Robert Silverberg - La face des eaux

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La face des eaux: краткое содержание, описание и аннотация

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Hydros est une planète-océan où vivent en bonne intelligence les Gillies, premiers habitants de ce monde, et quelques humains, sur des îles flottantes construites par les Gillies.
Mais lorsque l’armateur Delagard commet l’irréparable, les Gillies décident de chasser les humains.
Où fuir ? L’espace est inaccessible.
Il ne reste à Lawler, le médecin, et à ses compagnons qu’à se confier à l’océan, sur les vaisseaux de Delagard, en espérant rejoindre le continent mythique nommé la Face des eaux, de l’autre côté du monde.
S’il existe…

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— C’est à Grayvard que nous allons, déclara Delagard d’un ton inflexible.

— Vous voyez ? Vous voyez ?

— Nous devrions au moins faire un vote, dit Henders. Qu’en pensez-vous, docteur ? Plus nous restons en mer, plus les risques sont grands de rencontrer la Vague, ou bien un de ces monstres dont Gabe nous a parlé, d’être pris dans une tempête mortelle ou n’importe quoi. Nous sommes devant une île en construction. Si les Gillies font appel à des plongeurs, à une plate-forme et à je ne sais quels autres animaux marins, pourquoi n’accepteraient-ils pas l’aide des humains ? Et ils pourraient nous en être reconnaissants. Mais, non, il ne veut même pas envisager cette possibilité !

— Depuis quand les Gillies ont-ils besoin de notre aide ? demanda Delagard en lançant un regard noir à l’ingénieur. Vous savez bien comment cela s’est passé à Sorve, Henders.

— Nous ne sommes pas à Sorve.

— C’est la même chose partout.

— Comment pouvez-vous en être si sûr ? rétorqua Henders. Écoutez, Nid, nous allons en parler avec les autres navires et nous verrons bien. Dag va appeler Yanez, Sawtelle et les autres, et…

— Restez où vous êtes, Dag ! ordonna Delagard.

Le regard de Tharp passa de Delagard à Henders, puis revint se poser sur l’armateur. Il ne bougea pas, mais ses fanons tremblotaient de colère.

— Écoutez-moi ! lança Delagard. Voulez-vous vraiment que nous soyons contraints de vivre sur cette île toute plate et ridiculement petite dont la construction prendra encore de longs mois, si ce n’est plusieurs années ? Et dans quoi vivrons-nous ? Des huttes d’algues ? Voyez-vous des vaarghs quelque part ? Voyez-vous une baie où nous pourrons nous procurer des matériaux utiles ? De toute façon, les Gillies ne nous accepteront pas. Ils savent que nous avons été chassés de Sorve à coups de pied dans les fesses. Tous les Gillies de la planète le savent, vous pouvez me croire.

— Si ces Gillies ne veulent pas de nous, insista Tharp, comment pouvez-vous être si sûr que ceux de Grayvard nous accepteront ?

Le visage de Delagard s’empourpra violemment. Pendant quelques instants, il sembla avoir été touché au vif. Lawler se rendit compte que Delagard n’avait pas encore mentionné une seule fois qu’il avait l’accord des véritables propriétaires de l’île pour s’installer sur Grayvard. Seuls les colons humains de l’île avaient accepté de leur offrir un asile.

Mais l’armateur se ressaisit rapidement.

— Vous dites des conneries, Dag ! Depuis quand avons-nous à demander aux Gillies l’autorisation d’émigrer entre les îles ? Une fois qu’ils ont accordé à des humains l’accès à une île, ils se foutent bien de savoir desquels il s’agit. De toute façon, ils sont incapables de nous distinguer les uns des autres. Tant que nous n’empiéterons pas sur le territoire gillie de Grayvard, il n’y aura pas de problèmes.

— Vous avez l’air très sûr de vous, dit Henders. Mais pourquoi faire tout le trajet jusqu’à Grayvard, si nous pouvons nous en dispenser ? Rien ne nous dit qu’il nous sera impossible de prendre pied sur une île plus proche et où il n’y aura pas encore de colonie humaine. Ces Gillies seront peut-être d’accord pour nous prendre avec eux. Et – qui sait ? – ils seront peut-être contents si nous leur donnons un coup de main pour construire leur île.

— Sûr, dit Delagard. Ils seront particulièrement ravis d’avoir un radio et un ingénieur. C’est exactement ce qu’il leur faut. Bon, vous voulez vivre tous les deux sur cette île ? Allez-y à la nage ! Allez-y donc ! Sautez par-dessus bord, tous les deux !

Il saisit Tharp par le bras et commença à l’entraîner vers la rambarde. Les yeux écarquillés, bouche bée, Tharp se laissait faire.

— Allez ! Sautez !

— Attendez, dit calmement Lawler.

L’armateur lâcha Tharp. Le corps penché en avant, il commença de se balancer sur la plante des pieds.

— Vous avez quelque chose à dire, docteur ?

— Si jamais ils sautent par-dessus bord, je les suis.

— Et merde, doc ! lança Delagard avec un grand rire. Personne ne va passer par-dessus bord ! Pour qui me prenez-vous ?

— Vous tenez vraiment à ce que je vous réponde, Nid ?

— Écoutez, dit Delagard, la situation est très simple. Ces navires m’appartiennent. Je suis le capitaine de celui-ci et je suis également le chef de l’expédition. Personne ne le contestera. Par générosité, par grandeur d’âme, j’ai invité tous les anciens habitants de Sorve à m’accompagner vers notre nouvelle patrie, l’île de Grayvard. C’est là où nous allons. Un vote pour déterminer si nous devrions essayer de nous établir sur cette île minuscule est totalement hors de question. Si Dag et Dann veulent vivre ici, c’est très bien et je les accompagnerai moi-même en glisseur. Mais il n’y aura pas de vote et il n’y aura aucun changement dans le plan initial. C’est bien clair, Dann et Dag ? C’est bien clair, docteur ?

Les poings serrés, Delagard montrait qu’il avait un vrai tempérament de lutteur.

— Si je ne me trompe, Nid, dit Dann Henders, c’est vous qui nous avez mis dans ce pétrin. Était-ce aussi le fait de votre générosité et de votre grandeur d’âme ?

— Taisez-vous, Dann, dit Lawler. Laissez-moi réfléchir.

Il tourna la tête vers la nouvelle île. Ils en étaient maintenant si près qu’il discernait le jaune des yeux des Gillies. Les Gillies semblaient vaquer à leurs occupations sans prêter la moindre attention à la flottille de navires chargés d’humains.

Il apparut brusquement à Lawler que Delagard était dans le vrai et que Henders et Tharp avaient tort. Lawler se fût profondément réjoui que leur voyage s’achève là, mais il comprenait qu’il ne fallait pas songer à s’établir sur cette île. Elle était beaucoup trop exiguë ; ce n’était qu’une toute petite langue de bois s’élevant à peine au-dessus des flots. Même si les Gillies acceptaient de les y accueillir, il n’y aurait pas assez de place pour tout le monde.

— Très bien, dit-il doucement. Pour une fois, Nid, je suis de votre côté. Cette île minuscule n’est pas faite pour nous.

— Bien ! Parfait ! Voilà qui est raisonnable. On peut toujours compter sur vous pour avoir une position raisonnable, n’est-ce pas, docteur ?

Delagard mit ses mains en porte-voix et leva la tête vers Pilya Braun.

— Remontez au vent ! Nous partons !

— Nous aurions dû voter, grommela Tharp d’un air buté en se frottant le bras.

— Laissez tomber, dit Lawler. Delagard est seul maître à bord. Nous ne sommes que ses invités.

3

Le temps commença à changer d’une manière radicale au début de la semaine suivante. Les navires qui suivaient toujours leur route nord-ouest, dans la direction de Grayvard, commençaient à laisser derrière eux les eaux tropicales, le soleil ardent et le ciel limpide de l’été perpétuel régnant sous ces latitudes. Ils entraient dans une zone tempérée où l’eau était fraîche et où de lourdes brumes glacées flottaient au-dessus de la mer quand une brise tiède soufflait de l’équateur. À midi, la brume avait disparu mais, la majeure partie du temps, le ciel était pommelé ou même chargé de gros nuages bas. Une seule chose ne changeait pas : toujours pas la moindre goutte de pluie. Il n’avait pas plu une seule fois depuis que la petite flotte avait quitté Sorve et cela commençait à devenir préoccupant.

L’aspect de la mer était différent. Ils avaient maintenant laissé loin derrière eux les eaux familières de la Mer Natale et étaient entrés dans la Mer Jaune, séparée par une démarcation très nette des flots azurés de l’orient. Une épaisse couche écumeuse d’algues microscopiques jaunes, ressemblant à des vomissures, striées de longues traînées rouges semblables à des filaments sanguinolents, couvrait dans toutes les directions et jusqu’à l’horizon la surface de l’océan.

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