Robert Wilson - Blind Lake

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Blind Lake: краткое содержание, описание и аннотация

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Utilisant une technologie quantique qu’ils ne comprennent pas totalement, les scientifiques des complexes de Crossbank et Blind Lake observent des planètes extraterrestres distantes de la Terre de plusieurs dizaines d’années-lumière. À Blind Lake, Minnesota, Marguerite Hauser s’intéresse tout particulièrement à un extraterrestre qu’elle appelle « le Sujet », mais que tout le monde surnomme « le homard », à cause de sa morphologie. Et voilà qu’un jour, personne ne sait pourquoi, le Sujet entreprend un pèlerinage qui pourrait bien lui être fatal. Au même moment, l’armée américaine boucle Blind Lake et instaure une quarantaine qui tourne à la tragédie quand un couple qui tentait de s’échapper en voiture est massacré par des drones de combat. Que se passe-t-il à Blind Lake ?

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« Je soupçonne néanmoins qu’en ce qui concerne les indigènes d’UMa47/E, nous trouverons tous ces descripteurs à la fois utiles et insuffisants. Il nous faudra parvenir à une nouvelle définition d’ espèce intelligente, et cette définition devra nous inclure nous et eux. Ce qui, à mon avis, est ce que nous évitions jusqu’à présent. »

Une autre gorgée d’eau. Ne se tenait-elle pas trop près du microphone ? Des derniers rangs, le bruit devait sans doute donner l’impression qu’elle se gargarisait.

« Tout ce que nous disons sur ces indigènes ouvre une nouvelle perspective sur nous-mêmes. Nous les trouverons plus ou moins courageux que nous, plus ou moins doux, plus ou moins belliqueux, plus ou moins affectueux… peut-être, en fin de compte, plus ou moins sensés.

« En d’autres termes, nous pourrions être forcés de tirer à leur propos, et par conséquent au nôtre, des conclusions qui ne nous plairont pas.

« Mais nous sommes des scientifiques, et nous ne sommes pas censés nous dérober. En tant que scientifique, je me plais à croire – je suis même tentée de parler de foi – que la compréhension vaut mieux que l’ignorance. Au contraire de la vie, au contraire du récit, l’ignorance est statique. Comprendre implique un mouvement en avant, et donc la possibilité d’un changement.

« Voilà pourquoi il est si important de continuer à suivre le Sujet. » Aussi longtemps que possible, ajouta-t-elle en son for intérieur. « Il y a quelques mois, il n’aurait pas été déraisonnable de soutenir que la vie du Sujet était une routine invariable dont nous avions tiré tout ce que nous pouvions. Les événements récents ont démontré que ce n’est pas je cas. La vie du Sujet, que nous avons crue cyclique, est devenue très proche d’un récit, un récit que nous pourrions suivre jusqu’à son terme et duquel nous ne manquerons pas d’apprendre énormément.

« Nous avons déjà appris beaucoup. Nous avons par exemple vu les ruines à 33/28, une ville abandonnée, si je peux utiliser ce terme, selon toute apparence plus ancienne que celle du Sujet et très différente du point de vue architectural. Et cela aussi implique un récit. Cela implique que le comportement architectural des indigènes est flexible, qu’ils ont amassé de la connaissance et l’ont employée à des usages divers et variés.

« Cela implique, en résumé, au cas où un doute subsisterait, que les indigènes sont bel et bien des gens, intellectuellement proches des humains et moralement équivalents à eux, cela implique aussi que le meilleur moyen de construire leur récit est de faire référence au nôtre. Même si la comparaison n’est pas toujours à notre avantage. »

Telle était sa fin en apothéose. Sa thèse provocatrice. Sauf que personne ne semblait sûr qu’elle ait bel et bien terminé. Elle s’éclairât à nouveau la gorge, dit : « C’est tout, merci » et se dirigea vers sa chaise. Elle entendit les applaudissements monter dans son dos. Sans déborder d’enthousiasme, ils semblaient polis.

Ari monta sur l’estrade, la remercia et présenta Ray.

Sue Sampel passa vingt minutes à travailler sur son propre bureau, prenant un air occupé par la surveillance vidéo incrustée dans le mur.

Elle s’était mis du travail de côte afin de rendre sa présence plausible. Non qu’il y ait beaucoup de véritable boulot. Une vilaine plaisanterie, ces rapports que Ray tenait à faire, documentant les détails quotidiens de la gestion du site Blind Lake. Ces rapports n’allaient qu’à un seul endroit, un dossier marqué EN ATTENTE – en attente de quoi, de la fin du monde ? – mais ils serviraient d’alibi si un jour quelqu’un voulait savoir ce que Ray avait fait durant le blocus. Sue avait quant à elle l’impression que Ray passait beaucoup de temps à se préparer à répondre à un interrogatoire.

Elle gardait un œil sur l’horloge. À 13h30, elle se mit à farfouiller parmi des papiers et des fichiers informatiques comme si elle avait perdu quelque chose. Quelque chose qu’elle irait chercher dans le bureau de Ray. Tout cela semblait ridiculement irréaliste, comme une pièce de théâtre de lycée.

Ou un mauvais film. Et dans le film, se dit Sue, ce serait à ce moment-là que quelqu’un entrerait sans prévenir et… Shulgin, sans doute, ou même Ray, un pistolet à la main.

« Sue ? »

Elle se mordit la langue et expulsa un « Aïe ! » qui avec un peu de chance pouvait passer pour un « Oui ? »

Ce n’était pas Ray, mais Gretchen Krueger, des Archives.

« Je ne m’attendais pas à te trouver là aujourd’hui, dit Gretchen. J’ai vu ta porte ouverte en allant prendre quelques vieux numéros du JAE. Ray est là aussi ?

— Non, je finis juste un truc. Sauf que je n’arrête pas de perdre des choses. » Consolidation supplémentaire de son alibi.

« Une fois que j’en ai fini ici, je pars retrouver Jamal et Karen au Sawyer’s. Tu veux te joindre à nous ? Tu serais plus que la bienvenue.

— Merci, mais tout ce que je veux cet après-midi, c’est une douche et une sieste.

— Je connais ça.

— Mais amuse-toi bien quand même, Gretch.

— J’y compte bien. Lève un peu le pied, Sue. Tu as l’air fatiguée. »

Gretchen s’éloigna dans le couloir et Sue se prépara à violenter une nouvelle fois le bureau de Ray. Mais elle commença par bien fermer la porte donnant sur le couloir. Elle s’aperçut que sa main tremblait.

Elle se glissa alors dans le sanctuaire de Ray, hors de portée des caméras de sécurité.

Elle sortit tout d’abord une pile de dossiers du placard contre le mur – n’importe lesquels, du moment qu’elle avait quelque chose d’apparence innocente à ressortir. Puis elle alla au bureau de Ray, introduisit sa clé dans la serrure principale et ouvrit l’un après l’autre les cinq tiroirs.

Le paquet de sorties d’imprimante se trouvait dans celui en bas à gauche, celui où Ray gardait ses DingDong avant d’avoir épuisé ses réserves. Il l’a sans doute aspiré pour récupérer les miettes, le connaissant, se dit Sue. Il doit être méchamment accro. Et méchamment en manque.

Elle prit la feuille du dessus.

De : Bo Xiang, Laboratoire national de Crossbank

À : Avery Fishbinder, Laboratoire national de Blind Lake

TEXTE : Salut Ave ! Comme promis, voici quelques aperçus du matériel que nous présenterons à la conférence cette année. Désolé de ne pas pouvoir être plus explicite (je sais que tu ne veux pas être pris au dépourvu) mais on nous a empêchés d’en parler tant que tout ça n’était pas officiel. En un mot comme en cent, nous avons trouvé des traces d’une culture intelligente disparue sur HR8832/B. Je t’enverrai des copies d’écran, mais il y a une région de soulèvement basaltique dans l’hémisphère Nord, avec de l’eau très peu profonde et des îles exposées, en apparence identique aux centaines d’autres régions humides du même genre, mais avec les restes de structures d’une conception de toute évidence très élaborée, dont un lieu spécifique ou du moins une référence architecturale aux « flotteurs coralliens » ponctuant l’équateur. On ne sait toujours pas vraiment comment corréler cela avec l’absence de motilité animale ; Gossard pense à une extinction massive très loin dans le passé…

Bon sang, se réprimanda Sue, ne lis pas. Elle jeta un coup d’œil furtif à la porte. Elle était seule, mais cela pouvait changer.

Elle sortit son serveur de sa poche, contacta son nœud domestique et activa la fonction de numérisation. Le serveur, de modèle crayon, avait exactement la même largeur qu’une feuille de papier standard. Sue en promena le côté photosensible de haut en bas du document jusqu’à obtenir un bip confirmant l’intégralité du transfert. Elle passa à la page suivante. Puis à la suivante. Mais il y avait beaucoup de pages. Elle jeta un coup d’œil à sa montre. Bientôt 14 heures. Elle en avait peut-être pour encore vingt minutes. Voire plus.

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