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Robert Wilson: La cabane de l'aiguilleur

Здесь есть возможность читать онлайн «Robert Wilson: La cabane de l'aiguilleur» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2008, ISBN: 978-2-207-25975-7, издательство: Denoël, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Robert Wilson La cabane de l'aiguilleur

La cabane de l'aiguilleur: краткое содержание, описание и аннотация

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À la mort de sa mère, Travis Fisher est recueilli par sa tante, Liza Burack, à Haute Montagne. Malgré la Grande Dépression, la vie y est simple, rythmée par le travail à la fabrique de glace, les sermons à l’église baptiste et les sorties avec Nancy Wilcox. Travis en viendrait presque à oublier son statut d’inadapté. Mais il y a la mystérieuse Anna Blaise, elle aussi hébergée par les Burack. Qui est-elle vraiment ? Quel secret cache-t-elle dans sa chambre systématiquement close ? Premier roman de Robert Charles Wilson, contient déjà en germe les ingrédients qui feront le succès de l’auteur, notamment avec  : une écriture intimiste au service de personnages attachants confrontés à une réalité qui leur échappe.

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Il s’assit par terre, la salive à la bouche.

Il n’avait plus faim. Et pourtant l’autre sensation subsistait.

Elle ressemblait à celle qui le poussait à toujours voyager, mais en plus intense, comme si la maladie qui provoquait ses frissons en était devenue une partie, tout comme sa faim et sa douleur. Et elle ne le laissait jamais tranquille.

Ses yeux se braquèrent sous ses épaisses arcades sourcilières. Qu’est-ce que c’est ?

Une démangeaison qu’accompagnait un vague sentiment d’urgence.

C’est alors qu’il entendit les chiens.

Leurs aboiements rompirent d’un coup le silence. D’instinct, L’Os s’accroupit et retint sa respiration. Mais il ne se trouvait pas en danger immédiat : le bruit venait du sud, du camp des vagabonds.

Un raid.

Il en avait déjà vu par le passé. Il savait ce que cela donnait quand les gens entraient dans un camp de chemineaux avec leurs tuyaux et leurs fusils de chasse. Un jour, il avait failli mourir au cours d’une de ces opérations. Son instinct le poussa à s’enfuir, à trouver une route ou un train pour s’éloigner le plus possible de la violence. Mais il pensa à Deacon et Archie, endormis là-bas sans défense, et se retrouva tout soudain debout en train de courir. Son pouls battait dans ses oreilles, l’air cinglait douloureusement ses mains ensanglantées et il craignit de vomir tout ce qu’il venait de manger. Mais il fallait qu’il retourne au camp.

Venus par le sud, les assaillants étaient des hommes imposants, sans doute des fermiers, en chemises à carreaux rouges et vestes de chasse. Un feu s’était déclaré dans une des huttes en carton des vagabonds et des braises volaient, donnant à la violence une apparence lente et cinématographique. Enragés par la fumée et la puanteur du camp, les chiens plongeaient comme des furets dans les abris dont ils ressortaient en traînant des hommes hurlants. Les fermiers se servirent de leurs tuyaux métalliques sur quiconque s’attardait ou résistait. L’assaut avait été si rapide que les chemineaux installés en limite du camp, comme Deacon et Archie, commençaient tout juste à s’éveiller.

L’Os les tira par les bras, essayant désespérément de communiquer un sentiment d’urgence malgré la barrière de leur fatigue. Il se souvint que Deacon se vantait qu’un vrai vagabond pouvait dormir n’importe où et quoi qu’il arrive… mais le problème consistait maintenant à se réveiller. Dans l’excitation, L’Os avait oublié tous ses mots.

Archie comprit rapidement la situation et parvint à partir en courant avec quelques pas d’avance. Deacon se leva enfin – les fermiers se trouvaient désormais affreusement près – et son visage se tordit en une grimace mécontente, comme s’il croyait rêver encore. L’Os le tira en avançant, mais ce fut une erreur : Deacon poussa un cri et tomba, les pieds emmêlés dans sa couverture.

L’Os le releva. Trop tard. Un fermier en veste de chasse orange décocha un puissant coup de tuyau sur le bras de Deacon, qui glapit et tomba en arrière. Le fermier releva son tuyau et L’Os sentit que son prochain coup tuerait Deacon. Pour l’empêcher, il prit le bras droit de l’agresseur au moment où il se tendit et le tordit jusqu’à ce qu’il casse net – ce dont L’Os ne se serait jamais cru capable. Blême de confusion et de surprise, le fermier jeta un très bref coup d’œil à L’Os, puis recula en trébuchant et en hurlant.

Deacon pleurait de douleur, mais parvint à déguerpir en tenant son havresac de sa main valide. Archie l’aida à se relever et lui dit, stupéfait : « Deacon, Deacon, tu as vu ce que L’Os a fait ? Mon Dieu !

— Partons ! sanglota Deacon. Pour l’amour du ciel, partons ! »

Deux autres fermiers se présentèrent à la suite du premier, et avant que L’Os puisse s’enfuir en courant, il dut balancer ses longs bras, les poings comme des masses, pour que ces deux-là tombent aussi, l’un inconscient, l’autre presque certainement mort. Une espèce de gémissement collectif monta parmi les assaillants.

Cette fois, L’Os n’eut pas besoin qu’on le presse. Il courut, restant au niveau de ses amis. Les flammes rugirent derrière lui.

« Fourgon ! cria Deacon. Là ! »

Un long et pesant convoi de marchandises sortait tout juste du dépôt. Les vigiles et les flics du chemin de fer s’étaient tous rassemblés près du camp des vagabonds, la porte du wagon béait comme une dent cassée. Ils y coururent tous trois, Deacon tenant son épaule blessée. Mais avant qu’ils atteignent le train, un jaune sortit de l’ombre du fossé, un fusil à la main.

Deacon et Archie tombèrent à genoux. L’Os n’y pensa pas une seconde. Délibérément, il laissa son inertie le porter en avant tandis que le flic levait son arme : il fut plus rapide que celui-ci et put plonger sous la ligne de mire avant que les gros canons jumeaux entrent en éruption dans la nuit. Puis sa large main osseuse se posa sur le visage du flic qu’elle tordit en arrière, brisant les vertèbres, et le jaune tomba à la renverse dans l’eau écumeuse, mort avant que l’idée de la mort ne puisse pénétrer son esprit.

Deacon aida L’Os à grimper à bord. Il y avait un peu de paille dans les coins, ainsi qu’une odeur de bétail. L’Os pensa avec tristesse qu’ils auraient à nouveau froid cette nuit-là, ce qui n’avait toutefois pas vraiment d’importance pour l’instant.

Tandis que le train prenait de la vitesse, Deacon se retourna pour regarder le corps du jaune.

« Il est clamsé, s’émerveilla-t-il. Nom d’un petit Jésus, Archie, tu avais raison. »

Sans rien dire, Archie regarda L’Os de ses yeux caverneux.

Ils firent glisser la portière en position fermée tandis que le train accélérait dans la nuit.

Soutenant toujours son bras gauche, Deacon donna une claque dans le dos de L’Os.

« Reste avec nous, gamin, dit-il. Reste avec ces bons vieux Deacon et Archie. »

Le lendemain, ils retrouvèrent les montagnes, et la neige la nuit suivante. L’Os se blottit dans son caban, désormais déchiré, pour écouter Deacon et Archie échanger des histoires sur ce qu’ils avaient vécu à Bakersfield, Terre Haute, Klamath Falls, sur ce que cela faisait de retraverser les Rocheuses. Deacon sortit une bouteille de muscat et tous deux burent jusqu’à ce que leur conversation se brouille et que L’Os n’arrive plus à les comprendre. Ils lui lancèrent de petits regards obliques et interrogateurs, l’appelant « mon pote » et « ce bon vieux L’Os », prenant soin de lui offrir ce qu’ils avaient, et plus généreusement encore quand ils comprirent qu’il n’accepterait pas. Ils finirent par s’endormir.

L’Os resta assis au seuil de la portière ouverte, tiraillé par le vent froid. Il y avait une pulsation en lui, bien plus puissante qu’avant. Il la sentait.

Pour la première fois, cela forma des mots en lui… des fantômes de mots.

Je suis là, trouve-moi. Trouve-moi, je suis là.

Le train dévala la pente orientale des Rocheuses, et L’Os sentit la même force inconnue monter en lui, la force qui lui avait permis de tuer tous ces hommes au camp. Il était concentré, maintenant. Braqué sur quelque chose. Pour la première fois, il sut où il allait.

Je suis là. Trouve-moi.

La chanson, précise, sonore, ne pouvait pas ne pas être reconnue. Il comprit enfin.

L’Os arrivait.

1

La municipalité de Haute Montagne se situait à l’intersection de la voie de chemin de fer et de la rivière Fresnel, son château d’eau et ses énormes silos surgissant sur la prairie comme des blocs de basalte du fond érodé d’un océan. Un jour, il n’y avait pas si longtemps de cela, le village avait brigué le statut de ville.

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