Robert Heinlein - Vendredi

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Vendredi: краткое содержание, описание и аннотация

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Un cerveau d'ordinateur, un corps surentraîné à tous les risques, et la beauté en plus : telle est Vendredi. L'agent idéal en ce monde futur, en ce monde de demain.
Et, en effet la voici qui rentre de la planète Ell-Cinq, mission accomplie une fois de plus, et quelle mission ! Félicitations du Grand Patron et droit aux vacances.
Heureuse, Vendredi ? Non, tourmentée comme jamais encore, hantée d'images : le viol atroce qu'elle a subi, les meurtres qu'elle a commis. Vendredi la non-humaine aurait-elle une conscience ?

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Lorsque je suis arrivée, il m’a simplement tendu une lettre à l’ancienne, sous enveloppe, qui avait été transmise par des moyens matériels. Et je l’ai reconnue car c’était moi qui l’avais expédiée – à Janet et Ian. Le plus surprenant, cependant, c’est qu’elle se trouvait entre les mains du Patron, puisque j’avais utilisé une fausse adresse d’expéditeur. En l’examinant, je me suis aperçue qu’elle avait été réexpédiée à San José, au cabinet d’avocats qui m’avait servi de contact avec le Patron.

— Si vous voulez bien me la rendre, je l’enverrai au capitaine Tormey… quand je saurai où il se trouve.

— Eh bien… quand vous saurez où sont les Tormey, je pense que je leur écrirai une autre lettre. Celle-là ne veut pas dire grand-chose.

— C’est tout à votre honneur.

— Vous l’avez lue, Patron ? (Va au diable !)

— Je lis tout ce qui a été adressé au capitaine et à Mrs Tormey, ainsi qu’au Dr Perreault. Et ce, à leur demande.

— Je vois… (On ne me dit jamais rien, à moi !) Si j’ai écrit ça, avec cette fausse adresse et tout, c’est à cause de la police de Winnipeg. Elle aurait pu l’intercepter.

— C’est ce qui s’est passé sans aucun doute. Non, je pense que vous avez fait le nécessaire pour brouiller les pistes, Vendredi. Je regrette de ne pas vous avoir, dit que tout ce qui leur était adressé me parvenait immanquablement. Du moins ce que la police réexpédie. Vendredi, j’ignore où sont les Tormey, mais il me reste une ressource, une méthode de contact que je peux utiliser une fois seulement. Pour cela, il faut que la police abandonne toutes les charges retenues contre eux. Cela fait des semaines que j’attends. Et rien ne vient. J’en conclus donc que la police de Winnipeg tient à les inculper pour la disparition de ce lieutenant Dickey. Alors, je vous pose de nouveau la question : est-ce qu’il est possible que l’on retrouve le cadavre ?

J’ai réfléchi, en me basant sur les hypothèses les plus pessimistes. Si la police pénétrait dans la maison, que risquait-elle de trouver ?

— Patron, est-ce que la police est déjà entrée dans les lieux ?

— Évidemment. Le lendemain du départ des Tormey.

— Dans ce cas, ils n’ont pas retrouvé le corps. S’ils l’avaient fait depuis mon retour ici, est-ce que vous le sauriez ?

— Probablement. Mes contacts avec le quartier général de Winnipeg sont imparfaits, mais je paie très cher pour des informations de première valeur.

— Savez-vous ce qu’ils ont fait des animaux ? Il y avait quatre chevaux, un chat avec cinq chatons, un cochon et sans doute quelques autres bestioles.

— Vendredi… vous vous laissez guider par votre intuition. Mais où allez-vous exactement ?

— Patron, je ne sais pas précisément comment ce cadavre est caché. Mais Janet Tormey est architecte. Et elle est spécialiste de la défense des immeubles et des doubles niveaux. Si je sais ce qu’elle a fait de ces animaux, j’aurai peut-être une idée… à propos des risques qu’il y a de voir ce cadavre retrouvé…

— Nous en discuterons plus tard. Bon, dites-moi quels sont les signes d’une maladie de société ?

— Pour l’amour de Dieu ! Je suis encore en train d’apprendre l’étendue du complexe Shipstone et vous me demandez ça !

— Vous ne la connaîtrez jamais vraiment. Si je vous ai confié deux missions, en même temps, c’est afin de vous changer les idées. Mais ne me dites pas que vous n’avez même pas réfléchi une seconde à ma deuxième question.

— J’y ai pensé un peu, c’est tout. J’ai lu Gibbon et j’ai étudié la Révolution française. J’ai lu aussi Smith : From Yalu to Precipice.

— Passablement doctrinaire. Il faudrait aussi que vous consultiez Penn : les Derniers Jours du pays de la liberté.

— Oui, monsieur. J’ai également fait quelques recoupements. C’est un mauvais signe que les citoyens d’un pays cessent de s’identifier à ce pays pour se porter vers un groupe. Un groupe ethnique. Ou une religion. Ou un langage. N’importe quoi.

— Un très mauvais signe, Vendredi. C’est du particularisme. Jadis, on considérait que c’était un vice réservé à l’Espagne mais, de nos jours, il frappe toutes les nations.

— Je ne connais pas assez bien l’Espagne. La domination des mâles sur les femelles semble constituer l’un des symptômes. Je suppose que l’inverse pourrait se révéler identique mais je n’ai pas encore rencontré de cas semblables dans ce que j’ai étudié jusqu’alors. Mais pourquoi pas, Patron ?

— Ça, c’est à vous de me le dire. Continuez.

— Pour autant que j’aie appris, avant qu’une révolution éclate, la population doit perdre toute foi dans la police et la justice.

— Élémentaire.

— Et puis… Le taux des impôts est important, ainsi que celui de l’inflation et de la productivité. Mais ce sont des facteurs archiconnus. Tout le monde sait qu’un pays est sur la mauvaise pente dès que la balance de ses paiements est déséquilibrée. Mais je me suis aussi intéressée aux petits signes, aux symptômes de folie, comme on dit parfois. Par exemple, saviez-vous qu’il est illégal d’être nu quand vous n’êtes pas à votre domicile ? Et même à votre domicile pour autant que quelqu’un ait la possibilité de vous voir ?

— C’est le type de loi plutôt difficile à appliquer, non ? Et quel sens lui voyez-vous ?

— Oh ! personne ne l’applique. Mais elle n’a pas été abrogée non plus. Et la Confédération est surchargée de textes de lois de ce type. Il me semble que ces lois qui ne sont pas appliquées et qui ne le seront jamais dégradent toutes les autres. Patron, est-ce que vous saviez que la Confédération de Californie subventionnait les putains ?

— Non, je ne l’avais pas remarqué. Pour qui ? Pour les forces armées ? Pour la population pénitentiaire ? A moins qu’on ne veuille en faire un service public. Je dois avouer que cela me surprend plutôt.

— Il ne s’agit de rien de tout cela ! Le gouvernement les paie pour qu’elles se tiennent tranquilles. Pour les retirer du marché, c’est tout. Mais ça ne marche pas. Elles encaissent leur chèque… et elles retournent chasser le client. Quand elles ne font pas ça pour le plaisir, ce qui bousille le marché. C’est pour ça que le syndicat des putes, qui a soutenu le projet de loi à sa création, essaie maintenant de mettre au point un système pour attaquer la loi de subvention. Mais ça ne marchera pas non plus.

— Pourquoi, Vendredi ?

— Patron, les lois pour endiguer les grandes marées ne marchent jamais. C’est ce que disait le roi Canut. Vous le savez certainement, non ?

— Je voulais m’assurer que vous le saviez, Vendredi.

— Je me considère comme insultée… J’ai quelque chose d’excellent. Dans la Confédération californienne, il est illégal de refuser un crédit à quiconque sous prétexte qu’il a été déclaré en faillite antérieurement. Le crédit est un droit civil.

— Je suppose que ça n’est pas appliqué.

— Je n’ai pas encore fait de recherches à ce propos, Patron. Mais je pense qu’un emprunteur ne serait pas tellement en position favorable pour essayer de soudoyer un juge. Il faut cependant que je vous cite les symptômes les plus courants : violence, attentats, meurtres, vols, terrorisme sous toutes ses formes. Émeutes également, mais j’estime que de multiples incidents répétés jour après jour détériorent une société plus que ne le ferait une flambée de colère qui se calmerait après quelque temps. Je crois que c’est tout ce que j’ai à dire pour l’heure. Ah oui… je peux aussi citer la conscription arbitraire, l’esclavage et les pressions de toutes sortes, les emprisonnements sans jugement ni même tribunaux d’exception… mais toutes ces choses sont évidentes : l’histoire en est saturée.

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