Robert Silverberg - La face des eaux

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Hydros est une planète-océan où vivent en bonne intelligence les Gillies, premiers habitants de ce monde, et quelques humains, sur des îles flottantes construites par les Gillies.
Mais lorsque l’armateur Delagard commet l’irréparable, les Gillies décident de chasser les humains.
Où fuir ? L’espace est inaccessible.
Il ne reste à Lawler, le médecin, et à ses compagnons qu’à se confier à l’océan, sur les vaisseaux de Delagard, en espérant rejoindre le continent mythique nommé la Face des eaux, de l’autre côté du monde.
S’il existe…

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— Vous allez trop vite. Nid, le coupa Lawler. Vous venez de dire que vous pensez que la cité engloutie n’est peut-être que l’invention d’un vieux marin à l’esprit dérangé et vous voilà déjà à l’entrée.

— Je suppose simplement qu’elle existe, répliqua Delagard sans se démonter. Juste à titre d’hypothèse. Prenez donc un autre verre d’alcool, docteur. Ce sont vraiment les dernières bouteilles ; autant en profiter une bonne fois.

— En admettant qu’elle existe, reprit Lawler, comment comptez-vous édifier la grande ville dont vous m’avez parlé, si l’endroit appartient déjà à une race supérieure de Gillies ? Ne pensez-vous pas qu’ils pourraient soulever quelques objections ? En admettant qu’ils existent.

— Si, je le pense. En admettant qu’ils existent.

— Dans ce cas, n’est-il pas vraisemblable qu’ils rassembleront une armada de poissons-pilon, de poissons-hache, de léopards de mer et de drakkens pour nous dissuader de continuer à les importuner ?

— Ils n’en auront pas la possibilité, répondit posément Delagard. S’ils sont bien là, nous descendrons sous l’eau et il ne nous restera plus qu’à conquérir leur cité.

— Quoi ? Qu’est-ce que vous dites ?

— Rien de plus facile. Ils sont vieux, décadents, ramollis. Toujours s’ils existent, docteur. De toute éternité, ils ont vécu sans aucune contrainte et le concept même d’ennemi leur est étranger. Toute la planète n’est là que pour les servir. Et ils vivent dans leur trou depuis un demi-million d’années, dans un luxe inimaginable. Quand nous serons en bas, nous découvrirons qu’ils ne disposent d’aucun moyen de défense. Pourquoi en auraient-ils ? Pour se défendre contre qui ? Nous entrons sans hésiter et nous leur annonçons que nous prenons possession de leur cité. Ils se prosternent devant nous et ils se soumettent.

— Onze hommes et femmes à moitié nus, armés de gaffes et de cabillots vont conquérir seuls la capitale d’une civilisation extrêmement évoluée ?

— Avez-vous jamais étudié l’histoire de la Terre, Lawler ? Il y avait un pays qui s’appelait le Pérou, qui étendait sa loi sur tout un continent et où les temples étaient en or. Un certain Pizarre est arrivé avec environ deux cents soldats, des armes médiévales sans aucune efficacité, un ou deux canons et quelques fusils primitifs. Il s’est emparé de la personne de l’empereur et a conquis le pays en un tournemain. À peu près à la même époque, un certain Cortez a accompli la même chose dans un empire tout aussi riche qui s’appelait le Mexique. Il suffit de les prendre par surprise, de s’interdire toute possibilité de défaite, d’entrer en force et de s’emparer de celui qui incarne l’autorité. Ils tombent à nos genoux et tout ce qu’ils possèdent nous appartient.

Lawler regardait Delagard d’un air abasourdi.

— Sans même remuer le petit doigt pour nous défendre, dit-il, nous nous sommes laissé chasser de l’île où nous vivions depuis cent cinquante ans par les cousins retardés de ces super-Gillies, parce que nous savions fort bien que nous n’avions pas la moindre chance de les affronter avec succès. Et maintenant, vous me dites en me regardant bien en face que nous allons vaincre à mains nues toute une civilisation hautement technologique et, pour me prouver que c’est possible, vous me servez des contes à dormir debout sur des royaumes mythiques conquis par des héros de légende. Bon Dieu, Nid, vous rendez-vous compte ?

— Vous verrez, doc. Je vous le promets.

Lawler fit des yeux le tour de la table pour chercher un soutien. Mais tout le monde demeura muet, le regard terne, comme endormi.

— Je me demande bien pourquoi nous perdons notre temps à parler de cela, reprit-il. Cette cité n’existe pas. C’est une idée inconcevable. Vous n’y avez jamais cru un seul instant, Nid. Dites-moi la vérité !

— Je vous l’ai déjà dit. J’y crois peut-être, mais ce n’est pas sûr. Jolly, lui, y croyait.

— Jolly avait l’esprit dérangé.

— Pas quand il est revenu à Sorve. Ce n’est arrivé que plus tard, après que tout le monde se fut moqué de lui pendant des années…

Mais Lawler en avait assez entendu. Delagard ne cessait de tourner en rond et rien de ce qu’il disait ne tenait debout. L’air humide et étouffant de la cabine lui sembla soudain aussi difficile à respirer que de l’eau. Il avait l’impression de suffoquer. Des haut-le-cœur dus à la claustrophobie commencèrent à le saisir. Il avait besoin, terriblement besoin de quelques gouttes d’extrait d’herbe tranquille.

Lawler comprenait maintenant que Delagard n’était pas seulement un dangereux illuminé ; il était complètement fou.

Et nous voilà tous perdus au bout du monde, songea-t-il, sans la moindre possibilité de nous enfuir et aucun endroit où aller, si jamais nous réussissions à nous en sortir.

— Je ne peux pas écouter plus longtemps ce tissu d’insanités, déclara-t-il d’une voix à moitié étranglée par la fureur et le dégoût.

Puis il se leva et sortit en toute hâte.

— Docteur ! s’écria Delagard. Revenez ! Revenez, bon Dieu !

Lawler claqua la porte et s’engagea dans la coursive.

Seul sur le pont, Lawler sut, sans avoir à se retourner, que le père Quillan venait d’arriver derrière lui. C’était curieux d’avoir cette certitude sans même regarder. Il devait s’agir de quelque effet secondaire des violentes émanations que la Face dirigeait vers eux.

— Delagard m’a demandé de monter vous voir et de parler avec vous, dit le prêtre.

— Parler de quoi ?

— De l’esclandre que vous venez de faire dans sa cabine.

— L’esclandre que j’ ai fait ? demanda Lawler, stupéfait, en se retournant vers le prêtre.

Éclairé par les lumières multicolores qui crépitaient tout autour d’eux, le visage de Quillan semblait plus émacié que jamais, une longue figure aux méplats accusés, à la peau tannée et luisante, aux yeux brillants comme des phares.

— Si nous parlions plutôt de Delagard ? Une cité cachée sous la mer ! Une guerre de conquête sur le modèle de vieilles légendes mythiques !

— Ce ne sont pas des légendes mythiques. Cortez et Pizarre ont vraiment existé il y a mille ans et ils ont réellement conquis de vastes empires avec une poignée de soldats. C’est une vérité attestée de l’histoire de la Terre.

— Ce qui s’est passé il y a si longtemps sur une autre planète n’a pas valeur d’exemple ici, répliqua Lawler avec un haussement d’épaule.

— C’est vous qui dites cela ? Vous qui vous transportez sur la Terre dans vos rêves ?

— Cortez et Pizarre n’avaient pas à affronter des Gillies. Delagard est complètement cinglé et tout ce qu’il nous a raconté n’est que le délire d’un fou ! Mais vous ne partagez peut-être pas mon avis, ajouta-t-il, soudain méfiant.

— Delagard est un être versatile, théâtral, plein d’ardeur et de passion, mais je ne pense pas qu’il soit fou.

— Une cité sous-marine au fond d’un tunnel de gravitation ? Vous croyez réellement qu’une telle chose peut exister ? On vous ferait croire n’importe quoi, hein ? Oui, bien sûr. Vous croyez bien au Père, au Fils et au Saint-Esprit, alors pourquoi pas à une cité sous-marine ?

— Pourquoi pas ? dit le prêtre. On a découvert des choses bien plus bizarres sur d’autres planètes.

— Comment voulez-vous que je le sache, dit Lawler avec aigreur.

— De plus, ce serait une explication très plausible au relief d’Hydros. C’est une question à laquelle j’ai beaucoup réfléchi, Lawler. Il n’y a pas de véritables planètes d’eau dans la galaxie, vous savez. Celles qui ressemblent à Hydros ont toutes au moins des chapelets d’îles naturelles, des archipels, les sommets de montagnes submergées qui dépassent de la surface de la mer. Hydros, au contraire, n’est qu’un énorme globe d’eau. Mais, si l’on pose comme postulat qu’il existait autrefois des étendues de terre ferme ayant servi à bâtir une ou plusieurs gigantesques cités sous-marines jusqu’à ce que toute la surface d’Hydros ait été submergée et qu’il ne reste plus rien que de l’eau…

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