Robert Wilson - Blind Lake

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Blind Lake: краткое содержание, описание и аннотация

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Utilisant une technologie quantique qu’ils ne comprennent pas totalement, les scientifiques des complexes de Crossbank et Blind Lake observent des planètes extraterrestres distantes de la Terre de plusieurs dizaines d’années-lumière. À Blind Lake, Minnesota, Marguerite Hauser s’intéresse tout particulièrement à un extraterrestre qu’elle appelle « le Sujet », mais que tout le monde surnomme « le homard », à cause de sa morphologie. Et voilà qu’un jour, personne ne sait pourquoi, le Sujet entreprend un pèlerinage qui pourrait bien lui être fatal. Au même moment, l’armée américaine boucle Blind Lake et instaure une quarantaine qui tourne à la tragédie quand un couple qui tentait de s’échapper en voiture est massacré par des drones de combat. Que se passe-t-il à Blind Lake ?

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— On entend dire beaucoup de choses. Vous dirigez Observation et Interprétation, je crois ?

— Le comité interservices.

— Et donc, qu’est-ce que Ray a contre vous ?

— C’est une longue histoire.

— Les choses ne sont pas toujours ce dont elles ont l’air au premier abord.

— Je ne vous juge pas, monsieur Carmody. Promis.

— Et je ne suis pas là pour vous mettre dans une position délicate. »

Un autre silence. Les cuillers cliquetèrent dans les tasses. Puis la mère de Tessa dit : « C’est une pièce au sous-sol. Rien de bien folichon. Mais ça vaut mieux que le gymnase, je suppose. Vous pouvez peut-être rester ici le temps qu’Ari prenne d’autres dispositions.

— Vous ne me proposeriez pas cela par pitié ? »

Sa colère retombée, la mère de Tessa laissa échapper un petit rire. « Par culpabilité, peut-être. Mais sans arrière-pensées. »

Un autre silence.

« Dans ce cas, j’accepte, dit l’étranger. Merci. »

Tess entra dans la cuisine pour les présentations. En son for intérieur, elle était excitée. Un pensionnaire ! Et qui avait écrit un livre.

Elle n’en espérait pas autant.

Tess serra la main du pensionnaire, un homme très grand aux cheveux bruns bouclés et à la courtoisie grave. Il resta à boire du café et à bavarder avec la mère de Tessa presque jusqu’au crépuscule, pour repartir ensuite chercher ses affaires. « Je pense qu’on a de la compagnie pour au moins un petit moment, dit la mère de Tessa à sa fille. Je ne crois pas que M. Carmody nous dérangera beaucoup. De toute manière, il risque de ne pas rester ici bien longtemps. »

Tess dit que cela allait.

Elle joua dans sa chambre jusqu’au dîner – des spaghettis à la sauce tomate en boite. Toutes les semaines, le camion noir livrait de la nourriture qu’on distribuait en fonction d’un système de points de rationnement au supermarché où les gens se ravitaillaient avant la quarantaine. Ce qui voulait dire qu’on ne pouvait pas choisir ce qu’on préférait. On attribuait chaque semaine les mêmes fruits, légumes, conserves et surgelés à chacun.

Mais manger des spaghettis ne dérangeait pas Tess. Et il y avait du pain beurré avec du fromage comme accompagnement, et des poires pour dessert.

Après le dîner, le père de Tessa appela. Depuis la quarantaine, on ne pouvait ni téléphoner ni expédier de courrier électronique à l’extérieur, mais un système de communication rudimentaire restait en service par l’intermédiaire du serveur central de Blind Lake. Tess prit l’appel sur son téléphone, un Mattel en plastique rose sans écran ni beaucoup de mémoire. La voix de son père dans le téléphone miniature semblait minuscule et distante. La première chose qu’il dit fut : « Tout va bien ? »

Il posait la question chaque fois qu’il appelait. Tess fit la même réponse que d’habitude : « Oui.

— Tu en es sûre ?

— Oui.

— Qu’est-ce que tu as fait, aujourd’hui ?

— Jouer.

— Dans la neige ?

— Oui.

— Tu as fait attention ?

— Oui », répondit Tess, même si elle ne savait pas trop à quoi elle était censée faire attention.

« Il paraît que vous avez eu un visiteur, aujourd’hui.

— Le pensionnaire », dit Tess. Elle se demanda comment son père en avait entendu parler aussi vite.

« Voilà. Qu’est-ce que tu en penses, d’avoir un visiteur ?

— Ça va. Je sais pas.

— Ta mère s’occupe bien de toi ? »

Une autre question familière. « Oui.

— J’espère bien. Si tu as le moindre problème là-bas, tu n’as qu’à me le dire, tu le sais. Je peux venir te chercher.

— Je sais.

— De toute manière, la semaine prochaine, tu reviens chez moi. Tu peux attendre une semaine de plus ?

— Oui, dit Tess.

— Tu seras sage d’ici là ?

— Oui.

— Appelle-moi si tu as le moindre problème avec ta mère.

— D’accord.

— Je t’aime, Tessa.

— Je sais. »

Tess remit le téléphone rose dans sa poche.

Le pensionnaire revint dans la soirée avec un sac marin. Il affirma avoir déjà dîné. Il descendit travailler un peu au sous-sol. Tess monta dans sa chambre.

La broderie de glace sur la vitre avait fondu dans la journée pour se reformer après le coucher du soleil, des symétries nouvelles et différentes poussant comme un jardin privatif. Tess imagina des routes et des maisons en cristal, et dans ces dernières des créatures cristallines : des cités de glace, des mondes de glace.

Dehors, la neige ne tombait plus et la température avait chuté. Le ciel était très dégagé, et en essuyant la glace, Tess vit beaucoup d’étoiles d’hiver derrière les branches d’arbre courbées par la neige et les tours de Hubble Plaza.

Douze

Chris retrouva Élaine pour dîner au Sawyer’s, dans le centre commercial. En dépit du rationnement, Ari Weingart avait insisté pour maintenir l’ouverture des restaurants comme lieux de rencontre et moyen de soutenir le moral de la population. Repas chauds uniquement à midi, rien d’autre que des sandwiches après 15 heures, pas de boissons alcoolisées ni de café à volonté, mais pas d’addition non plus : personne n’étant payé, il n’aurait servi à rien d’essayer de maintenir une économie locale de marché. On avait informé le personnel que la totalité des salaires leur serait payée à la fin de la quarantaine, et on encourageait les clients pourvus de monnaie à laisser un pourboire s’ils l’estimaient mérité.

Ce soir-là, il n’y avait pas d’autres clients que Chris et Élaine – la neige tombée la veille gardait tout le monde chez soi. La seule serveuse à s’être présentée était une adolescente employée à temps partiel, Laurel Brank, qui passait le plus clair de son temps dans le coin opposé de la salle à lire La Maison d’Âpre-Vent sur un affichage de poche tout en piochant dans un bol de Fritos.

« Il parait qu’on a trouvé à te loger », fit Élaine.

Un front froid avait suivi la tempête. L’air était limpide et âpre. Le vent, qui avait forci, redistribuait la neige de la veille et ébranlait les fenêtres du restaurant. « Je me retrouve au milieu de quelque chose que je ne comprends pas bien. Weingart m’a assigné chez une nommée Marguerite Hauser qui vit avec sa fille dans le quartier ouest.

— Je connais ce nom. Elle est arrivée il n’y a pas longtemps de Crossbank pour diriger Observation et Interprétation. » Élaine avait interviewé tous les membres importants des comités de Blind Lake – le genre d’interviews que Chris, avec sa réputation, avait beaucoup de mal à obtenir. « Je ne lui ai jamais parlé, mais elle ne semble pas avoir beaucoup d’amis.

— Des ennemis ?

— Pas tout à fait. Elle est nouvelle, c’est tout. On ne l’a pas encore vraiment acceptée. Son problème, c’est…

— Son ex-mari.

— Voilà. Ray Scutter. J’ai cru comprendre qu’il s’agissait d’un divorce houleux. Scutter la dénigre. Il ne la pense pas qualifiée pour diriger un comité.

— Tu crois qu’il a raison ?

— Je n’en sais rien, mais elle a des états de service impeccables. Elle n’a jamais été un gros bonnet comme Ray ni eu les mêmes références universitaires, mais elle ne s’est jamais trompée de manière aussi spectaculaire que lui non plus. Tu as entendu parler du débat sur l’intelligibilité culturelle ?

— Certaines personnes pensent qu’on finira par comprendre les Homards un jour. D’autres non.

— Si les Homards nous regardaient, qu’arriveraient-ils, eux, à comprendre de nos activités ? Selon les pessimistes, rien, ou très peu. Ils pourraient déchiffrer notre système d’échange économique et une partie de notre biologie ou de notre technologie, mais comment pourraient-ils interpréter Picasso, ou le christianisme, ou la guerre des Boers, ou Les Frères Karamazov, ou même le contenu émotionnel d’un sourire ? Nous destinons tous nos signaux à nos congénères, et ils sont fondés sur toutes sortes de particularités humaines, depuis notre physiologie externe jusqu’à notre structure cérébrale. Voilà pourquoi les chercheurs classent le comportement des Homards dans des catégories aux noms bizarres : partage de nourriture, échanges économiques, création de symboles. C’est comme si un Européen du XIX esiècle essayait de comprendre le système de parenté kwakiutl sans apprendre la langue ni pouvoir communiquer… Sauf que les Européens et les Indiens ont des besoins et des désirs fondamentaux en commun, alors que nous n’avons absolument rien en commun avec les Homards.

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