Robert Wilson - Blind Lake

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Blind Lake: краткое содержание, описание и аннотация

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Utilisant une technologie quantique qu’ils ne comprennent pas totalement, les scientifiques des complexes de Crossbank et Blind Lake observent des planètes extraterrestres distantes de la Terre de plusieurs dizaines d’années-lumière. À Blind Lake, Minnesota, Marguerite Hauser s’intéresse tout particulièrement à un extraterrestre qu’elle appelle « le Sujet », mais que tout le monde surnomme « le homard », à cause de sa morphologie. Et voilà qu’un jour, personne ne sait pourquoi, le Sujet entreprend un pèlerinage qui pourrait bien lui être fatal. Au même moment, l’armée américaine boucle Blind Lake et instaure une quarantaine qui tourne à la tragédie quand un couple qui tentait de s’échapper en voiture est massacré par des drones de combat. Que se passe-t-il à Blind Lake ?

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— Pas de chance, dit Charlie. Ou mauvais timing. »

Chris regarda les rideaux de neige derrière la fenêtre passager, la neige piégée sur les surfaces exposées de la voiture, la neige qui s’entassait derrière les rétroviseurs. « Ou manque de discernement. Je me battais contre un des plus grands moulins à vent de la planète. J’étais naïf quant à la manière dont marchait le monde.

— Ouais. » Charlie garda un moment le silence. « Mais là, vous avez une bonne histoire. L’histoire de la quarantaine de Blind Lake, vue de l’intérieur.

— Pour peu que l’un de nous ait la possibilité de la raconter un jour.

— Je vous dépose devant le centre communautaire ?

— Si ce n’est pas un trop grand détour pour vous.

— Je ne suis pas pressé. Même si Boomer doit commencer à avoir faim. Je croyais qu’on vous logeait tous chez l’habitant, les visiteurs.

— Je suis sur liste d’attente. J’ai un rendez-vous demain, d’ailleurs.

— Chez qui ils vous installent ?

— Un certain Dr Hauser.

— Marguerite Hauser ? » Charlie eut un sourire énigmatique. « Faut croire qu’ils regroupent les parias.

— Les parias ?

— Oubliez ce que je viens de dire. Je ne devrais pas parler de la politique de Hubble Plaza. Hé, Chris, vous savez ce qu’il y a de bien avec Boomer, mon chien ?

— Quoi ?

— Il n’a pas la moindre idée qu’on est en quarantaine. Il ne le sait pas et il s’en fiche, du moment qu’on le nourrit à intervalles réguliers. »

Le petit veinard, pensa Chris.

Onze

Tess s’éveilla à 7 heures, comme à son habitude en semaine, mais elle sut avant même d’ouvrir les yeux qu’elle n’aurait pas école ce jour-là.

La veille, il avait neigé du matin au soir et il neigeait toujours lorsqu’elle s’était couchée. Et maintenant, sans avoir besoin d’ouvrir les stores en dentelle de sa fenêtre, elle entendait la neige. Elle l’entendait qui criblait la vitre, un son aussi discret et aussi doux qu’un murmure de souris, et elle entendait le silence alentour. Pas de pelles grattant les allées, pas de grincement de pneus, juste un assourdissant rien blanc. Ce qui signifiait beaucoup de neige.

Elle entendit sa mère s’affairer en fredonnant en bas dans la cuisine. Rien ne pressait non plus de ce côté-là. Si Tess se rendormait, sa mère ne viendrait sans doute pas la réveiller. On dirait un matin de week-end, se dit Tess. Pas de réveil soudain, mais le monde qu’on laissait s’infiltrer petit à petit. Lentement, délibérément, elle ouvrit les yeux. Le jour entrait dans sa chambre, faible et presque liquide.

Elle s’assit au bord du lit, bâilla, réarrangea sa chemise de nuit. Sentit le froid de la moquette sous ses pieds nus. Elle descendit du lit côté fenêtre et tira le rideau.

La vitre était toute blanche, opaque de blancheur, avec de la neige accumulée à une hauteur impressionnante sur le rebord extérieur. Sur la face interne, l’humidité s’était condensée en broderies de givre. Tess tendit aussitôt la main, non pour toucher le verre glacé mais pour placer la paume tout près et sentir le froid sur sa peau. On aurait presque dit que la fenêtre expirait de la fraîcheur dans la chambre. Tess prit soin de ne pas déranger les étroites lignes de glace, les motifs en flocons de neige à deux dimensions qui ressemblaient à des cartes de cités elfiques. La glace se trouvait à l’intérieur et non à l’extérieur de la fenêtre. L’hiver a passé la main à travers la vitre, pensa Tess. L’hiver est entré dans ma chambre.

Elle observa longtemps les motifs gelés. On aurait dit des mots écrits qui refusaient de révéler leur signification. En classe, la semaine précédente, M. Fleischer avait parlé de symétrie. De miroirs et de flocons de neige. Il avait montré à la classe comment plier un morceau de papier et y découper des motifs avec des ciseaux de sécurité. Quand on dépliait le papier, les coups de ciseaux aléatoires devenaient magnifiques, masques énigmatiques ou papillons. On pouvait faire la même chose avec de la peinture. On tachait le papier, puis on le pliait au milieu avant que la peinture sèche. En le rouvrant, on voyait à la place de la tache des yeux, des phalènes, des courbes ou des rayons d’arc-en-ciel.

Les motifs gelés sur la vitre ressemblaient plus à des flocons de neige, comme si on n’avait pas plié le papier une seule fois mais deux, trois, quatre… sauf que personne n’avait plié la vitre. Comment la glace savait-elle quelles formes dessiner ? Y avait-il des miroirs à l’intérieur ?

« Tess ? »

Sa mère, sur le seuil.

« Tess, il est 9 heures passées…, il n’y a pas école aujourd’hui, mais tu as peut-être envie de te lever ? »

9 heures passées ? Tess jeta un coup d’œil au réveil sur sa table de nuit. 9h08, en effet. Mais n’était-il pas 7 heures pile juste quelques instants plus tôt ?

Sur une impulsion, elle tendit la main et laissa une empreinte fondante sur la vitre. « J’arrive ! » Sa main refroidit en un instant.

« Tu veux des céréales pour le petit déjeuner ?

— Des flocons d’avoine ! » Elle avait failli dire : Des flocons de neige.

Au petit déjeuner, la mère de Tessa lui rappela qu’un pensionnaire allait passer – « s’ils ont dégagé les routes d’ici midi ». Cela intéressa énormément Tess. Ce jour-là, sa mère travaillait à la maison, et du coup la journée ressemblait encore plus à un week-end, sauf que cette nouvelle personne viendrait peut-être. Sa mère lui avait expliqué que certains des journaliers et visiteurs dormaient toujours au centre communautaire, ce qui manquait de confort, et qu’on avait demandé aux personnes ayant de la place chez elles de bien vouloir les héberger. Dans la petite pièce moquettée jouxtant le cumulus au sous-sol, la mère de Tess avait donc remplacé par un lit pliant ses appareils de culture physique, un tapis roulant et un vélo d’appartement. Tess se demanda quel effet cela ferait d’avoir un étranger au sous-sol. Un étranger qui prendrait ses repas avec eux.

Après le petit déjeuner, la mère de Tessa monta travailler dans son bureau. « Viens me trouver si tu as besoin de moi », dit-elle, mais en fait, Tess avait moins vu sa mère que d’habitude au cours des derniers jours. Il se passait quelque chose à son travail, quelque chose en relation avec le Sujet. Le Sujet se comportait de manière bizarre. Certains le pensaient malade. Ces soucis avaient absorbé l’attention de sa mère.

Toujours en chemise de nuit, Tess lut un peu dans le salon. Son livre s’appelait Hors du ciel étoilé. Destiné aux enfants, il parlait des étoiles, de la manière dont elles s’étaient formées, dont de vieilles étoiles donnaient naissance à de nouvelles, de la condensation de leur poussière en planètes et en êtres vivants. Lorsque ses yeux fatiguèrent, elle reposa le livre et observa la neige qui s’entassait contre la porte coulissante en verre. Midi approcha peu à peu et le ciel resta sombre, obscur. Elle aurait pu se préparer un sandwich pour le déjeuner, mais décida qu’elle n’avait pas faim. Elle monta s’habiller puis frappa à la porte de sa mère pour l’avertir qu’elle sortait un peu.

« Ta chemise est boutonnée de travers », lui dit sa mère en sortant dans le couloir y remédier. Elle ébouriffa ensuite les cheveux de Tessa. « Ne t’éloigne pas trop.

— Promis.

— Et quand tu reviendras, secoue bien tes bottes avant de rentrer.

— D’accord.

— Combinaison de ski, pas juste le blouson. »

Tess hocha la tête.

La perspective de sortir l’excitait, même si cela signifiait se débrouiller pour enfiler sa combinaison dans la chaleur du vestibule. La neige était si épaisse, si prodigieuse, qu’elle ressentait le besoin de la voir et de la sentir de près. Dans la nuit, songea Tess, le monde derrière la porte s’est changé en un endroit encore plus étrange. Elle termina de lacer ses bottes et sortit. L’air était plus froid qu’elle ne s’y attendait. Elle trouva agréable de l’inspirer tout au fond de ses poumons et de le laisser ressortir en bouffées opaques. Mais il tombait cet après-midi-là une neige petite et dure, pas douce du tout. Une neige qui lui piquait la peau du visage.

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