Robert Silverberg - La face des eaux

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Hydros est une planète-océan où vivent en bonne intelligence les Gillies, premiers habitants de ce monde, et quelques humains, sur des îles flottantes construites par les Gillies.
Mais lorsque l’armateur Delagard commet l’irréparable, les Gillies décident de chasser les humains.
Où fuir ? L’espace est inaccessible.
Il ne reste à Lawler, le médecin, et à ses compagnons qu’à se confier à l’océan, sur les vaisseaux de Delagard, en espérant rejoindre le continent mythique nommé la Face des eaux, de l’autre côté du monde.
S’il existe…

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Quand ce fut terminé, ils se mirent à rire, le souffle court, leurs corps pressés l’un contre l’autre et couverts de sueur, les jambes tellement emmêlées que même les octopodes des récifs de corail auraient eu du mal à s’y retrouver. Lawler sentait que ce n’était pas le moment de dire quoi que ce fût qui pourrait être interprété comme sentimental ou romantique.

Mais il se sentit obligé de dire quelque chose.

— Tu ne m’as pas suivi jusqu’ici ? demanda-t-il enfin pour rompre l’interminable silence.

Elle lui lança un regard où se mêlaient l’étonnement et l’amusement.

— Pourquoi aurais-je fait cela ?

— Comment veux-tu que je le sache ?

— Je suis descendue chercher des outils pour réparer des cordages. Je ne savais pas que tu étais dans la cale. Et puis le navire s’est mis à tanguer et je me suis retrouvée dans tes bras.

— Oui. Et j’espère que tu ne le regrettes pas.

— Non, dit-elle. Pourquoi ? Tu le regrettes, toi ?

— Pas du tout.

— Très bien, dit Sundira. Tu sais, nous aurions pu le faire beaucoup plus tôt.

— Tu crois ?

— Bien sûr. Pourquoi as-tu attendu si longtemps ?

Il la considéra à la clarté fuligineuse de la chandelle. Une lueur amusée, oui, amusée, brillait dans les yeux gris et froids, mais il n’y percevait nulle moquerie. Et pourtant il avait l’impression qu’elle prenait ce qui s’était passé avec plus de détachement que lui.

— Je pourrais te poser la même question, reprit-il.

— Très juste. Mais tu as eu plusieurs occasions, ajouta-t-elle après un silence. Et tu as soigneusement évité de les saisir.

— Je sais.

— Pourquoi ne les as-tu pas saisies ?

— C’est une longue histoire, dit-il. Et très ennuyeuse. Cela a vraiment de l’importance ?

— Non, pas vraiment.

— Très bien.

Ils retombèrent dans le silence.

Au bout d’un petit moment, Lawler se dit que ce ne serait peut-être pas une mauvaise idée de refaire l’amour et il commença négligemment à caresser un des bras et une des cuisses emmêlées sur le plancher de la cale. Il perçut quelques frémissements révélateurs, mais, en faisant preuve d’une grande maîtrise de soi et d’un tact remarquable, elle parvint à interrompre le processus avant que soit atteint le point de non-retour et elle se dégagea doucement.

— Plus tard, dit-elle gentiment. Tu sais, j’avais vraiment une raison pour descendre dans la cale.

Elle se leva et remit sa tunique. Puis elle lui adressa un sourire plein d’entrain mais dénué de passion, accompagné d’un clin d’œil, et elle disparut dans la soute arrière.

Lawler fut stupéfait par son imperturbabilité. Il n’était assurément pas en droit d’espérer qu’elle fût aussi bouleversée par ce qui venait de se passer qu’il l’était après sa longue période de célibat volontaire. Elle avait semblé en avoir envie. Elle avait indiscutablement semblé y prendre plaisir. Mais cela n’avait-il donc été pour elle qu’un incident sans importance, la conséquence fortuite d’une embardée du navire ? C’était bien aussi ce qu’il semblait.

Le père Quillan mit à profit la torpeur d’un après-midi pour entreprendre de convertir Natim Gharkid au catholicisme. C’est du moins ce qu’il semblait faire avec une grande véhémence quand Lawler passa devant eux et il eut la même impression en les observant de la passerelle. Le prêtre, en sueur et très agité, noyait le petit homme basané sous un déluge de paroles et de concepts ; Gharkid, impassible comme à son habitude, l’écoutait attentivement.

— Le Père, le Fils et le Saint-Esprit, disait Quillan. Un Dieu unique en trois personnes.

Gharkid hocha gravement la tête.

Lawler, qui écoutait sans être vu, s’étonna en entendant ce terme bizarre. Le Saint-Esprit ? Qu’est-ce que cela pouvait bien signifier ? Mais le prêtre était déjà passé à autre chose et il s’était lancé dans l’explication d’un autre dogme, celui de l’Immaculée Conception. L’attention de Lawler se relâcha et il poursuivit sa promenade, mais, quand il repassa un quart d’heure plus tard, Quillan n’avait toujours pas fini et il parlait maintenant de rédemption et de rachat, d’essence et d’existence, de la signification du péché et de sa présence chez une créature faite à l’image de Dieu. Il expliquait pourquoi il était devenu nécessaire d’envoyer sur la Terre un Sauveur qui, par Sa mort, rachèterait le genre humain. Une partie de ce discours paraissait sensée à Lawler, mais le reste semblait n’être qu’un tissu d’inepties. Au bout d’un moment, la proportion d’insanités lui parut si élevée qu’il se sentit offusqué par la ferveur dont le père Quillan faisait montre pour défendre un credo aussi absurde. Lawler considérait le prêtre comme beaucoup trop intelligent pour ajouter foi à ces idées d’un dieu qui devait d’abord créer un monde peuplé par une version imparfaite de lui-même, puis envoyer sur ce monde un aspect de lui-même pour le racheter de ses défauts inhérents en acceptant de se laisser tuer. Et cela rendait Lawler furieux de songer que Quillan, après avoir gardé si longtemps pour lui sa religion, était en train de circonvenir le malheureux Gharkid pour faire de lui son premier converti.

Quand Gharkid fut seul, il alla le trouver et lui dit :

— Vous ne devez pas prêter attention à tout ce que le père Quillan vous a raconté. Cela m’a ennuyé de vous voir gober ce tissu d’absurdités.

Une lueur de surprise passa rapidement dans le regard impénétrable du petit homme.

— Vous croyez que je les gobe ?

— C’est l’impression que j’ai eue.

— Ah ! fit Gharkid avec un petit rire. Cet homme ne comprend rien !

Et il s’éloigna.

Un peu plus tard, c’est le père Quillan qui vint trouver Lawler.

— Je vous serais reconnaissant, commença-t-il avec aigreur, de vous abstenir de donner votre avis sur les conversations privées que vous écoutez d’une oreille indiscrète. C’est d’accord, docteur ?

— De quoi parlez-vous ? demanda Lawler en s’empourprant.

— Vous savez très bien ce dont je parle.

— Oui, sans doute.

— Vous voulez prendre part aux discussions que j’ai avec Gharkid, venez donc vous joindre à nous et nous écouterons ce que vous avez à dire. Mais ne me critiquez pas derrière mon dos.

— Pardonnez-moi, dit Lawler en hochant doucement la tête.

— Êtes-vous sincère ? demanda le prêtre en lui lançant un long regard glacial.

— Croyez-vous qu’il soit honnête d’essayer de faire partager votre croyance à une âme simple comme Gharkid ?

— Nous avons déjà parlé de cela. Il n’est pas aussi simple que vous l’imaginez.

— Peut-être, dit Lawler. Il m’a confié que vos dogmes ne lui avaient pas fait une grande impression.

— C’est exact. Mais il a au moins le mérite d’écouter avec un esprit ouvert. Alors que vous…

— Bon, bon, dit Lawler. Je ne suis pas religieux par nature. C’est comme cela, je n’y peux rien. Continuez donc et faites de Gharkid un bon catholique, ce n’est pas mon affaire. Vous pouvez même faire de lui un meilleur catholique que vous. Ce ne devrait pas être trop difficile. Et en quoi voulez-vous que cela me dérange ? Je vous ai déjà dit que j’étais désolé de m’être immiscé dans vos affaires. Et je le suis. Voulez-vous accepter mes excuses ?

— Bien sûr, répondit Quillan après un instant de silence.

Mais, pendant quelque temps, leurs rapports demeurèrent assez tendus. Lawler prenait soin de se tenir à l’écart chaque fois qu’il voyait le prêtre et Gharkid ensemble, mais il était manifeste que le petit homme n’était guère plus réceptif que le médecin aux enseignements de Quillan et, au bout d’un certain temps, ses dialogues avec le prêtre prirent fin. Ce qui réjouit Lawler beaucoup plus qu’il ne l’eût imaginé.

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