Robert Silverberg - La face des eaux

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Hydros est une planète-océan où vivent en bonne intelligence les Gillies, premiers habitants de ce monde, et quelques humains, sur des îles flottantes construites par les Gillies.
Mais lorsque l’armateur Delagard commet l’irréparable, les Gillies décident de chasser les humains.
Où fuir ? L’espace est inaccessible.
Il ne reste à Lawler, le médecin, et à ses compagnons qu’à se confier à l’océan, sur les vaisseaux de Delagard, en espérant rejoindre le continent mythique nommé la Face des eaux, de l’autre côté du monde.
S’il existe…

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Immédiatement ; sans que cela eût rien d’étonnant, elle se mit à tousser. Lawler garda le stéthoscope plaqué sur sa poitrine pendant toute la durée de la quinte. Tout renseignement était bon à prendre. Quand la toux s’arrêta enfin, elle avait encore le visage rouge et marqué.

— Excusez-moi, dit-elle. Quand vous m’avez dit « Ne toussez pas », c’est comme si un signal avait été transmis à mon cerveau et je…

Une nouvelle quinte l’empêcha d’achever sa phrase.

— Doucement, dit-il. Calmez-vous.

Le deuxième accès de toux dura moins longtemps que le précédent. Lawler écouta, hocha la tête, écouta de nouveau en déplaçant son stéthoscope. Tout semblait normal.

Mais il n’avait jamais eu à traiter un cas d’infestation par le champignon tueur. Tout ce qu’il savait sur cette maladie, il l’avait entendu de la bouche de son père ou appris en discutant avec des confrères exerçant sur d’autres îles. Il se demanda si son stéthoscope primitif pouvait réellement lui indiquer si le parasite s’était fixé à l’intérieur des poumons de la jeune femme.

— Tournez-vous, dit-il.

Il ausculta son dos. Il lui fit lever les bras et lui palpa les flancs pour s’assurer qu’il n’y avait pas de grosseur. Elle se tortilla comme s’il la chatouillait. Il lui fit un prélèvement de sang et l’envoya derrière le paravent du fond de la pièce en lui demandant de rapporter un échantillon d’urine. Lawler possédait une sorte de microscope que Sweyner, le taillandier, lui avait fabriqué et dont le pouvoir de résolution était celui d’un jouet. Mais, si un parasite se développait dans l’organisme de sa patiente, il le verrait peut-être.

Il en savait si peu, vraiment si peu.

Jour après jour, ses lacunes lui faisaient honte et, la plupart du temps, il lui fallait bluffer. Son savoir très insuffisant était un mélange de connaissances grappillées auprès de son père, de fragiles conjectures et d’une expérience péniblement accumulée aux dépens de ses patients. Lawler n’avait pas dépassé la moitié de ses études médicales quand son père était mort et, à l’âge de vingt ans, il s’était trouvé promu médecin de l’île de Sorve. Il n’était pas possible d’acquérir sur Hydros une véritable formation médicale, pas plus que de se procurer le moindre instrument moderne ni un remède autre que ceux qu’il préparait lui-même à partir d’organismes marins et avec de l’imagination et des prières. Du temps de son défunt père, une organisation charitable d’Aurore larguait de loin en loin des colis de produits médicaux, des colis peu nombreux, très espacés et qu’il fallait partager entre de nombreuses îles. Mais ces livraisons avaient cessé depuis longtemps. La galaxie habitée était immense et tout le monde ou presque avait oublié les humains vivant sur Hydros. Lawler faisait de son mieux, mais ce n’était pas toujours suffisant. Quand il le pouvait, il s’entretenait avec les médecins d’autres îles en espérant apprendre quelque chose. Leur savoir était aussi imprécis que le sien, mais l’expérience lui avait enseigné qu’un échange de connaissances, aussi sommaires fussent-elles, pouvait dans certains cas provoquer une étincelle de compréhension. Dans certains cas…

— Vous pouvez vous rhabiller, dit Lawler.

— C’est le champignon, à votre avis ?

— C’est une toux nerveuse et rien d’autre.

Il posa une goutte de sang sur la lamelle de verre du microscope et appliqua son œil sur l’unique oculaire. Il y avait du rouge sur le fond rouge ! Pouvait-il s’agir de filaments mycéliens écarlates sur le fond plus sombre du sang ? Non. Non. Ses yeux lui jouaient des tours ; le sang était normal.

— Tout est parfaitement normal, dit-il en relevant la tête.

La poitrine encore nue, la chemise sur le bras, elle était figée dans l’attente du verdict, une expression soupçonneuse sur le visage.

— Pourquoi avez-vous besoin de penser que vous avez une terrible maladie ? poursuivit Lawler. Ce n’est qu’une toux.

— J’ai besoin de penser que je n’ai pas de terrible maladie. C’est pour cela que je suis venue vous voir.

— Eh bien, soyez rassurée, dit-il.

Il espérait de tout cœur ne pas s’être trompé, mais il n’y avait pas véritablement de raison de le redouter.

Il la regarda se rhabiller en se demandant s’il y avait vraiment quelque chose entre Gabe Kinverson et elle. Lawler ne s’intéressait pas aux potins de l’île et il ne s’était jamais posé la question. Maintenant qu’il envisageait cette possibilité, il constatait, à son profond étonnement, qu’elle lui était extrêmement pénible.

— Avez-vous traversé une période de grande tension, ces derniers temps ? demanda-t-il.

— Non, pas que je sache.

— Trop de travail ? Un sommeil difficile ? Une liaison amoureuse qui tourne mal ?

— Non aux trois questions, répondit-elle en lui lançant un regard bizarre.

— Il nous arrive d’être très tendu sans en prendre conscience, poursuivit Lawler. La tension s’accumule à notre insu et devient une partie intégrante du quotidien. Ce que je veux dire, c’est que je pense qu’il s’agit d’une toux nerveuse.

— C’est tout ? demanda-t-elle, l’air déçu.

— Vous voulez que ce soit une infestation du champignon tueur ? Soit, c’est bien cela. Quand vous arriverez au stade où les filaments sortiront par vos oreilles, couvrez-vous la tête d’un sac pour ne pas gêner vos voisins. Sinon, ils pourraient penser qu’ils sont menacés de contagion. Ce ne sera pas le cas avant que vous libériez des spores, mais cela ne se produira que bien plus tard.

— Je ne savais pas que vous aviez des dons de comédien, dit-elle en riant.

— Je n’en ai pas.

Lawler lui prit la main en se demandant si c’était un geste provocant ou simplement une attitude avunculaire, dans le rôle du bon vieux docteur Lawler.

— Écoutez, dit-il, je n’ai rien trouvé d’anormal et, selon toute vraisemblance, votre toux est d’origine nerveuse. Elle provoque une irritation des voies respiratoires et des muqueuses qui, en se prolongeant, ne fait qu’empirer. Elle disparaîtra à la longue, mais cela peut prendre du temps. Je vais vous donner un tranquillisant, un calmant du système nerveux, de quoi apaiser assez longtemps cette toux pour que cesse l’irritation, pour que vous arrêtiez d’envoyer à votre cerveau l’ordre de tousser.

Lawler constata avec étonnement qu’il était disposé à partager avec elle son extrait d’herbe tranquille. Jamais il n’avait parlé à personne des propriétés de cette algue et, à plus forte raison, ne l’avait jamais prescrite à aucun de ses patients. Mais la drogue semblait le traitement le mieux approprié et il en avait plus qu’il ne lui en fallait pour sa consommation personnelle.

Il alla chercher une gourde dans un placard, y versa deux ou trois centilitres du liquide rose et la boucha avec une capsule de plastique de mer.

— C’est une préparation que je fais moi-même à partir de l’herbe tranquille, une des algues qui poussent dans notre lagon. Versez tous les matins cinq à six gouttes, pas plus, dans un verre d’eau. C’est un remède énergique. La plante renferme des alcaloïdes puissants qui pourraient vous assommer complètement, poursuivit-il en lui lançant un regard pénétrant. Il suffirait de grignoter quelques bouchées de cette algue pour perdre connaissance pendant une semaine. Et peut-être même ne jamais se réveiller. L’extrait que je vous ai donné est extrêmement dilué, mais soyez quand même prudente.

— Vous en avez pris un peu vous-même, n’est-ce pas, juste quand nous sommes entrés ?

Cela ne lui avait donc pas échappé. Vivacité du regard, esprit d’observation. Intéressant.

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