Connie Willis - Le grand livre

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Quoi de plus naturel, au XXI
siècle, que d’utiliser des transmetteurs temporels pour envoyer des historiens vérifier sur place l’idée qu’ils se font du passé ?
Kivrin Engle, elle, a choisi l’an 1320, afin d’étudier les us et coutumes de cette époque fascinante qu’aucun de ses contemporains n’a encore visitée : le Moyen Age.
Le grand jour est arrivé, tous sont venus assister au départ : Gilchrist, le directeur d’études de Kivrin ; l’archéologue Lupe Montoya, le docteur Ahrens ; sans oublier ce bon professeur Dunworthy, qui la trouve trop jeune et inexpérimentée pour se lancer dans pareille aventure et qui s’inquiète tant pour elle.
Ses craintes sont ridicules, le professeur Gilchrist a tout prévu ! Tout, mais pas le pire…

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— J’exige d’être tenu au courant de l’évolution de la situation, dit Gilchrist. Je compte contacter Basingame pour lui dire de revenir prendre les choses en main.

Il se détourna puis attendit que Latimer eût ramassé deux feuilles qui s’étaient envolées.

— Passez le prendre, d’accord ? lui demanda Mary. Il risque d’oublier que nous l’attendons à sept heures.

— Je dois voir Badri, déclara Dunworthy.

Elle lisait les listes qu’ils lui avaient rendues.

— Laboratoire, Brasenose. Bureau du doyen, Brasenose. Laboratoire, Brasenose. Personne n’a vu Badri ailleurs ?

— Il a parlé d’un problème, pendant son transport en ambulance, lui rappela Dunworthy. Si Kivrin est arrivée à destination avec plus d’une semaine de retard, elle ne pourra pas être au rendez-vous.

Mary triait les feuilles, sans répondre.

— Je dois m’assurer qu’il ne lui est rien arrivé.

Elle releva finalement la tête.

— Tout ceci ne servira à rien. Il y a trop de trous dans l’emploi du temps de ce tech. Lui seul pourra nous dire où il est allé, qui il a rencontré.

Elle le précéda dans le couloir.

— J’ai laissé à son chevet une infirmière chargée de l’interroger, mais il est désorienté. Votre présence le rassurera peut-être.

Ils prirent l’ascenseur, auquel elle dit :

— Rez-de-chaussée. Il n’est conscient que par instants. Ça risque de vous prendre jusqu’au matin.

— Je ne pourrai quoi qu’il en soit pas m’endormir avant de savoir ce qui s’est passé.

Ils suivirent un corridor et franchirent une porte où était écrit « ENTRÉE INTERDITE — SECTEUR D’ISOLEMENT ». De l’autre côté une religieuse à l’air revêche montait la garde devant un moniteur.

— Je conduis M. Dunworthy auprès de M. Chaudhuri, l’informa Mary. Il nous faut des T.P. Comment va votre patient ?

— La fièvre est remontée à 39,8°.

La sœur remit à chacun d’eux un sachet en plastène contenant une tenue protectrice : blouse et calotte en papier, masque qu’on ne pouvait mettre sans retirer la calotte, couvre-chaussures et gants stériles. Dunworthy commit l’erreur d’enfiler les gants avant le reste et eut de sérieuses difficultés à déplier la blouse et à positionner correctement le masque sur son visage.

— Posez des questions précises, conseilla Mary. Demandez-lui ce qu’il a fait après s’être levé, s’il a passé la nuit avec quelqu’un, où il a pris son breakfast, qui était présent, ce genre de choses. La fièvre empêche de se concentrer et vous devrez vous répéter.

Elle ouvrit la porte d’une pièce trop exiguë pour qu’il fût possible de la considérer comme une chambre. Une paroi disparaissait derrière des batteries d’écrans et d’appareils. Mary jeta un coup d’œil au tech puis regarda les moniteurs.

Dunworthy l’imita. Il lut sur la ligne du bas du plus proche : « ICU 14320691 22-12-54 1803 200/RPT 21800CRS IMJPCLN 200 MG/q6h NHS20-211-7 M. AHRENS. » Le suivant était occupé par des lignes zigzagantes et des colonnes de nombres. Rien n’avait un sens, sauf un chiffre au centre de l’avant-dernière fenêtre sur la droite : « Temp. 39,9°. » Seigneur !

Badri gisait avec les bras sur la couverture, relié par des tubes aux poches de sérum pendues à des potences. Un de ces tuyaux était alimenté par cinq perfusions différentes. Il avait les yeux clos et un visage émacié. Il semblait avoir perdu du poids depuis son admission et sa peau sombre avait d’étranges reflets rougeâtres.

— Badri, vous m’entendez ? demanda Mary.

Il ouvrit les yeux et les regarda sans les reconnaître, plus à cause de leur accoutrement que du déclin de ses facultés mentales, peut-être.

— M. Dunworthy est venu vous voir.

Son biper se déclencha.

— Dunworthy ? répéta Badri en tentant de s’asseoir.

Mary le repoussa contre l’oreiller, avec douceur.

— Il a des questions à vous poser. Restez allongé. Je dois vous laisser, mais M. Dunworthy vous tiendra compagnie.

Elle sortit.

— Monsieur Dunworthy ?

— Je suis là. Comment vous sentez-vous ?

— Quand M. Dunworthy reviendra-t-il ?

Il tenta de se redresser. Dunworthy s’assit sur le tabouret et tendit la main pour l’en empêcher.

— Il faut absolument que je lui parle, insista Badri. Ce qui se passe est anormal.

8

Elle était sur le bûcher. Des flammes la léchaient. Elle ne se souvenait pas de l’instant où on l’avait attachée au poteau mais se rappelait quand on avait allumé le feu. Peu après qu’elle fut tombée du cheval blanc et que le bandit l’eut soulevée dans ses bras pour la porter jusqu’à sa monture.

— Nous devons retourner au point de transfert, lui avait-elle dit.

Il s’était alors penché vers elle et la clarté papillotante des flammes avait révélé son visage cruel.

— M. Dunworthy rouvrira la porte temporelle dès qu’il comprendra que j’ai des ennuis, avait-elle ajouté.

Et l’homme l’avait prise pour un suppôt de Satan et conduite en ce lieu, pour la brûler vive.

— Je ne suis pas une sorcière ! cria-t-elle.

Une main se posa sur son front.

— Chut, fit une voix.

— Je ne suis pas une sorcière, répéta-t-elle.

Elle s’était exprimée lentement, pour que ses propos soient compréhensibles. Le brigand n’avait pas prêté attention à ses paroles. Il l’avait hissée sur son destrier pour l’emporter loin de la clairière, dans la partie la plus dense de la forêt.

Elle cherchait des points de repère afin de pouvoir retrouver son chemin, mais la lanterne n’éclairait que le sol à leurs pieds et ses yeux étaient blessés par sa clarté. Elle les avait clos. Une autre erreur, car lorsque les balancements du cheval lui avaient donné des étourdissements, elle n’avait pu rester en selle.

— Je ne suis pas une sorcière mais une historienne, fit-elle.

— Hawey fond enyowuh thissla dey ? dit une femme.

Elle était sans doute venue déposer un fagot sur le bûcher, avant d’être repoussée par la chaleur.

— Enwodes fillenun gleydund sore destrayste, répondit la voix de M. Dunworthy . Ayeen mynarmehs hoor alle op hider ybar.

— Sweltes shay dumorte blauen ?

— Monsieur Dunworthy, cria Kivrin en lui tendant les bras. Des assassins m’ont capturée !

Mais elle ne pouvait le voir, au sein de la fumée.

— Chut, murmura la femme.

Et Kivrin sut qu’il était tard, qu’elle avait dormi. En combien de temps est-on consumé par les flammes ? se demanda-t-elle. La chaleur aurait déjà dû la réduire en cendres. Elle leva ses mains. Elles étaient toujours intactes malgré les flammèches qui dansaient autour de ses doigts. Leur éclat était insoutenable. Elle ferma les yeux.

J’espère que je ne ferai pas une autre chute, pensa-t-elle. Elle s’était agrippée à l’encolure du cheval, dont le pas irrégulier ébranlait son crâne. Elle n’avait pas lâché prise mais glissé. Dunworthy avait pourtant insisté pour qu’elle prît des leçons d’équitation. Il savait ce qui se passerait. Il lui avait prédit qu’elle finirait ainsi.

La femme présenta quelque chose devant sa bouche. Sans doute une éponge trempée dans du vinaigre, pensa-t-elle. Mais c’était un bol contenant un breuvage chaud et amer. L’inconnue inclina sa tête pour lui permettre de boire et Kivrin prit conscience qu’elle était allongée.

Je dois informer M. Dunworthy qu’ils brûlaient les gens en position horizontale, pensa-t-elle. Elle voulut joindre les mains devant ses lèvres pour déclencher l’enregistreur, mais le poids des flammes les lestait.

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