Ira Levin - Les femmes de Stepford

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Les femmes de Stepford: краткое содержание, описание и аннотация

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Qu’arrive-t-il donc aux femmes de Stepford ? Ont-elles toujours été, ainsi que Joanna les découvre en s’installant dans cette ville, de véri­tables poupées ménagères, unique­ment préoccupées de l’entretien de leur intérieur et du bien-être de leur famille ? Ou alors sont-elles victimes de leurs maris, tous adhé­rents du « Club des Hommes », qui se réunissent chaque soir dans une vieille bâtisse mystérieuse interdite aux femmes ?
Joanna, jeune femme libérée, tente de créer une association féminine avec l’aide de deux amies nouvel­lement arrivées. Quelle n’est pas sa stupeur de les voir, à leur tour, se transformer brusquement, à l’image des autres femmes de la ville. L’inquiétude devient rapidement de l’angoisse…
Joanna réussira-t-elle à échapper à ce cauchemar aseptisé, clima­tisé, lot quotidien des femmes de Stepford ?

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— Navrée, j’avais tant à faire que je t’ai complètement oubliée. As-tu déjeuné ? Viens dans la cuisine, je vais te faire un sandwich. À quoi le désires-tu ?

Elle avait tout de la Bobbie du dimanche précédent – belle, bien coiffée, maquillée. Et, sous son chandail vert, elle portait une espèce de soutien-gorge matelassé qui lui relevait les seins, et sous sa jupe marron plissée une gaine amincissante.

— Oui, j’ai changé, déclara-t-elle dans sa cuisine immaculée. Je me suis rendu compte combien j’étais flemmarde et égoïste. Il n’y a aucune honte à se montrer bonne femme d’intérieur. J’ai décidé d’imiter Dave et de faire consciencieusement mon boulot, ainsi que de soigner un peu plus ma présentation. Tu es bien sûre de ne pas vouloir un sandwich.

Joanna secoua la tête.

— Bobbie, dit-elle solennellement. Je… Tu ne vois pas ce qui est arrivé. Ce truc… ce virus qui se balade dans les parages… il t’a contaminée, toi, comme il a atteint Charmaine.

Bobbie sourit.

— Rien ne m’a contaminée, affirma-t-elle. Aucun virus ne se balade par ici. Tout ça, c’est des conneries. Stepford est un endroit sain et agréable à habiter.

— Tu… tu ne veux plus déménager ?

— Absolument pas. Ça aussi c’était une connerie. Je suis parfaitement heureuse ici. Accepteras-tu au moins une tasse de café ?

* * *

Elle appela Walter à son bureau.

— Oh ! bonjour, modula Esther. Que ça me fait plaisir d’entendre votre voix ! Il doit faire un temps magnifique par chez vous. Mais peut-être êtes-vous à New York ?

— Non, je vous appelle de chez moi. Pouvez-vous me passer Walter ?

— Désolée, mais il est en conférence.

— C’est très important. Je vous en prie, prévenez-le.

— Patientez une seconde.

Assise dans le bureau devant la table de travail, elle patienta, promenant son regard des papiers personnels et des enveloppes qu’elle avait sortis du tiroir du milieu au calendrier – mardi 14 décembre – et enfin au croquis d’Ike Mazzard.

— Je vous le passe, Mrs Eberhart, annonça Esther. Il n’est rien arrivé à Peter ou à Kim surtout ?

— Non, ils vont bien.

— Tant mieux. Ils doivent être si…

— Allô ! coupa Walter.

— Walter, c’est toi ?

— Oui. Allô ! Que se passe-t-il ?

— Walter, je veux que tu m’écoutes sans rouspéter, dit Joanna. Bobbie a vraiment changé, tu sais. Je sors de chez elle. La maison a l’air de… Pas une tache, figure-toi. Immaculée. Quant à Bobbie, elle est toute… Les livrets de la banque, tu les as sur toi ? Je les ai cherchés partout et impossible de les trouver. Walter ?

— Oui, je les ai pris. Je viens d’acheter quelques valeurs sur le conseil de Dave. Pourquoi en as-tu besoin ?

— Je veux voir où en sont nos comptes. J’ai visité l’autre jour à Eastbridge une maison qui…

— Joanna !

— … coûtait un peu plus que la nôtre, mais…

— Joanna, écoute-moi…

— Je ne resterai pas ici un autre…

— Écoute-moi, bon Dieu !

Les doigts de Joanna se crispèrent sur le combiné.

— Parle, dit-elle.

— Je vais faire mon possible pour rentrer de bonne heure. Ne fais rien avant mon arrivée. Tu m’entends ? Ne prend aucun engagement que ce soit. J’espère pouvoir me libérer d’ici une demi-heure.

— Je ne passerai pas un autre jour à Stepford, s’entêta-t-elle.

— Attends mon retour, veux-tu. Il est impossible de discuter de ça au téléphone.

— N’oublie pas tes livrets de banque, lui rappela-t-elle.

— Ne fais rien avant mon arrivée, surtout.

À l’autre bout du fil, elle entendit un clic suivi d’un silence.

Elle raccrocha.

Elle rangea papiers et enveloppes dans le tiroir qu’elle referma. Puis elle attrapa l’annuaire sur l’étagère pour chercher le numéro de Miss Kirgassa à Eastbridge.

La maison qu’elle convoitait, la maison St-Martin, était encore à vendre.

— En fait, je crois qu’ils ont baissé un peu leur prix depuis que vous l’avez visitée.

— Pouvez-vous me rendre un service ? Il est possible que nous nous y intéressions. Je le saurai définitivement demain. Voulez-vous bien demander aux propriétaires quel serait leur dernier prix dans l’éventualité d’une vente immédiate et me le faire savoir le plus tôt possible.

— Je vous rappelle immédiatement, répondit Miss Kirgassa. Savez-vous si Mrs Markowe a trouvé quelque chose ? Nous avions rendez-vous ce matin, mais elle ne s’est pas pointée.

— Elle a changé d’avis, elle ne déménage plus. Mais, moi, j’y suis décidée.

Elle appela Buck Raymond, leur notaire de Stepford.

— Une supposition, déclara-t-elle. Si nous mettions notre maison en vente demain, croyez-vous qu’elle se vendrait vite ?

— Aucun doute à ce sujet, répondit Buck. Il existe ici une demande constante de maisons. Je suis certain que vous récupéreriez le prix que vous avez payé, peut-être même un peu plus. Vous ne vous y plaisez pas ?

— Non.

— Désolé de l’apprendre. Voulez-vous que je la fasse visiter dès maintenant. J’ai dans mon bureau un couple qui serait…

— Non, non, pas encore, coupa-t-elle. Je vous donnerai une réponse demain.

* * *

— Voyons, dit Walter qui tentait de l’apaiser avec gestes à l’appui. Calme-toi un instant.

— Non, dit-elle en secouant la tête. Non ! Quelle que soit sa nature, le virus met quatre mois à opérer, ce qui signifie que j’ai encore un mois devant moi. Peut-être moins ; nous avons emménagé ici le 4 septembre.

— Joanna, pour l’amour du ciel !

— Charmaine s’est installée en juillet. Dès septembre, la transformation s’est opérée. Bobbie, elle, est arrivée en août, et nous voilà maintenant en décembre.

D’une volte-face, elle s’écarta de lui. Un filet d’eau coulait dans l’évier, elle assena un grand coup sur le robinet et la fuite cessa.

— Voyons, tu as pourtant reçu une réponse du Service d’hygiène, objecta Walter.

— Ce n’était qu’un ramassis de conneries, comme dirait Bobbie.

Elle se retourna et regarda Walter droit dans les yeux.

— Il y a quelque chose, il faut qu’il y ait quelque chose. Fais-moi plaisir et va voir Bobbie. Elle a des seins qui pointent jusque-là, et ses fesses sont tellement sanglées qu’on ne les voit pratiquement plus ! Son intérieur pourrait figurer dans une publicité télévisée. Comme celui de Carol, de Donna et de Kit Sundersen.

— Il fallait bien qu’elle se décide à le nettoyer un jour ou l’autre, on se serait cru dans une porcherie.

— Mais, Walter, elle a changé ! Elle ne parle plus comme avant, elle ne pense plus comme avant – et je n’ai aucune envie que ça m’arrive à moi.

— Non, nous ne…

Kim, les joues toutes rouges sous son capuchon bordé de fourrure, surgit du patio.

— Laisse-nous tranquilles, Kim, dit Walter.

— Je viens chercher le goûter, protesta Kim. On part se promener.

Joanna alla ouvrir la boîte en fer et en sortit des gâteaux secs qu’elle fourra dans les mitaines de Kim.

— Voici. Mais ne vous éloignez pas trop de la maison, la nuit va tomber.

— On ne peut pas avoir des gaufrettes ?

— Il n’y en a plus. Va-t’en.

Kim sortit. Walter referma la porte.

Joanna essuya les miettes collées sur sa main.

— La maison que j’ai en vue est plus jolie que la nôtre, dit-elle. Nous pourrions l’avoir pour cinquante-trois mille cinq cents dollars – le prix que nous obtiendrons pour celle-ci, m’a dit Buck Raymond.

— Nous ne déménagerons pas, s’obstina Walter.

— Mais tu as dit que tu étais d’accord.

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