Robert Wilson - Blind Lake

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Utilisant une technologie quantique qu’ils ne comprennent pas totalement, les scientifiques des complexes de Crossbank et Blind Lake observent des planètes extraterrestres distantes de la Terre de plusieurs dizaines d’années-lumière. À Blind Lake, Minnesota, Marguerite Hauser s’intéresse tout particulièrement à un extraterrestre qu’elle appelle « le Sujet », mais que tout le monde surnomme « le homard », à cause de sa morphologie. Et voilà qu’un jour, personne ne sait pourquoi, le Sujet entreprend un pèlerinage qui pourrait bien lui être fatal. Au même moment, l’armée américaine boucle Blind Lake et instaure une quarantaine qui tourne à la tragédie quand un couple qui tentait de s’échapper en voiture est massacré par des drones de combat. Que se passe-t-il à Blind Lake ?

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— Tout à fait. Depuis Gencorp. J’ai d’ailleurs connu le Dr Gupta à l’époque de Berkeley Lab.

— Vous êtes-vous jamais demandé, Charlie, ce que nous avons réveillé en construisant l’Œil ?

— Pardon ?

— En construisant ce putain d’énorme espace de phase mathématique que nous avons peuplé de code automodifiant ?

— J’imagine qu’on peut voir ça aussi de cette manière.

— Il n’existe dans l’univers aucun phénomène qu’on ne puisse décrire en termes mathématiques. Tout est calcul, Charlie, y compris vous et moi : nous ne sommes que des petits calculs isolés, de l’eau et des minéraux exécutant des instructions de reproduction vieilles d’un million d’années.

— C’est un point de vue bien sombre.

— Dit le singe en redoutant une menace.

— Pardon ?

— Rien. Désolé. Je manque un peu de sommeil.

— Je connais ça », dit Charlie, même s’il se sentait plus réveillé que jamais.

Ray parvint d’une façon ou d’une autre à garder la voiture sur la route. Charlie ressentit un soulagement immense en voyant le poste de garde se profiler sur la gauche. Il se demanda sur qui était tombé le tour de garde par une nuit – ou un matin – aussi épouvantable. Il eut bientôt la réponse : Nancy Saeed. Elle scanna le passe-partout de Charlie et s’aperçut avec une surprise manifeste de la présence de Ray Scutter. Ancienne de la Marine, elle esquissa même un salut en le voyant.

Quelques instants plus tard, Ray se garait près de l’entrée principale. L’avantage d’arriver tôt : on trouvait une bonne place de parking.

Charlie escorta Ray jusque dans son bureau, où ils déposèrent leurs manteaux. Charlie avait si souvent fait visiter le complexe à des dignitaires et des VIP que c’en était devenu une routine. Introduction et instructions dans son bureau, puis la visite proprement dite. Mais ce n’était pas le numéro de cirque habituel. Loin de là.

« J’ai rencontré votre fille ici, l’autre jour », dit Charlie.

Ray pencha la tête à la manière d’un prédateur flairant une piste. « Tessa était ici ?

— Eh bien, elle… ouais, elle est venue, elle voulait voir les O/BEC.

— Toute seule ?

— Sa mère est venue la chercher après. »

Ray fit la grimace. « J’aimerais pouvoir vous dire que je suis fier de ma fille, Charlie. Ce n’est malheureusement pas le cas. Par bien des côtés, elle tient de sa mère. C’est le risque, avec la roulette génétique. Vous avez des enfants ?

— Non.

— Tant mieux pour vous. Ne déroulez jamais vos paires de base. C’est un pari idiot.

— D’accord », dit Charlie en essayant de ne pas dévisager son interlocuteur.

« Que voulait-elle, Charlie ?

— Votre fille ? Juste jeter un coup d’œil.

— Tess a eu quelques problèmes émotionnels. Parfois, la folie est contagieuse. »

Si ça s’attrape, pensa Charlie, alors tu es en retard pour ton contrôle. « Il arrive parfois des choses étranges, répondit-il en s’efforçant d’adopter un ton amical. Tenez, enlevez vos chaussures et enfilez une paire de ces chaussons jetables. Je reviens dans une minute.

— Où allez-vous ?

— Un type à voir à propos de la plomberie », répondit Charlie.

Il s’éloigna d’une distance suffisante dans le couloir principal pour que son mensonge ait l’air convaincant. Dès qu’il eut tourné le coin, il activa son serveur de poche et appela Tabby Menkowitz à la Sécurité. Elle décrocha presque aussitôt.

« Charlie ? Le jour ne se lève pas avant une heure… Qu’est-ce que tu fiches ici ?

— Je pense qu’on pourrait bien avoir un problème, Tab.

— On a des tonnes de problèmes. De quel genre, le tien ?

— J’ai dans mon bureau Ray Scutter qui veut visiter le complexe.

— Tu te fiches de moi.

— J’aimerais bien.

— Dis-lui de prendre rendez-vous. On est occupés.

— Tabby, je ne peux pas juste lui dire… » Il prit conscience de ce qu’elle venait de dire. « Occupés à quoi ?

— Tu n’es pas au courant ? Parles-en à Anne. C’est peut-être bien que tu sois déjà là. D’après ce que j’ai cru comprendre, les O/BEC sortent des chiffres étranges et les gens d’Obs s’excitent à mort sur quelque chose… mais ce n’est pas mon rayon. Je sais juste que tout le monde est bien trop occupé pour jouer à des jeux politiques avec la direction. Alors mets monsieur Scutter en attente.

— Je ne crois pas qu’il soit d’humeur à attendre. Il…

— Charlie ! Je suis occupée, OK ? Débrouille-toi ! »

Charlie regagna son bureau aussi vite que possible. Il arrivait quelque chose d’important aux O/BEC, et il voulait descendre examiner cela de plus près. Mais il devait d’abord raccompagner Ray à l’extérieur, si possible, ou sinon le mettre en communication téléphonique avec Tabby.

Sauf qu’il n’y avait plus personne dans son bureau.

Ray avait disparu. Ainsi, comme s’en aperçut Charlie, que sa carte passe-partout, qu’il avait laissée au revers de sa parka quand il l’avait accrochée à la patère près de la porte.

« Merde. »

Il voulut rappeler Tabby Menkowitz, mais ne parvint pas à l’obtenir à cause d’un problème avec son serveur de poche, qui sonna une fois et n’afficha plus qu’un écran bleu.

Charlie le tripotait encore lorsque le sol se mit à bouger sous ses pieds.

Vingt-sept

Chris fut sorti d’un sommeil sombre et sans rêve par le gazouillement de son serveur de poche, qui luisait tel un crayon lumineux sur la table de chevet. Il consulta l’horloge intégrée avant de presser le bouton de réponse : 4 heures du matin. Il avait eu à peu près une heure de véritable sommeil. La tempête rongeait toujours la peau de la maison.

L’appel provenait d’Élaine Coster. Elle se trouvait à la clinique de Blind Lake en compagnie de Sébastian Vogel et de Sue Sampel. Sue avait reçu un coup de couteau. De Ray Scutter. « Vous devriez peut-être venir ici, si vous y arrivez avec ce temps. Je veux dire, ce n’est pas si horrible, Sue va s’en sortir et tout. En fait, elle vous demandait… mais je n’arrête pas de me dire qu’on devrait rester ensemble un moment, tous. »

Chris observa Marguerite qui s’agitait et se retournait sous les couvertures. « On arrive dès que possible. »

Il la réveilla et lui raconta ce qu’il s’était passé.

Laissant Chris conduire dans la neige, Marguerite prit place sur la banquette arrière avec Tess, qui ne s’était réveillée qu’à contrecœur et ignorait encore ce que son père avait fait. Marguerite voulait qu’elle continue à l’ignorer, du moins pour le moment. La fillette subissait déjà bien assez de stress.

Dans la voiture, avec la tête de Tessa blottie dans son giron, la neige collant aux vitres et Blind Lake tout entier recouvert d’une profonde et glaciale obscurité, Marguerite ne cessa de penser à Ray.

Elle l’avait mal jugé.

Elle n’aurait jamais cru que Ray se laisserait aller à la violence physique. Elle avait même encore du mal à se le représenter. Ray avec un couteau. Chris avait parlé d’un coup de couteau. Ray en train de se servir d’un couteau. De l’enfoncer dans le corps de Sue Sampel.

« Tu sais, dit-elle à Chris, je ne me suis évanouie qu’une fois, dans ma vie. À cause d’un serpent. »

Chris se débattit avec le volant pour prendre un virage vers le centre commercial. La voiture chassa et ses microprocesseurs firent clignoter des alertes de perte de traction jusqu’à ce qu’elle se redresse. Mais Chris eut le temps de décocher un regard curieux à Marguerite.

« J’avais sept ans, raconta celle-ci. Un matin d’été, en sortant de la maison, j’ai vu un serpent lové sur les marches de la véranda pour se chauffer au soleil. Un gros serpent qui luisait et brillait sur les vieilles marches en bois. Trop grand et trop brillant pour être réel. Je me suis dit que ce n’était pas un vrai et qu’un des gamins du quartier l’avait mis là pour m’embêter. Alors j’ai sauté par-dessus. Trois fois. Une, deux puis trois. Juste pour prouver à un éventuel observateur qu’on ne me la faisait pas. Le serpent n’a pas bougé, pas la moindre réaction, et je suis partie à la bibliothèque sans plus y penser. Mais à mon retour, mon père m’a dit qu’il avait tué un crotale, ce matin-là. Qu’avec une pelle, il avait coupé en deux un crotale monté sur la véranda. Qu’il avait dû faire attention, même si l’animal était léthargique, car un serpent de ce genre pouvait frapper plus vite que l’éclair et avait assez de venin pour tuer un cheval. » Elle regarda Chris. « C’est à ce moment-là que je me suis évanouie. »

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