Ira Levin - Les femmes de Stepford

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Les femmes de Stepford: краткое содержание, описание и аннотация

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Qu’arrive-t-il donc aux femmes de Stepford ? Ont-elles toujours été, ainsi que Joanna les découvre en s’installant dans cette ville, de véri­tables poupées ménagères, unique­ment préoccupées de l’entretien de leur intérieur et du bien-être de leur famille ? Ou alors sont-elles victimes de leurs maris, tous adhé­rents du « Club des Hommes », qui se réunissent chaque soir dans une vieille bâtisse mystérieuse interdite aux femmes ?
Joanna, jeune femme libérée, tente de créer une association féminine avec l’aide de deux amies nouvel­lement arrivées. Quelle n’est pas sa stupeur de les voir, à leur tour, se transformer brusquement, à l’image des autres femmes de la ville. L’inquiétude devient rapidement de l’angoisse…
Joanna réussira-t-elle à échapper à ce cauchemar aseptisé, clima­tisé, lot quotidien des femmes de Stepford ?

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Sautant deux autres tomes, Joanna se limita désormais à la rubrique des « Nouveaux Arrivés » publiée en page deux de chaque numéro.

…Mr Ferretti est ingénieur-système au laboratoire de recherches de CompuTech Corporation.

…Propriétaire de nombreux brevets en teintures et plastiques, Mr Sumner vient d’être engagé par AmeriChem-Willis pour y effectuer des recherches sur les polymères de vinyle.

Les listes de « Nouveaux Arrivés » s’allongeaient à une cadence rapide, si bien que Joanna ne s’arrêtait que lorsqu’elle repérait un nom connu d’elle et survolait alors la notice en se répétant que son intuition ne l’avait bougrement pas trompée !

…Mr Duwicki, désigné par ses amis sous le surnom de Wick, appartient au département des microcircuits d’Instatron Corporation.

…Mr Weiner appartient aux services Sono-Trak d’Instatron Corporation.

…Mr Margolies travaille chez Reed Saunders, les fabricants de stabilisateurs dont les nouvelles installations de la route 9 entreront en service dès la semaine prochaine.

Elle remit les volumes en place et en sortit deux autres qu’elle posa lourdement sur la table.

…Mr Roddenberry est le chef adjoint des laboratoires systèmes et méthodes de CompuTech Corporation.

…Mr Sundersen effectue des recherches en matière de capteurs optiques pour le compte d’Ulitz Optics.

Et enfin, elle trouva ce qu’elle cherchait.

Cette fois, elle lut la notice entière.

Anvil Road compte désormais parmi ses nouveaux résidents Mr et Mrs Dale Coba et leurs fils, Dale Jr., quatre ans, et Darren, deux ans. La famille Coba nous arrive d’Anaheim, Californie, où ils ont séjourné deux ans. « Jusqu’à présent la région nous plaît, déclare Mrs Coba. Je ne sais pas ce que nous en penserons quand viendra l’hiver. Nous ne sommes pas habitués au froid. »

Diplômé comme sa femme de l’U.C.L.A., Mr Coba a complété ses études à l’Institut de Technologie de Californie. Ces six dernières années, il a travaillé à Disneyland, section « audioanimatronique » où il a collaboré à la fabrication des personnages animés et parlants qui figurent nos présidents successifs et ont fait l’objet d’un article dans le numéro d’août du National Géographie. Mr Coba a pour distractions favorites la chasse et le piano. Mrs Coba, elle, qui possède une maîtrise de langues vivantes, consacre ses loisirs à la traduction des classiques norvégiens.

Les travaux auxquels se livrera ici Mr Coba seront moins spectaculaires sans doute que ses activités à Disneyland ; ses compétences doivent en effet s’exercer dans la section recherche et développement de Burnham-Massey-Microtech.

Joanna gloussa.

Recherche et développement ! Moins spectaculaires sans doute ! Mon œil !

Son fou rire s’amplifia.

Irrésistible.

Voluptueux.

Toujours secouée de hoquets, elle se redressa et contempla l’encadré des « Nouveaux Arrivés ». Moins spectaculaires SANS DOUTE . Dieu de Dieu !

Hilare, elle referma le gros volume brun, le ramassa avec celui qui lui avait servi de support et les réintroduisit tous deux sur leur rayonnage.

— Mrs Eberhart ! appela d’en haut Miss Austrian. Il est 6 heures moins 5 ! On ferme !

Pour l’amour du ciel, rengaine tes rires.

— J’ai fini, cria-t-elle. Je range.

— Faites bien attention à tout remettre en ordre.

— Juré !

— Et pensez à éteindre !

Jawohl !

Elle reclassa tous les volumes dans un ordre chronologique approximatif.

Sans doute ! ricana-t-elle encore une fois. Mes fesses !

Elle reprit manteau et sac, tourna le commutateur et, toujours hilare, gravit l’escalier en haut duquel la guettait Miss Austrian.

— Vous avez trouvé ce que vous cherchiez ? demanda celle-ci.

— Oh ! oui, répondit-elle en réprimant ses gloussements. Merci beaucoup, beaucoup. Vous êtes un puits de science, vous et votre bibliothèque. Merci encore. Bonsoir !

— Bonsoir, dit en écho Miss Austrian.

* * *

Elle traversa la rue en direction de la pharmacie car il lui fallait, à tout prix, un tranquillisant. C’était, là aussi, l’heure de la fermeture, et la boutique, déjà plongée dans la pénombre, était vide, à l’exception du ménage Cornell. Joanna tendit son ordonnance au pharmacien.

— Oui, dit celui-ci après lecture. Je peux vous le donner tout de suite.

Et il se dirigea vers son arrière-boutique.

Rassérénée, elle s’absorba dans la contemplation des peignes rangés dans leurs casiers. Un cliquetis de verre la fit se retourner. Dans un coin obscur de l’officine, Mrs Cornell, armée d’un chiffon, était plantée face au mur derrière un des comptoirs. Joanna la vit frotter un objet, puis essuyer l’étagère avant d’y remettre l’objet en place. C’était une grande blonde, aux longues jambes et à la poitrine avantageuse ; aussi jolie que, par exemple, un modèle d’Ike Mazzard. Soulevant un objet de l’étagère, elle le frotta, essuya l’étagère et y remis l’objet dans un cliquetis de verre ; puis elle prit un nouvel objet sur l’étagère et…

— Bonsoir, vous là-bas, lança Joanna.

Mrs Cornell tourna la tête.

— Ah ! mais c’est Mrs Eberhart, s’écria-t-elle, le visage éclairé d’un sourire. Bonsoir ! Comment ça va ?

— Bien, répondit Joanna. En pleine forme. Et vous ?

— Très bien aussi, dit Mrs Cornell, qui essuya l’objet qu’elle tenait à la main, épousseta l’étagère, y reposa l’objet dans un cliquetis de verre, avant d’en reprendre un autre sur l’étagère, de le frotter…

— Que vous travaillez bien ! dit Joanna.

— Oh ! j’enlève la poussière, c’est tout, répliqua Mrs Cornell sans s’interrompre dans sa tâche.

Dans l’arrière-boutique, quelqu’un pianotait sur une machine à écrire.

— Vous seriez capable, vous, de réciter par cœur le Discours de Gettysburg ?

— J’ai bien peur que non, répondit Mrs Cornell, sans cesser de frotter.

— Voyons, faites un petit effort. Tout le monde connaît ça : « il y a quatre-vingt-sept années… »

— Je sais le début, mais j’ai oublié la suite, dit Mrs Cornell qui replaça son objet sur l’étagère, dans un cliquetis de verre et en choisit un autre qu’elle entreprit d’essuyer.

— Ah ! je vois ! On peut s’en passer, murmura Joanna. Connaissez-vous les Trois petits cochons ? reprit-elle.

— Bien sûr, dit Mrs Cornell, toujours absorbée, dans son nettoyage.

— Je le porte à votre compte ? demanda la voix de Mr Cornell.

Joanna se retourna.

Le pharmacien lui tendit un petit flacon à bouchon blanc.

— Oui, répondit Joanna en s’emparant du médicament. Puis-je vous demander un peu d’eau ? Je voudrais prendre un cachet tout de suite.

Après un signe de tête affirmatif, il regagna son arrière-boutique.

Figée sur place, son flacon à la main, Joanna se mit à trembler. Un cliquetis de verre s’éleva derrière elle. Elle dévissa le bouchon et sortit le tampon d’ouate, révélant ainsi des comprimés blancs. Toujours tremblante elle en fit glisser un dans sa paume et réintroduisit le coton dans le flacon avant d’en revisser le bouchon. Un cliquetis de verre parvint à ses oreilles.

Mr Cornell réapparut avec un gobelet en carton contenant de l’eau.

— Merci, dit Joanna qui, une fois en possession du gobelet, posa le comprimé sur sa langue et but une gorgée pour le faire passer.

Mr Cornell écrivait sur un bloc. Le sommet blanchâtre de son crâne zébré de mèches brunes faisait penser à ces invertébrés qu’on trouve au creux des rochers. Joanna vida le reste de l’eau, se débarrassa du gobelet et glissa le flacon dans son sac, toujours sur l’arrière-fond de cliquetis de verre.

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