Ira Levin - Les femmes de Stepford

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Les femmes de Stepford: краткое содержание, описание и аннотация

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Qu’arrive-t-il donc aux femmes de Stepford ? Ont-elles toujours été, ainsi que Joanna les découvre en s’installant dans cette ville, de véri­tables poupées ménagères, unique­ment préoccupées de l’entretien de leur intérieur et du bien-être de leur famille ? Ou alors sont-elles victimes de leurs maris, tous adhé­rents du « Club des Hommes », qui se réunissent chaque soir dans une vieille bâtisse mystérieuse interdite aux femmes ?
Joanna, jeune femme libérée, tente de créer une association féminine avec l’aide de deux amies nouvel­lement arrivées. Quelle n’est pas sa stupeur de les voir, à leur tour, se transformer brusquement, à l’image des autres femmes de la ville. L’inquiétude devient rapidement de l’angoisse…
Joanna réussira-t-elle à échapper à ce cauchemar aseptisé, clima­tisé, lot quotidien des femmes de Stepford ?

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— Pour l’été prochain, pas…

— L’été prochain, je ne serai plus moi-même !

— Joanna !…

— Tu ne comprends pas ? En janvier, ça va être mon tour.

— Rien ne peut t’arriver !

— C’est ce que j’avais dit à Bobbie. Quand je pense combien j’ai pu me moquer d’elle et de son eau minérale !

Walter s’approcha.

— Il n’y a rien dans l’eau, rien dans l’air, expliqua-t-il. Tes amies ont changé pour les raisons que je t’ai exposées : elles ont pris conscience de leur paresse et de leur négligence. Il était grand temps que Bobbie commence à se soucier de sa présentation. Toi aussi, tu pourrais peut-être t’en préoccuper un peu et consulter quelquefois ton miroir.

Elle ouvrit de grands yeux. Rougissant, il détourna la tête.

— Je parle sérieusement, dit-il en se décidant à regarder Joanna. Tu es une femme ravissante, mais tu te laisses bougrement aller, sauf s’il y a une sortie ou une soirée en perspective.

Sur ces mots, il partit se planter devant la cuisinière dont il se mit à tripoter un bouton.

Elle l’observait, figée sur place.

— Écoute ce qu’on va faire, commença-t-il.

— Tu tiens à me voir changer ?

— Bien sûr que non, ne fais pas l’idiote, répondit-il en faisant volte-face.

— Voilà ton idéal ? Une jolie petite hausfrau bien pomponnée ?

— J’ai dit simplement que…

— Et voilà pourquoi Stepford était le seul endroit où s’installer. Quelqu’un t’avait-il refilé le tuyau : emmène-la à Stepford, mon vieux Wally. L’air y contient un truc qui te la transformera en quatre mois.

— L’air d’ici ne contient rien, rétorqua Walter. Tout ce qu’on m’avait dit, c’est qu’il y avait de bonnes écoles et que les impôts n’étaient pas élevés. Maintenant, écoute-moi bien. J’essaye de me mettre à ta place et de raisonner en toute objectivité. Tu veux déménager parce que tu as peur de « changer » comme tu dis ; et moi, je crois que tu te montres déraisonnable, voire un peu hystérique, et qu’un déménagement maintenant risque d’entraîner pour nous tous et surtout pour les enfants des complications injustifiées.

Il se tut pour reprendre souffle.

— Bon, voilà ce que nous allons faire, poursuivit-il. Tu vas commencer par avoir un entretien avec Alan Hollingsworth, et s’il dit que tu…

— Qui ça ?

— Alan Hollingsworth, bredouilla-t-il gêné. Tu sais, le psychiatre. Si, d’après lui, tu ne passes pas par une sorte…

— Je n’ai nul besoin de psychiatre, protesta-t-elle. Et s’il m’en fallait un, je ne choisirais pas Alan Hollingsworth. J’ai aperçu sa femme à une réunion de parents d’élèves, elle fait partie du lot. Tu peux parier qu’il me déclarera cinglée.

— Alors, trouve quelqu’un d’autre, peu m’importe qui. S’il ne s’agit pas pour toi d’une crise hallucinatoire ou autre, nous déménagerons aussitôt que possible. J’irai voir cette maison demain matin, et je verserai même des arrhes dessus.

— Je n’ai nul besoin de psychiatre, répéta-t-elle. Ce dont j’ai besoin, c’est de quitter Stepford.

— Voyons, Joanna. J’ai le sentiment d’être vachement équitable. Tu nous demandes de bouleverser nos existences, mais je juge que tu nous dois à tous – et surtout à toi-même – de fournir la preuve que ta vision des choses est aussi claire que tu te l’imagines.

Elle fixa son regard sur lui.

— Alors ? s’enquit-il.

Elle ne dit mot, se contentant de regarder son mari.

— Alors, répéta-t-il. Ma proposition ne t’apparaît pas comme raisonnable ?

— C’est quand elle s’est retrouvée en tête à tête avec Dave que Bobbie a changé, et quand elle s’est retrouvée en tête à tête avec Ed que Charmaine a changé.

Découragé, il préféra regarder ailleurs.

— Et à moi, quand ça va-t-il m’arriver ? demanda-t-elle. Pendant notre week-end à deux.

— L’idée vient de toi, non ?

— L’aurais-tu proposée si je ne t’avais devancé ?

— Tu vois où tu en es arrivée. Es-tu seulement consciente de ce que tu dis ? Je veux que tu réfléchisses à mes conditions. Tu ne peux pas bouleverser ainsi notre existence à tous sur un coup de tête. Tu es absurde de compter là-dessus.

Il tourna les talons et quitta la pièce.

Figée sur place, elle porta la main à son front et ferma les yeux. Au bout de quelques minutes d’immobilité, elle laissa tomber sa main, ouvrit les paupières et secoua négativement la tête. Elle s’approcha alors du réfrigérateur qu’elle ouvrit pour en sortir un récipient couvert d’une feuille d’aluminium et un morceau de viande sous cellophane.

* * *

Assis à son bureau, il écrivait sur un bloc-notes jaune. Posée sur le cendrier, une cigarette émettait des volutes de fumée dans le cercle lumineux de la lampe. Il leva les yeux à l’arrivée de Joanna et ôta ses lunettes.

— Entendu, dit-elle. Je… verrai quelqu’un. Mais je préférerais une femme.

— Parfait. C’est une excellente idée.

— Demain tu iras déposer des arrhes sur la maison ?

— Promis, sauf si elle présente des vices majeurs.

— Pas de danger. C’est une bonne construction qui ne remonte qu’à dix ans. Et les conditions de prêt sont très avantageuses.

— Parfait.

Elle ne bougea pas, le regard rivé sur lui.

— Veux-tu vraiment que je change ?

— Non, mais j’aimerais de temps en temps que tu mettes un peu de rouge à lèvres. Ce n’est pas une très grande transformation que je te demande. Moi aussi, d’ailleurs, j’aimerais changer un peu, en perdant quelques kilos.

Elle se lissa les cheveux.

— Je crois que je vais descendre travailler un peu dans la chambre noire. Pete ne dort pas encore. Tu voudrais bien tendre l’oreille de temps en temps ?

— Volontiers, dit-il gentiment.

Après lui avoir lancé un dernier regard, elle se détourna et sortit du bureau.

* * *

Elle appela le bon vieux service d’hygiène qui la renvoya au Syndicat des médecins où elle obtint les noms et les numéros de téléphone de cinq psychiatres femmes. Les deux plus proches qui habitaient Eastbridge n’avaient pas une heure de disponible avant la mi-janvier, mais la troisième qui exerçait à Sheffield, un peu au nord de Norwood pouvait la recevoir le prochain samedi à 2 heures. Au téléphone, le Dr Margaret Fancher semblait charmante.

Elle liquida ses cartes de vœux et le costume de Pete ; acheta des livres et des jouets pour les enfants ainsi qu’une bouteille de champagne pour Bobbie et Dave. À New York, elle s’était procuré à l’intention de Walter une boucle de ceinture en or et, alors qu’elle avait eu l’intention de fouiner chez les antiquaires de la route 9 à la recherche de vieux documents, elle finit par se décider en faveur d’un cardigan havane.

Les premières cartes de Noël arrivèrent, envoyées par ses parents à elle, les collaborateurs de Walter, les McCormick, les Chamalian et les Van Sant. Elle les aligna sur une étagère du salon.

Elle reçut un chèque de l’Agence : cent vingt-cinq dollars.

Le vendredi après-midi, en dépit des cinq centimètres de neige et des flocons qui continuaient à tomber, elle fourra Pete et Kim dans le break et se rendit chez Bobbie.

L’accueil de Bobbie fut chaleureux, celui des gosses et des chiens démonstratif. Bobbie leur prépara du chocolat et Joanna porta le plateau dans la salle de séjour.

— Regarde où tu mets les pieds, prévint Bobbie, j’ai mis de la cire ce matin.

— Je m’en suis aperçue, dit Joanna.

Elle s’assit dans la cuisine et regarda Bobbie – la belle, la sculpturale Bobbie – en train de nettoyer le four, armée de serviettes en papier et d’une bombe décapante.

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