Robert Silverberg - La face des eaux

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La face des eaux: краткое содержание, описание и аннотация

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Hydros est une planète-océan où vivent en bonne intelligence les Gillies, premiers habitants de ce monde, et quelques humains, sur des îles flottantes construites par les Gillies.
Mais lorsque l’armateur Delagard commet l’irréparable, les Gillies décident de chasser les humains.
Où fuir ? L’espace est inaccessible.
Il ne reste à Lawler, le médecin, et à ses compagnons qu’à se confier à l’océan, sur les vaisseaux de Delagard, en espérant rejoindre le continent mythique nommé la Face des eaux, de l’autre côté du monde.
S’il existe…

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Hébété, Lawler s’avança lentement sur le pont inondé où régnait un étrange silence. Les bordages étaient jonchés de morceaux d’algues déchiquetées, de fragments de méduses, d’animaux se débattant furieusement, de toutes sortes de débris marins déposés par les paquets de mer. Ses mains le faisaient souffrir là où de nouvelles brûlures causées par les cordages avaient ravivé les lésions infligées par la créature en forme de filet. En silence, il fit le recensement des passagers. Pilya était là ainsi que Gharkid, le père Quillan et Delagard. Tharp et Golghoz, Felk et Niklaus. Martello ? Oui, là-haut, sur une vergue. Dann Henders ? Oui.

Et Sundira ?

Il ne la voyait pas ! Puis il la vit et il le regretta. Elle était sur le gaillard d’avant, trempée jusqu’aux os, et ses vêtements lui collaient tellement à la peau qu’elle aurait aussi bien pu ne pas en avoir du tout. Kinverson était avec elle. Ils étaient en train d’examiner une créature des profondeurs qu’il avait sortie de l’eau et qu’il tenait devant elle, une sorte de serpent de mer, un animal au corps mou et allongé, pourvu d’une bouche large mais à l’aspect inoffensif et de rangées de ronds verts qui se succédaient tout le long du corps jaune et flasque et lui donnaient un air comique. Ils riaient ; Kinverson secouait l’animal devant elle, devant son nez, et elle hurlait de rire en le repoussant avec de grands gestes. Kinverson saisit l’animal par la queue et le regarda se tortiller d’une manière pathétique. Sundira laissa courir sa main le long du corps lisse, comme pour le câliner, le consoler des outrages qu’ils lui faisaient subir. Puis Kinverson le rejeta à l’eau. Il passa le bras autour des épaules de Sundira et ils s’éloignèrent.

Comme ils étaient à l’aise ensemble. Si détendus, si joyeux, si douloureusement intimes !

Lawler se détourna. Il vit Delagard qui s’avançait vers lui.

— Avez-vous vu Dag ? cria l’armateur.

— Là-bas, répondit Lawler en tendant le bras.

Affalé comme un tas de chiffons contre le bastingage de tribord, le radio secouait la tête comme s’il refusait de croire qu’il avait survécu.

Delagard écarta de ses yeux quelques mèches dégouttant d’eau et regarda dans la direction indiquée.

— Dag ! Dag ! Descendez dans votre cabine et plus vite que ça ! Nous avons perdu tout le reste de la putain de flottille !

Le visage hagard, Lawler pivota sur lui-même et son regard parcourut la surface étrangement calme des flots. Delagard avait dit vrai. Il n’y avait pas un seul autre navire en vue. La Reine d’Hydros était seule sur la mer.

— Vous croyez qu’ils ont coulé ? demanda-t-il à l’armateur.

— Prions pour qu’il n’en soit rien, répondit Delagard.

Mais les navires n’étaient pas perdus. Ils étaient simplement hors de vue. L’un après l’autre, ils établirent le contact avec le navire de tête quand Tharp les appela. La tempête les avait éparpillés sur la mer comme autant de fétus de paille, les entraînant dans toutes les directions et sur de grandes distances. Mais ils étaient tous là. La Reine d’Hydros garda sa position et les autres convergèrent sur le navire de tête. À la nuit tombante, toute la flottille était regroupée. Delagard donna l’ordre d’ouvrir une bouteille d’alcool, la dernière du stock que Gospo Struvin avait rapporté de Khuviar, pour fêter leur survie. Du haut de la passerelle, le père Quillan dit une prière de remerciement à Dieu. Lawler lui-même se surprit à prononcer quelques mots rapides de gratitude.

6

Ce qui existait entre Kinverson et Sundira ne semblait pas contrarier ce qui commençait à naître entre Sundira et Lawler. Le médecin était incapable de comprendre aussi bien les rapports entre Sundira et Kinverson que les siens avec la jeune femme. Mais il avait assez d’expérience en la matière pour savoir qu’essayer de comprendre était le meilleur moyen d’échouer. Il lui faudrait se contenter de ce qu’on lui offrait.

Une chose devint rapidement claire. Kinverson ne trouvait rien à redire à la liaison que Sundira entretenait avec Lawler. La notion de possession sexuelle semblait lui être totalement étrangère. Le sexe paraissait être pour lui quelque chose d’aussi naturel que la respiration : il le faisait sans y penser. Avec toutes celles qui étaient disponibles, aussi souvent que son corps en éprouvait le besoin. Une fonction naturelle, machinale, mécanique. Et il attendait des autres la même attitude.

Quand Kinverson s’entailla le bras, il vint voir le médecin pour faire désinfecter et panser sa blessure.

— Alors, doc, dit-il pendant que Lawler finissait son pansement, vous baisez Sundira, vous aussi ?

— Je ne vois pas pourquoi je répondrais à cette question, dit Lawler en serrant le bandage. Ce ne sont pas vos oignons.

— Bon, d’accord. Bien sûr que vous la baisez.

C’est une fille bien, Sundira. Trop intelligente pour moi, mais ça ne me dérange pas. Et ce que vous faites avec elle ne me dérange pas non plus.

— C’est très aimable à vous, dit Lawler.

— Mais, bien entendu, j’espère que c’est aussi valable dans l’autre sens.

— Que voulez-vous dire ?

— Ce que je veux dire, c’est qu’il y a peut-être encore quelque chose entre Sundira et moi. J’espère que vous comprenez ça.

— Elle est adulte, dit Lawler en lançant au pêcheur un long regard pénétrant. Elle peut faire tout ce qu’elle veut, avec qui elle veut et quand elle veut.

— Parfait. Ce n’est pas très grand, un bateau. Il vaut mieux éviter de faire des histoires pour une femme.

— Vous faites ce que vous avez à faire et moi aussi ! dit Lawler sans masquer son irritation. N’en parlons plus, voulez-vous ? À vous entendre, on croirait qu’elle n’est qu’un instrument dont nous voulons nous servir tous les deux.

— Oui, dit Kinverson. Et un bon instrument avec ça.

Peu de temps après, Lawler, qui s’était rendu à la cuisine, surprit Kinverson en compagnie de Lis Niklaus. Ils riaient, se palpaient, se frottaient l’un contre l’autre et grognaient comme des Gillies en rut. Lis lui adressa un petit clin d’œil et un gloussement rauque par-dessus l’épaule de Kinverson.

— Salut, doc ! lança-t-elle d’une voix pâteuse.

Lawler la regarda d’un air ahuri et sortit précipitamment.

La cuisine était très loin d’être un coin discret. À l’évidence, Kinverson ne prenait aucune précaution particulière pour éviter que Sundira – ou même Delagard – découvre qu’il avait une aventure avec Lis. Au moins, se dit Lawler, il est conséquent avec ses principes. Il s’en fiche. De tout et de tout le monde.

Dans la semaine qui suivit la tempête, Lawler et Sundira trouvèrent plusieurs occasions de se réfugier dans la cale. Le médecin dont les ardeurs étaient restées en sommeil pendant si longtemps retrouvait très rapidement le goût de la passion. Mais, autant que Lawler pût en juger, il n’y avait rien de tel chez Sundira, à moins qu’un plaisir rapide, efficace, enthousiaste, mais presque impersonnel pût être qualifié de passion. Lawler ne le pensait pas. Peut-être l’avait-il cru quand il était jeune, mais plus maintenant.

Jamais ils ne prononçaient une parole pendant qu’ils faisaient l’amour et après, étendus l’un contre l’autre, redescendant lentement des hauteurs auxquelles le plaisir les avait portés, ils limitaient leur conversation, d’un commun accord semblait-il, à des banalités. Les nouvelles règles furent très rapidement établies. Lawler se laissait guider par elle, comme il l’avait fait depuis le début. Sundira goûtait manifestement ce qu’il y avait entre eux et, d’une manière tout aussi évidente, elle n’avait nul désir d’approfondir leurs relations. Chaque fois que Lawler la rencontrait sur le pont, ils se contentaient d’échanger quelques paroles sans conséquence.

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