Robert Silverberg - La face des eaux

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Hydros est une planète-océan où vivent en bonne intelligence les Gillies, premiers habitants de ce monde, et quelques humains, sur des îles flottantes construites par les Gillies.
Mais lorsque l’armateur Delagard commet l’irréparable, les Gillies décident de chasser les humains.
Où fuir ? L’espace est inaccessible.
Il ne reste à Lawler, le médecin, et à ses compagnons qu’à se confier à l’océan, sur les vaisseaux de Delagard, en espérant rejoindre le continent mythique nommé la Face des eaux, de l’autre côté du monde.
S’il existe…

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3

En approchant de son vaargh, Lawler vit qu’une femme aux longs cheveux bruns et raides l’attendait devant la porte. Il supposa que c’était une patiente, mais, comme elle lui tournait le dos, il ne pouvait être sûr de qui il s’agissait car quatre femmes de Sorve portaient ce genre de chevelure.

Il y avait trente vaarghs dans la zone où habitait Lawler et une soixantaine d’autres, pas tous occupés, vers la pointe de l’île. C’étaient des constructions grises et asymétriques, de forme grossièrement pyramidale, deux fois hautes comme un homme de grande taille et se terminant en cône tronqué et légèrement incliné. Près du faîte, des sortes de fenêtres avaient été pratiquées dans les murs, des ouvertures en biseau qui ne laissaient entrer la pluie que pendant les plus violents orages et en petite quantité. C’étaient à l’évidence des constructions très anciennes, faites d’une sorte de cellulose plissée, épaisse et raboteuse, manifestement tirée de la mer… D’où aurait-elle pu venir, ailleurs que de la mer ? C’était un matériau remarquablement solide et résistant. Quand on frappait un vaargh avec un bâton, il émettait le son métallique d’une cloche. Les premiers colons avaient trouvé ces constructions à leur arrivée et les utilisèrent comme abris temporaires ; cela remontait à plus d’un siècle et les insulaires les occupaient toujours. Nul ne savait pourquoi elles étaient là. Il y avait des groupes de vaarghs sur toutes les îles ou presque ; peut-être s’agissait-il des nids abandonnés de quelque race éteinte qui aurait jadis partagé les îles avec les Gillies. Les Gillies vivaient dans des habitations d’une nature totalement différente, des abris d’algues précaires, qu’ils abandonnaient et remplaçaient au bout de quelques semaines alors que les vaarghs étaient l’une des rares choses durables que l’on pût trouver sur cette planète liquide. Les premiers colons interrogèrent les Gillies pour savoir ce qu’étaient ces constructions et les Gillies leur répondirent simplement : « Des vaarghs. » Impossible de savoir ce que signifiait le mot ; de tout temps, la communication avec les Gillies avait été une entreprise hasardeuse.

Lawler continua d’avancer et il vit que la femme qui attendait était Sundira Thane. Tout comme le prêtre, c’était une nouvelle venue sur Sorve, une grande jeune femme à l’air grave, arrivée de Kentrup quelques mois plus tôt à bord d’un des navires de Delagard. Entretien et réparation de filets, de bateaux et de matériel divers, tel était son métier, mais, en réalité, c’est aux Hydrans qu’elle semblait s’intéresser. Lawler avait entendu dire qu’elle était très versée dans leur culture, leurs caractéristiques biologiques et tous les autres aspects de leur vie.

— Je suis peut-être en avance, dit-elle.

— Pas si vous pensez ne pas l’être. Entrez donc.

L’entrée du vaargh de Lawler était une ouverture triangulaire aménagée dans le mur, si basse qu’on eût dit une porte conçue pour des nabots. Le médecin dut s’accroupir pour entrer et elle le suivit en se livrant à la même gymnastique. Elle était presque aussi grande que lui et semblait préoccupée et tendue.

La lumière indécise du matin pénétrait obliquement dans le vaargh. Au niveau du sol, de minces cloisons faites du même matériau que les murs divisaient l’espace en trois pièces, toutes trois exiguës et aux angles aigus : le cabinet de consultation, la chambre et une antichambre faisant office de salon.

Il n’était guère plus de sept heures du matin et Lawler commençait à avoir faim, mais il comprit que le petit déjeuner devrait attendre encore un peu. Il versa discrètement quelques gouttes d’extrait d’herbe tranquille dans un gobelet, ajouta un peu d’eau et vida le gobelet comme s’il s’agissait d’un simple remède à prendre tous les matins, conformément à ses propres prescriptions. N’était-ce pas un peu le cas ? Puis, éprouvant un vague sentiment de culpabilité, il tourna vivement la tête vers Sundira Thane, mais elle ne prêtait aucune attention à ce qu’il faisait. La jeune femme était en train de regarder sa petite collection de vestiges de la Terre. Comme tous ceux qui venaient là. Elle fit délicatement courir son doigt sur le bord dentelé du tesson de poterie orange et noir, puis tourna la tête par-dessus son épaule avec un regard interrogateur.

— Cela vient d’un pays qui s’appelait la Grèce, dit-il en souriant. Un pays très glorieux, sur la Terre, il y a très longtemps.

Les puissants alcaloïdes contenus dans la drogue s’étaient répandus presque instantanément dans son sang et avaient atteint le cerveau. Il sentait décroître les tensions provoquées par les rencontres de l’aube.

— J’ai une mauvaise toux, dit Thane. Je n’arrive pas à m’en débarrasser.

Comme obéissant à un signal, elle fut prise d’une violente quinte. Sur Hydros, ce genre de toux sèche pouvait être aussi bénigne que n’importe où ailleurs, mais elle pouvait également être le signe d’une affection beaucoup plus grave. Tous les insulaires le savaient.

Un champignon parasite flottant, vivant en général dans les eaux septentrionales tempérées, se reproduisait en infestant différents animaux marins avec les spores qu’il libérait dans l’atmosphère en épais nuages noirs. Une de ces spores inhalée par un mammifère aquatique montant respirer à la surface de la mer se logeait douillettement dans l’œsophage de l’hôte et se développait aussitôt en propageant un enchevêtrement de filaments d’un rouge brillant qui pénétraient sans difficulté dans les poumons, les intestins, l’estomac et même dans le cerveau. L’organisme de l’hôte devenait une masse compacte de filaments écarlates attirés par l’hémocyanine, un pigment respiratoire renfermant du cuivre. Le sang de la plupart des animaux marins contenait ce proieide qui lui donnait une couleur bleutée et dont le champignon semblait si friand.

La mort par infestation de ce champignon était lente et affreuse. L’hôte, le corps distendu par les gaz exhalés par le parasite, flottait sans pouvoir bouger et succombait après une longue agonie. Peu après, le champignon expulsait ses organes de fructification arrivés à maturité par une ouverture creusée dans l’abdomen de son hôte. C’était une masse globulaire ligneuse qui se divisait pour libérer la nouvelle génération de champignons adultes qui, à leur tour, émettaient des nuages de spores. Et le cycle recommençait.

Les spores de ce champignon tueur étaient capables de s’implanter dans les poumons humains, une situation à laquelle personne n’avait rien à gagner. Le corps humain n’était pas en mesure de fournir au champignon l’hémocyanine dont il avait besoin et le parasite se voyait contraint d’envahir toutes les régions de l’organisme de son hôte dans sa recherche du pigment respiratoire, une dépense d’énergie tout à fait inutile.

Le premier symptôme de l’infestation dans un organisme humain était une toux persistante.

— Je vais prendre quelques renseignements sur vous, dit Lawler. Puis nous allons regarder cela de plus près.

Il sortit une fiche vierge d’un tiroir et écrivit le nom de Sundira Thane en haut de la feuille.

— Votre âge ? demanda-t-il.

— Trente et un ans.

— Votre lieu de naissance ?

— L’île de Khamsilaine.

— C’est sur Hydros ? demanda Lawler en levant les yeux.

— Oui, bien sûr, répondit-elle avec une pointe d’impatience avant d’être secouée par une nouvelle quinte de toux. Vous n’avez jamais entendu parler de Khamsilaine ? poursuivit-elle dès qu’elle fut en mesure de parler.

— Les îles sont nombreuses et je ne voyage pas beaucoup. Non, je n’en ai jamais entendu parler. Sur quelle mer dérive-t-elle ?

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