Ira Levin - Les femmes de Stepford

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Les femmes de Stepford: краткое содержание, описание и аннотация

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Qu’arrive-t-il donc aux femmes de Stepford ? Ont-elles toujours été, ainsi que Joanna les découvre en s’installant dans cette ville, de véri­tables poupées ménagères, unique­ment préoccupées de l’entretien de leur intérieur et du bien-être de leur famille ? Ou alors sont-elles victimes de leurs maris, tous adhé­rents du « Club des Hommes », qui se réunissent chaque soir dans une vieille bâtisse mystérieuse interdite aux femmes ?
Joanna, jeune femme libérée, tente de créer une association féminine avec l’aide de deux amies nouvel­lement arrivées. Quelle n’est pas sa stupeur de les voir, à leur tour, se transformer brusquement, à l’image des autres femmes de la ville. L’inquiétude devient rapidement de l’angoisse…
Joanna réussira-t-elle à échapper à ce cauchemar aseptisé, clima­tisé, lot quotidien des femmes de Stepford ?

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— Je lui donnerai dix pour cent du prix qu’on me donnera, ajouta-t-elle.

— Faut-il conclure que nous pourrons lui supprimer son argent de semaine ? demanda Bobbie.

— Mieux vaut pas. Jusqu’ici, ma meilleure photo a été chercher un peu plus de mille dollars, mais aucune des deux autres ne m’a rapporté plus de deux cents.

— Eh bien, ça ne serait pas si mal pour un gosse qui a la bobine de Peter Lorre ! Je me place du point de vue de Johnny, note, pas du tien. Écoute, j’allais justement t’appeler. Peux-tu te charger d’Adam pendant le week-end ? Tu acceptes ?

— Naturellement, Pete et Kim seront ravis. En quel honneur ?

— Dave vient d’avoir une idée formidable : nous allons passer un week-end en tête à tête. Ce sera une seconde lune de miel.

Cette dernière phrase éveilla en Joanna un écho : un sentiment de déjà vu , qu’elle s’empressa de refouler.

— Sensass ! s’exclama-t-elle.

— Nous avons déjà casé Johnny et Kenny chez les voisins, mais j’ai pensé qu’Adam s’amuserait mieux chez vous.

— Sûrement, et sa présence empêchera Pete et Kim de se disputer. Que comptez-vous faire ? Aller à New York ?

— Non, on va rester ici, bloqués par la neige avec un peu de chance. Je t’amènerai mon fils demain après la classe. Entendu ? Et je te le reprendrai dimanche dans la soirée.

— Parfait. Où en es-tu de ta chasse au logement ?

— Pas très loin. J’ai vu ce matin à Norwood une petite merveille, mais elle ne sera pas libre avant le 1 eravril.

— Résigne-toi à patienter.

— Non merci ! On se voit tout à l’heure ?

— Impossible. J’ai mon ménage à faire. Sans blaguer.

— Tu vois ! Tu changes déjà. La magie de Stepford commence à agir.

* * *

Emmitouflée dans une écharpe orange et un manteau de fausse fourrure à rayures, une Noire était postée devant le bureau de la bibliothécaire, caressant du bout des doigts une pile de bouquins. Après avoir lancé un coup d’œil sur Joanna, elle lui fit un petit salut de la tête et esquissa un sourire. Joanna lui rendit salut et sourire. Le regard de la femme se détourna vers la chaise vide derrière le bureau et les rayonnages qui tapissaient le mur. Grande, l’inconnue avait le teint plutôt clair ; ses cheveux noirs coupés presque ras et ses grands yeux sombres lui donnaient l’air exotique et séduisant. Elle avait dans les trente ans.

Joanna s’approcha, elle aussi, du bureau, tout en ôtant ses gants pour sortir sa carte de sa poche. Elle laissa errer son regard de la plaque où se lisait le nom de Miss Austrian, posée en évidence sur la table, aux livres qu’effleuraient les longs doigts minces de la Noire : un Iris Murdoch et un Carson McCullers, et Le Parrain . Joanna loucha sur la fiche : Steinner, Par-delà la liberté et la dignité lui était réservé jusqu’au 12 novembre. Elle aurait aimé dire une phrase de bienvenue – cette jeune femme était sûrement la mère ou la fille de la famille noire dont avait parlé la dame du Comité d’accueil – mais elle ne voulait pas jouer à la Blanche libérale et paternaliste. S’il ne s’agissait pas d’une personne de couleur, lui adresserait-elle la parole ? Oui, dans une situation semblable, elle…

— Si nous en avions envie, nous pourrions emporter toute la bibliothèque, dit l’inconnue.

— Ça lui apprendrait à rester à son poste, ironisa Joanna en désignant du menton le bureau.

La jeune femme noire sourit.

— C’est toujours aussi désert ici ? demanda-t-elle.

— Je ne l’ai jamais encore vu aussi vide ; mais je n’y viens que l’après-midi ou le samedi.

— Vous êtes nouvelle à Stepford ?

— Notre arrivée remonte à trois mois.

— Moi, je ne suis ici que depuis trois jours.

— J’espère que vous vous y plairez.

— J’en ai l’impression.

Joanna tendit la main.

— Joanna Eberhart, annonça-t-elle avec un sourire.

— Ruth-Anne Hendry, dit la jeune femme en souriant et en serrant la main tendue.

Joanna parut chercher dans sa mémoire.

— Ce nom ne m’est pas inconnu, dit-elle. Je l’ai vu quelque part.

Le sourire de son interlocutrice s’élargit.

— Vous avez des gosses ?

Joanna, intriguée, fit signe que oui.

— Je suis l’auteur d’un livre d’enfants, Penny a un plan , dit la jeune femme. On peut le trouver ici. La première chose que j’ai faite, c’est de consulter le fichier.

— Ah ! mais j’y suis ! s’exclama Joanna. Kim l’a pris, il y a une quinzaine de jours, et elle l’a adoré. Moi aussi ; c’est si sympathique de tomber sur un bouquin où une petite fille a d’autres idées en tête que de préparer la dînette de ses poupées.

— Subtil moyen de propagande, précisa plaisamment Ruth-Anne Hendry.

— Et vous êtes aussi responsable des illustrations ? Je les ai trouvées sensationnelles.

— Merci.

— Vous êtes maintenant sur un autre livre ?

Ruth-Anne eut un hochement de tête affirmatif.

— J’en ai un en chantier, avoua-t-elle. Mais j’attends que nous soyons complètement installés pour m’y atteler vraiment.

— Excusez-moi, dit Miss Austrian qui arrivait toute boitillante du fond de la salle. C’est si calme ici le matin que (elle s’arrêta, battit des paupières et reprit sa marche claudicante) je suis restée travailler dans ma tanière. Il faudrait vraiment ici une cloche pour m’appeler. Bonjour Mrs Eberhart, ajouta-t-elle avec un sourire qu’elle reporta ensuite sur Ruth-Anne.

— Bonjour, répondit Joanna. Permettez-moi de vous présenter un de vos auteurs : Ruth-Anne Hendry : Penny a un plan .

— Pas possible ! s’écria Miss Austrian en se laissant pesamment tomber sur son fauteuil dont elle étreignit les accotoirs de ses mains roses et potelées. Il a beaucoup de succès, commenta-t-elle. Nous venons d’en mettre deux nouveaux exemplaires en circulation, les précédents étant déjà usagés.

— Cette bibliothèque est très sympathique, dit Ruth-Anne Hendry. Puis-je m’y inscrire ?

— Vous résidez à Stepford ?

— Oui, je viens d’emménager.

— Alors vous êtes la bienvenue ici, dit Miss Austrian qui prit dans un tiroir une fiche blanche qu’elle déposa à côté de la pile de livres.

* * *

Assise au comptoir du snack du centre commercial, vide à l’exception de deux réparateurs de téléphone, Ruth-Anne remua son café puis fixa Joanna droit dans les yeux.

— Répondez-moi franchement. Notre arrivée ici a-t-elle suscité beaucoup de réactions ?

— Aucune à ma connaissance, dit Joanna. Stepford n’est pas une ville susceptible de réagir… à quoi que ce soit. Elle n’offre aucun lieu de rencontre et d’échanges, sauf le Club des Hommes.

— Eux, ils se sont montrés corrects. Mais pour ce qui est des femmes, elles…

— Oh ! écoutez, coupa Joanna. Leur attitude n’a rien à voir avec la couleur de la peau, croyez-moi. Elles sont ainsi avec tout le monde. Pas une minute pour prendre une tasse de café avec vous ! Exact ? Rivées à leur ménage ?

Ruth-Anne approuva de la tête.

— Personnellement, je m’en fiche, dit-elle. Je suis très indépendante. Sinon, jamais je n’aurais accepté de m’exiler ici. Mais je…

Joanna lui décrivit alors les bonnes femmes de Stepford et lui raconta comment Bobbie projetait même de déménager quelque part ailleurs de peur de devenir comme elles.

Ruth-Anne sourit :

— Rien ne pourra jamais me transformer, moi, en hausfrau . Si ça leur plaît, tant mieux pour elles. Ce qui m’inquiétait, c’était la question de la couleur de la peau. À cause de mes filles.

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