Robert Silverberg - La face des eaux

Здесь есть возможность читать онлайн «Robert Silverberg - La face des eaux» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1997, ISBN: 1997, Издательство: Livre de poche, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

La face des eaux: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «La face des eaux»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Hydros est une planète-océan où vivent en bonne intelligence les Gillies, premiers habitants de ce monde, et quelques humains, sur des îles flottantes construites par les Gillies.
Mais lorsque l’armateur Delagard commet l’irréparable, les Gillies décident de chasser les humains.
Où fuir ? L’espace est inaccessible.
Il ne reste à Lawler, le médecin, et à ses compagnons qu’à se confier à l’océan, sur les vaisseaux de Delagard, en espérant rejoindre le continent mythique nommé la Face des eaux, de l’autre côté du monde.
S’il existe…

La face des eaux — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «La face des eaux», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Dieu nous damne ! s’écria-t-il. C’est une nouvelle île ! Ils sont en train de la construire ! Regardez-moi ça ! Les troncs ! Les échafaudages ! Dieu nous damne !

Il lâcha la lunette au-dessus du pont. Dann Henders la saisit adroitement avant qu’elle touche les bordages et y appliqua son œil tandis que les autres se pressaient autour de lui. Pendant ce temps, Delagard redescendait en répétant à mi-voix :

— Dieu nous damne ! Dieu nous damne !

La longue-vue passa de main en main, mais, en quelques minutes, le navire se rapprocha suffisamment de l’île en construction pour que l’instrument d’optique devienne inutile. Lawler contemplait le spectacle avec une fascination mêlée de crainte.

C’était une construction étroite, de vingt ou trente mètres de large sur une centaine de long. Son point le plus élevé, qui ne dépassait pas de plus de deux mètres la surface de l’eau, évoquait l’épine dorsale de quelque colossal animal marin dont le reste du corps eût été immergé. Des Gillies au nombre d’une douzaine s’affairaient pesamment sur l’île, tirant des troncs, les étayant, les entaillant avec les étranges outils de leur race, les entourant de fibres résistantes.

Alentour, la mer bouillonnait de vie et d’activité. Lawler vit que certaines des créatures qui s’y agitaient étaient des Gillies, des dizaines et des dizaines de Gillies. Les petits dômes de leur tête montaient et descendaient sur les flots tranquilles comme les corolles des fleurs d’eau. Mais il reconnut aussi les longues formes fuselées et luisantes de plongeurs. Ils semblaient aller chercher dans les profondeurs des troncs d’algue-bois qu’ils remontaient à la surface pour les Gillies qui les taillaient, les équarrissaient, les faisaient passer le long d’une chaîne sous-marine aboutissant sur la grève de l’île où d’autres ouvriers Gillies les tiraient au sec et les préparaient pour l’installation.

L’ Étoile de la Mer Noire arrivait à leur hauteur à tribord. Des silhouettes couraient sur le pont, des mains s’agitaient ou se tendaient vers l’île. De l’autre côté, la Déesse de Sorve se rapprochait rapidement, suivie de près par les Trois Lunes .

— Il y a une plate-forme là-bas, dit Gabe Kinverson. Sur le côté nord de l’île, à gauche.

— Bon Dieu, c’est vrai ! s’écria Delagard. Regardez-moi ce monstre !

Immobile derrière l’île, flottant à côté d’elle comme si elle eût été amarrée, se trouvait une créature marine d’une taille gigantesque que l’on aurait pu prendre pour une seconde île tellement elle lui ressemblait. À la connaissance des humains, la plate-forme était le plus grand de tous les animaux peuplant les mers d’Hydros, encore plus grand que l’énorme animal ressemblant à une baleine et avalant gloutonnement tout ce qui se trouvait sur son passage, qui avait reçu le nom de bouche. La plate-forme était une énorme créature plate, un bloc immense de forme vaguement rectangulaire, tellement inerte qu’on pouvait vraiment la prendre pour une île. Elle flottait sur toutes les mers, charriée par les courants, attirant les micro-organismes en suspension dans l’eau par des sortes de tamis disposés sur le pourtour de son corps. Personne ne comprenait comment, même en s’alimentant vingt-quatre heures sur vingt-quatre, elle pouvait ingérer assez de nourriture. Lawler imaginait que la plate-forme avait un métabolisme aussi peu actif que du bois flottant, que ce n’était qu’une masse géante de chair à peine douée de sensibilité. Et pourtant ses immenses yeux pourpres, disposés par triple rangée de six de chaque côté de son dos, chacun de la largeur des épaules d’un homme, semblaient renfermer une sorte de morne intelligence. En de rares occasions, une plate-forme avait pénétré dans la baie de Sorve, flottant juste au-dessus du fond artificiel immergé. Un jour, Lawler qui péchait dans la baie, à bord d’un petit canot, était passé sans le savoir au-dessus d’un de ces monstres. En baissant les yeux, il avait découvert avec stupéfaction une rangée de grands yeux tristes qui le regardaient à travers l’eau transparente avec une sorte de détachement céleste et même – c’est du moins l’impression qu’il avait eue – une manière d’étrange compassion.

La plate-forme qu’ils avaient devant eux semblait ne servir que de gigantesque établi. Des groupes de Gillies travaillaient avec zèle sur son dos. Ils s’activaient dans soixante centimètres d’eau, tordant et lovant de longues fibres d’algues qui étaient déposées sur la plate-forme par des tentacules d’un vert luisant. Ces tentacules, gros comme le bras, très souples, avaient des terminaisons en forme de doigts. Personne, pas même Kinverson, n’avait la moindre idée de l’animal à qui les tentacules pouvaient appartenir.

— C’est merveilleux, dit le père Quillan, de voir de quelle manière tous ces différents animaux travaillent ensemble !

— À ma connaissance, dit Lawler en se tournant vers le prêtre, personne n’avait encore jamais vu une île en construction. Nous pensions que toutes les îles avaient des centaines, voire des milliers d’années. C’est donc comme cela qu’ils font ! Quel spectacle !

— Un jour, poursuivit Quillan, cette planète aura un sol ferme, comme toutes les autres. Dans quelques millions d’années, le fond de la mer s’élèvera. En construisant ces îles artificielles et en sortant de l’eau pour y vivre, les Gillies préparent la phase suivante de leur évolution.

— Comment savez-vous cela ? demanda Lawler en plissant les yeux.

— J’ai étudié la géologie et les théories de l’évolution au séminaire, quand j’étais sur Aurore. N’imaginez surtout pas que l’on enseigne uniquement aux prêtres la liturgie et les Écritures. Ou que nous prenons la Bible au pied de la lettre. Savez-vous que l’histoire géologique de cette planète est exceptionnellement calme ? Il n’y a pas eu de mouvements de l’écorce de la planète qui ont fait jaillir de la mer des chaînes de montagnes et des continents entiers comme cela s’est passé ailleurs. Tout est resté au même niveau, en majeure partie submergé. À la longue, l’érosion marine est venue à bout de toutes les terres émergées. Mais tout cela va changer. Des champs de gravitation internes créent lentement des turbulences et dans trente, quarante ou cinquante millions…

— Attendez, dit Lawler. Que se passe-t-il là-bas ?

Une vive altercation venait d’éclater entre Delagard et Dag Tharp. Le visage congestionné, une veine saillant sur le front, Dann Henders se mêlait à la dispute. Nerveux et irascible, Tharp se querellait à tout propos avec tout le monde, mais la vue de Dann Henders, habituellement si calme, en train de perdre son sang-froid, retint toute l’attention de Lawler.

— Que se passe-t-il ? demanda-t-il en s’approchant d’eux.

— Un acte d’insubordination, c’est tout, répondit Delagard. J’en fais mon affaire, docteur.

Le nez en bec d’aigle de Tharp était cramoisi et la peau flasque de son cou tremblotait.

— Nous avons suggéré, Henders et moi, d’aller jusqu’à l’île et de demander asile aux Gillies, expliqua-t-il à Lawler. Nous pouvons jeter l’ancre à proximité et les aider à construire leur île. Ce serait une œuvre commune, à laquelle nous aurions participé depuis le début. Mais Delagard ne veut pas en entendre parler, il dit que nous devons aller jusqu’à Grayvard. Qui sait combien de temps il nous faudra pour atteindre Grayvard ? Qui sait combien de saloperies venues de la mer, comme le filet de l’autre jour, vont encore ramper sur le pont ? Dieu sait ce qui nous attend ! Kinverson dit que nous avons eu énormément de chance jusqu’à présent, que nous n’avons encore rien rencontré de véritablement dangereux, mais combien de temps cela peut-il…

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «La face des eaux»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «La face des eaux» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Robert Silverberg - Der Held des Universums
Robert Silverberg
Robert Silverberg - Am Ende des Winters
Robert Silverberg
Robert Silverberg - Une fable des bois véniens
Robert Silverberg
Robert Silverberg - Le Livre des Changements
Robert Silverberg
Robert Silverberg - Notre-Dame des Sauropodes
Robert Silverberg
Robert Silverberg - Le roi des rêves
Robert Silverberg
Robert Silverberg - Die Erbschaft des Todes
Robert Silverberg
Robert Silverberg - La saison des mutants
Robert Silverberg
Robert Silverberg - Le temps des changements
Robert Silverberg
Robert Silverberg - La porte des mondes
Robert Silverberg
Robert Silverberg - Le livre des crânes
Robert Silverberg
Robert Silverberg - The Face of the Waters
Robert Silverberg
Отзывы о книге «La face des eaux»

Обсуждение, отзывы о книге «La face des eaux» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x