Robert Wilson - Blind Lake

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Blind Lake: краткое содержание, описание и аннотация

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Utilisant une technologie quantique qu’ils ne comprennent pas totalement, les scientifiques des complexes de Crossbank et Blind Lake observent des planètes extraterrestres distantes de la Terre de plusieurs dizaines d’années-lumière. À Blind Lake, Minnesota, Marguerite Hauser s’intéresse tout particulièrement à un extraterrestre qu’elle appelle « le Sujet », mais que tout le monde surnomme « le homard », à cause de sa morphologie. Et voilà qu’un jour, personne ne sait pourquoi, le Sujet entreprend un pèlerinage qui pourrait bien lui être fatal. Au même moment, l’armée américaine boucle Blind Lake et instaure une quarantaine qui tourne à la tragédie quand un couple qui tentait de s’échapper en voiture est massacré par des drones de combat. Que se passe-t-il à Blind Lake ?

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Le conteneur resta derrière. Les employés de la sécurité, surmenés, se précipitèrent pour l’entourer… même si personne ne semblait avoir envie d’en approcher.

Chris et Élaine firent le tour du conteneur pour mieux le voir. Un simple levier en fermait l’arrière. Une discussion s’engagea entre Ray Scutter et l’homme identifié par Élaine comme le chef de la Sécurité de Blind Lake. Celui-ci finit par traverser le cordon pour tirer le levier d’un geste résolu. La porte du conteneur s’ouvrit tout grand.

Une demi-douzaine des hommes de Shulgin braquèrent leurs torches à l’intérieur. Le conteneur était rempli de boîtes en carton. Chris put lire quelques-unes des inscriptions figurant dessus. Kellogs. Seabury Farm. Lombardi Produce.

« Des provisions ! » fit Élaine.

On est ici pour un bon moment, songea Chris.

DEUXIÈME PARTIE

Miroirs polis en mercure liquide

De par leur intelligence extrêmement différente de celle des hommes, les décapodes étaient incapables de considérer un terrien comme une entité pensante. Peut-être ne voyaient-ils en l’Homme qu’une nouvelle espèce animale, et ni ses constructions ni son industrie ne les avaient davantage impressionnés que la vie en société des fourmis n’impressionne l’homme moyen – l’émerveillement devant cette vie analogue à la sienne mis à part.

LESLIE FRANCES STONE, The Human Pets of Mars , 1938

Dix

« Chris Carmody ? Vous êtes venu à pied, ou quoi ? Ôtez cette neige de vos habits et entrez. Je suis Charlie Grogan. »

L’ingénieur en chef de l’Allée de l’Observatoire, un homme de grande taille plus robuste que gras, tendit une main épaisse à Chris. Pas le moindre début de calvitie, cheveux blancs sur les tempes. Sûr de lui mais sans agressivité. « En fait, dit Chris, ouais, je suis venu à pied.

— Pas de voiture ? »

Pas de voiture, et il était arrivé à Blind Lake sans vêtements d’hiver. Même le pardessus non doublé qu’il portait ne lui appartenait pas. La neige avait tendance à y entrer par le col.

« Travailler dans un bâtiment sans fenêtres vous rend attentif aux indices sur le temps qu’il fait à l’extérieur, expliqua Grogan. La tempête de neige dure toujours ?

— Ça tombe plutôt épais.

— Ah. Eh bien, vous savez, en décembre, il faut s’attendre à un peu de neige, dans la région. On a eu de la chance de passer Thanksgiving sans plus de cinq centimètres. Accrochez votre manteau par là. Enlevez aussi vos chaussures. On a des petites pantoufles en caoutchouc, prenez-en une paire sur l’étagère. C’est un enregistreur vocal que vous avez là ?

— Tout à fait.

— Ça signifie que l’interview est déjà commencée ?

— À moins que vous ne me disiez de l’éteindre.

— Non, on est là pour ça, j’imagine. Je craignais que vous ne souhaitiez parler de la quarantaine… Je n’en sais pas plus qu’un autre sur le sujet. Mais Ari Weingart m’a dit que vous travaillez sur un livre.

— Un grand article pour un magazine. Peut-être un livre. Ça dépend.

— De si on nous laisse ressortir un jour ?

— Et de s’il y a toujours un public pour le lire.

— C’est comme si on jouait à faire semblant, vous ne trouvez pas ? Semblant de vivre dans un monde sain d’esprit. Ou d’avoir des boulots qui servent à quelque chose.

— Appelez ça un acte de foi, dit Chris.

— Ce que je suis disposé à faire – mon acte de foi à moi, si vous voulez –, c’est vous montrer l’Allée et vous parler de son histoire. Ça vous convient ?

— Ça me convient tout à fait, M. Grogan.

— Appelez-moi Charlie. Vous avez déjà écrit un livre, je crois ?

— En effet.

— Ouais, j’en ai entendu parler. Un bouquin sur Ted Galliano, le biologiste. De la diffamation, d’après certains.

— Vous l’avez lu ?

— Non, et sans vouloir vous offenser, je n’en ai pas l’intention. On m’a présenté à Galliano à une conférence sur l’informatique bioquantique. C’était peut-être un génie dans le domaine des antiviraux, mais c’était aussi un sacré con. La célébrité, parfois, ça vous monte à la tête. Tout ce qui l’intéressait, c’était de parler aux médias ou à de gros investisseurs.

— Je crois qu’il avait besoin qu’on le prenne pour un héros, à tort ou à raison. Mais je ne suis pas venu parler de Galliano.

— Je voulais juste détendre l’atmosphère. Je ne vous tiens pas rigueur de votre livre. Si Galliano a décidé de passer par dessus cette falaise à moto, ce n’était sûrement pas votre faute.

— Merci. On commence la visite ? »

L’Œil était une copie de l’installation de Crossbank, que Chris avait visitée aussi. Du moins, il y avait identité structurelle, les différences restant limitées aux détails : les noms sur les portes, la couleur des murs. On avait installé peu auparavant un timide décor de saison : une guirlande de papier crépon vert et rouge au-dessus de l’entrée de la cafétéria et une couronne de papier avec une menora dans la bibliothèque du personnel.

Les lunettes de Charlie Grogan lui montraient des choses que Chris ne pouvait pas voir, des petites sources de données locales l’informant de qui se trouvait dans tel ou tel bureau, et lorsqu’ils passèrent devant une porte marquée ENDOSTATIQUES, Charlie échangea quelques mots (par laryngophone) avec la personne à l’intérieur. « Salut Ellie… on se rend utile… nan, Boomer va bien, merci pour lui…

— Boomer ? demanda Chris.

— Mon chien. Boomer se fait vieux. »

Ils descendirent plusieurs étages en ascenseur, s’enfonçant dans l’environnement contrôlé du cœur de l’Allée. « On va vous mettre une combinaison et vous faire entrer dans les piles », annonça Charlie, mais une lumière rouge clignotait au-dessus de la large porte marquée MATÉRIEL STÉRILE dont ils approchaient. « Maintenance non planifiée, expliqua Charlie. Interdit aux touristes. Ça vous gêne d’attendre une heure ou deux ?

— Pas si on peut parler. »

Chris retourna dans la cafétéria avec l’ingénieur en chef. Charlie n’avait pas déjeuné, Chris non plus, d’ailleurs. La nourriture disponible sur les tables chaudes était la même qu’au centre communautaire, les mêmes riz pilaf, poulet au curry et sandwiches sous emballages préfabriqués livrés chaque semaine par le même camion noir. L’ingénieur attrapa un sandwich au jambon et pain de seigle. Chris, qui n’avait pas encore récupéré de sa marche dans la neige, préféra un plat chaud. Une agréable et chaleureuse atmosphère régnait dans la cafétéria, dont la cuisine exhalait une odeur riche, rassurante.

« Ça fait un sacré bout de temps que je suis dans ce métier, dit Charlie. Non qu’il y ait des novices à Blind Lake, à part les étudiants de troisième cycle qui passent par ici. Ari vous a dit que j’étais à Berkeley Lab avec le Dr Gupta ? »

Tommy Gupta avait effectué un travail novateur sur les architectures neuronales à évolution spontanée et les interfaces quantiques. « Vous deviez être étudiant.

— Ouaip. Et merci de l’avoir remarqué. C’était à l’époque où on utilisait des puces Butov comme éléments logiques. Une époque intéressante, même si personne ne savait au juste à quel point cela allait devenir intéressant.

— L’application astronomique, dit Chris. Vous étiez dessus aussi ?

— Un peu. Mais de toute évidence, on ne s’attendait pas à tout cela. »

En vérité, Chris n’avait pas besoin qu’il lui raconte cette histoire bien connue dont tout journaliste d’astronomie générale et de vulgarisation scientifique avait raconté une version ou une autre au cours des quelques années précédentes. Ce n’est guère que le dernier chapitre de l’ambition humaine, en fait, se dit-il : voir ce qu’on ne peut voir, embelli par la technologie du XXI esiècle. Cela avait commencé quand la première génération des observatoires spatiaux lancés par la Nasa, les soi-disant Découvreurs de Planètes Terrestres, avaient repéré trois planètes a priori semblables à la Terre en orbite autour d’étoiles proches comparables au soleil. Les DPT engendrèrent les interféromètres à haute définition, qui engendrèrent le plus grand de tous les projets d’interféromètre optique, l’Ensemble Galilée, six engins spatiaux automatisés, petits mais complexes, placés au-delà de l’orbite jovienne et interconnectés afin de créer un télescope virtuel d’un immense pouvoir de résolution. L’Ensemble Galilée, disait-on alors, pouvait dresser la carte des continents de mondes situés à des centaines de milliers d’années-lumière.

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