’an 1320, afin d’étudier les us et coutumes de cette époque fascinante qu’aucun de ses contemporains n’a encore visitée : le Moyen Age.
Le grand jour est arrivé, tous sont venus assister au départ : Gilchrist, le directeur d’études de Kivrin ; l’archéologue Lupe Montoya, le docteur Ahrens ; sans oublier ce bon professeur Dunworthy, qui la trouve trop jeune et inexpérimentée pour se lancer dans pareille aventure et qui s’inquiète tant pour elle.
Ses craintes sont ridicules, le professeur Gilchrist a tout prévu ! Tout, mais pas le pire…

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Dunworthy écoutait la pluie et la cloche de St. Hilda qui sonnait les quarts d’heure. La sœur vint lui annoncer qu’elle avait terminé sa permanence. Une infirmière blonde, plus mince et avenante, passa jeter un coup d’œil aux perfusions et aux moniteurs.

Badri émergeait de l’inconscience au prix d’efforts qui l’épuisaient. Il ne pouvait plus se concentrer sur les questions que Dunworthy continuait de lui poser.

La soirée avait eu lieu à Headington. Il était ensuite allé dans un pub dont il ne se rappelait plus le nom. Il avait consacré la nuit de lundi à vérifier les travaux de Puhalski, seul dans le laboratoire. Il était arrivé de Londres à midi. Par le métro. Ils n’auraient pu retrouver tous ses passagers, tous les participants à la soirée et tous les individus que le tech avait côtoyés même s’ils avaient connu leurs noms.

— Comment êtes-vous venu à Brasenose, ce matin ?

— Ce matin ? Il y a longtemps que je dors ?

Dunworthy regarda sa montre.

— Il est vingt-deux heures. Vous avez été admis à l’hôpital à treize heures trente. Ce matin, vous avez envoyé Kivrin dans le passé. Quand avez-vous constaté que vous étiez malade ?

— Quel jour sommes-nous ?

— Le vingt-deux décembre.

— Quelle est l’année ?

Badri essaya de s’asseoir et Dunworthy lorgna les écrans, inquiet. Sa température approchait 40°.

— 2054, dit-il en se penchant pour le calmer.

— Sauvegarde ! s’écria le tech en s’asseyant dans son lit pour regarder de tous côtés. Où est M. Dunworthy ? Je dois lui parler.

— Je suis là, Badri. Qu’avez-vous à me dire ?

— Savez-vous où il est ? Pourriez-vous lui faire parvenir ce message ?

Il lui tendit un bout de papier imaginaire. Sans doute revivait-il l’après-midi de mardi, son passage à Balliol.

Il jeta un coup d’œil à son poignet.

— Il est tard, je dois retourner au transmetteur. Le labo est-il ouvert ?

— Que voulez-vous dire à M. Dunworthy ? Ça concerne le décalage ?

— Non. Faites attention, vous allez la perdre ! Qu’attendez-vous pour aller la chercher ?

La jeune infirmière revint.

— Il délire, l’informa Dunworthy.

Elle lança un regard au patient puis s’intéressa aux moniteurs. Les nombres qui défilaient et les crêtes des graphiques inquiétaient Dunworthy, mais elle garda son calme et se contenta de modifier le débit des perfusions.

— Et maintenant, on va se rallonger, d’accord ? dit-elle à Badri sans seulement se tourner vers lui.

Le tech obtempéra.

— Je vous croyais parti, dit le malade en laissant redescendre sa tête sur l’oreiller. Dieu soit loué, vous êtes toujours là.

Il s’affaissa, mais ne put aller plus bas.

L’infirmière n’avait rien remarqué. Elle peaufinait les réglages.

— Il s’est évanoui, l’informa Dunworthy.

Elle hocha la tête puis fit afficher d’autres données sans prêter attention à l’homme inconscient.

— Ne croyez-vous pas qu’il faudrait appeler un médecin ? suggéra Dunworthy.

La porte s’ouvrit sur une grande femme en T.P.

Elle ne s’intéressa pas à Badri, elle non plus. Elle se pencha vers les moniteurs puis demanda :

— Des signes de complications pleurales ?

— Cyanose et frissons.

— Que lui donnons-nous ?

— Myxabravine.

Elle alla vers la paroi, décrocha un stéthoscope, démêla son câble.

— Hémoptysie ?

Un « non » de la tête.

— Ne la perdez pas, fit Badri. Ce serait un vrai casse-tête… Ces machins viennent de Chine, pas vrai ?

— Préparez 50 cc de pénicilline aqueuse et un pack A.S.A., disait le médecin.

Elle le fit asseoir et, pendant qu’il tremblait de plus en plus, elle pela les bandes de velcro de sa chemise de nuit. Elle appliqua le diaphragme du stéthoscope sur son dos et Dunworthy frissonna.

— Inspirez à fond, dit-elle en regardant le moniteur.

Badri s’exécuta. Il claquait des dents.

— Consolidation pleurale mineure inférieure gauche, précisa-t-elle avant de déplacer l’instrument de torture d’un centimètre. Une autre. Avons-nous identifié la cause ?

— Myxovirus, dit l’infirmière qui remplissait une seringue. Type A.

— Séquençage ?

— Nous l’attendons.

Elle inséra l’embout dans le cathéter et enfonça le piston. À l’extérieur, un téléphone sonna.

Le médecin referma la chemise de nuit de son patient, le rallongea et rabattit le drap sur ses jambes d’un geste désinvolte.

— Je veux une radio de la tache, dit-elle en sortant.

La sonnerie retentissait toujours.

Dunworthy désirait remonter la couverture mais l’infirmière pendait un flacon à la potence. Il attendit son départ puis couvrit Badri et le borda.

— Ça va mieux ? s’enquit-il.

Mais le tech s’était rendormi. Dunworthy regarda les moniteurs. La température redescendit à 39,2°. Sur les autres écrans, les lignes ne faisaient plus de bonds frénétiques.

— Monsieur Dunworthy, un certain M. Finch vous demande.

C’était la voix de l’infirmière, par l’interphone.

Il sortit dans le couloir. La jeune femme avait retiré sa T.P. et elle lui fit signe de l’imiter. Il obéit et jeta sa blouse dans un panier à linge qu’elle lui désignait.

— Vos lunettes, s’il vous plaît.

Il les lui remit et elle les aspergea de désinfectant. Il prit le combiné et ferma les yeux à demi pour mieux voir l’écran.

— Monsieur Dunworthy, il s’est produit une catastrophe.

— Laquelle ?

Il regarda sa montre. Vingt-deux heures. Trop tôt pour que de nouveaux cas se soient déclarés, si l’incubation durait douze heures.

— Quelqu’un est malade ?

— Non, monsieur. Pire que cela. Mme Meager est à Oxford. Elle a réussi à franchir les barrages.

— Je sais. Elle a pris le dernier métro. De justesse.

— Elle a appelé de l’hôpital. Elle exige d’être logée à Balliol et m’accuse d’avoir attribué à son fils un directeur d’études qui l’oblige à rester ici pour les congés.

— Répondez-lui que nous manquons de place, que les dortoirs sont en cours de désinfection.

— C’est ce que je lui ai dit, monsieur. Mais elle veut dormir dans la chambre de son fils. Je ne peux pas faire une chose pareille à William.

— Ce serait effectivement inhumain. L’avez-vous informé de l’arrivée de sa mère ?

— Non, monsieur. Il n’est pas sur le campus. Selon Tom Gailey, il serait allé voir une jeune femme à Shrewsbury. J’ai téléphoné, mais personne ne répond.

— Ils ont dû s’isoler pour lire Pétrarque.

Il se demanda comment réagirait Mme Meager si elle croisait le couple sur le chemin de Balliol.

— J’avoue ne pas comprendre pourquoi il lit un auteur qui n’est pas inscrit au programme.

— Logez Mme Meager dans Warren, le plus loin possible de son fils.

L’infirmière cessa brusquement d’essuyer ses lunettes.

— Bien, monsieur. Au fait, juste avant son départ, M. Basingame a déclaré à l’économe du New College qu’il ne voulait être dérangé sous aucun prétexte, mais elle essaiera malgré tout de joindre sa femme dès que les lignes seront moins encombrées.

— Vous êtes-vous renseigné sur leurs techs ?

— Ils sont tous rentrés chez eux pour les fêtes.

— En ce qui concerne les nôtres, lequel est le plus proche d’Oxford ?

Finch s’accorda un moment de réflexion.

— Andrews. Il vit à Reading. Voulez-vous son téléphone ?

— Oui, et faites-moi une liste de tous les autres.

Finch récita l’indicatif puis déclara :

— J’ai pris des mesures, pour le papier hygiénique. J’ai préparé des notes rappelant que « le gaspillage conduit à la misère ».

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