Robert Heinlein - Vendredi

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Vendredi: краткое содержание, описание и аннотация

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Un cerveau d'ordinateur, un corps surentraîné à tous les risques, et la beauté en plus : telle est Vendredi. L'agent idéal en ce monde futur, en ce monde de demain.
Et, en effet la voici qui rentre de la planète Ell-Cinq, mission accomplie une fois de plus, et quelle mission ! Félicitations du Grand Patron et droit aux vacances.
Heureuse, Vendredi ? Non, tourmentée comme jamais encore, hantée d'images : le viol atroce qu'elle a subi, les meurtres qu'elle a commis. Vendredi la non-humaine aurait-elle une conscience ?

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Alors, où est donc le crime ?

a) Les sociétés Shipstone sont accusées de fournir de l’énergie à la race humaine à des prix très inférieurs à ceux de leurs concurrents.

b) Elles refusent obstinément et de façon très antidémocratique de partager leur secret sur le montage final d’une Shipstone.

Aux yeux de la population, cela constitue un crime capital. Mon terminal me fournit d’ailleurs un certain nombre d’articles à propos du « droit légitime des peuples à tout savoir », de l’« insolence des grands monopoles », et autres manifestations d’un courroux profond.

D’accord, le complexe Shipstone se présente comme un véritable dinosaure. Il fournit de l’énergie à bas prix à des milliards de gens qui en ont besoin, et de plus en plus au fil des années. Mais ce n’est pas un monopole parce qu’il ne possède en fait aucun pouvoir. Il se contente de stocker et d’expédier selon les nécessités. Les milliards de clients de la Shipstone pourraient la ruiner en l’espace d’une nuit en revenant aux sources d’énergie classiques : le charbon, le bois, le pétrole, l’uranium… Et en redistribuant cette énergie dans tous les continents par le cuivre, l’aluminium, dans des trains, des pétroliers, des containers…

Mais mon terminal me disait que personne ne souhaitait vraiment retourner aux jours anciens, quand le paysage avait été détérioré au-delà de toute limite, quand l’air avait été empoisonné, qu’il était devenu porteur d’agents cancérigènes et de poisons, quand la masse des ignorants était terrifiée par l’énergie nucléaire dont en fait elle ne savait rien, quand tout ce qui pouvait faire fonctionner les choses était rare et coûteux… Non, personne ne souhaitait sincèrement retrouver ce cher passé… Même les plus extrémistes des opposants au complexe n’avaient qu’un souci en tête : une énergie malléable et bon marché… Non, tout ce qu’ils désiraient, c’était que la Shipstone disparaisse.

« Le droit légitime des peuples à tout savoir…» A savoir quoi, bon Dieu ? Daniel Shipstone, nanti des plus hautes connaissances en physique et mathématiques, s’était mis tout seul au travail et il en avait bavé pendant sept ans pour découvrir une loi de la nature qui lui avait permis de construire sa première pile, sa première Shipstone.

N’importe qui aurait pu faire ce qu’il avait fait. Il n’avait même pas déposé un brevet. Les lois de la nature sont à la disposition de tous les hommes. C’est ce qu’avaient compris les Néanderthaliens, blottis les uns contre les autres dans le froid, dévorés par les parasites.

Non, dans ce cas précis, le « droit » des peuples évoquait le droit de quiconque à devenir pianiste de concert sans étudier le solfège.

Mais je n’ai pas réellement le droit de m’exprimer à ce propos : je ne suis pas humaine et je n’ai pas exactement les mêmes droits que les autres.

Que l’on préfère la version style saccharine de la société Shipstone ou la version vitriol de ses détracteurs, les faits essentiels concernant Daniel Shipstone restent les mêmes. Ils sont publics et indéniables. Mais ce qui me surprit vraiment (ce qui me choqua, en fait), ce fut ce que j’appris quand je me plongeai dans l’étude du management, de la direction et de la gestion.

Mon premier soupçon me vint en consultant la liste des sociétés dépendant de la Shipstone. Certaines ne portaient pas son nom… Il était même question de Coca-Cola…

Ian m’avait dit que l’Interworld avait été à la base de la destruction d’Acapulco. Est-ce que cela signifiait que les actionnaires de Daniel Shipstone avaient bel et bien décidé d’assassiner deux cent cinquante mille innocents ? Les mêmes personnes qui dirigeaient les meilleurs hôpitaux du monde pour les enfants handicapés ? Et Sears-Montgomery… Nom de Dieu, moi-même j’avais des actions de ces magasins ! Est-ce que j’étais pour autant partie prenante d’un meurtre qui avait été perpétré à Acapulco ?

J’ai demandé le display des interconnexions des différents conseils administratifs du complexe, des holdings et des filiales, des parts et des rôles. Les résultats que j’ai obtenus m’ont paru tellement stupéfiants que j’ai demandé le listing de tous les actionnaires détenant au moins un pour cent d’actions.

J’ai passé les trois jours suivants à jouer avec tout ça, à mettre les facteurs en ordre et à essayer de meilleurs moyens d’approche pour l’énorme masse d’informations qui affluait en réponse à mes deux questions.

Finalement, j’ai pu écrire mes conclusions :

a) Le complexe Shipstone n’est qu’une seule et même société. Il donne simplement l’illusion d’être réparti en vingt-huit entités différentes.

b) Les administrateurs et/ou les actionnaires du complexe détiennent le contrôle de tous les rouages des principales nations territoriales existant dans le système solaire.

c) Potentiellement, la Shipstone constitue un gouvernement à l’échelle planétaire (ou même solaire ?). Impossible d’établir si elle agit en contrôlant directement les diverses sociétés qui ne sont pas censées faire partie de l’empire Shipstone ou si elle se comporte ouvertement comme un pouvoir en place.

d) Tout ça me fait peur.

J’avais noté un détail concernant une filiale de la Shipstone – Morgan Associates – et j’ai demandé une liste des sociétés et des banques dépendantes. Je n’ai pas vraiment été surprise d’apprendre que la société dont je dépendais pour mes dépenses et mon crédit (la MasterCard de Californie) appartenait en fait à celle qui garantissait mes salaires (la Cèrès and South Africa Acceptances) et qu’elle avait ses équivalents : Maple Leaf, Visa, Crédit Québec, etc. Certes ce n’était pas vraiment nouveau : les théoriciens de la fiscalité avaient toujours prévu ce type de système, aussi loin que je me souvenais. Mais, dans ces circonstances, je ne voyais qu’une chose : tous ces conseils d’administration étaient en interconnexion, de même que les actionnaires.

J’ai obéi à une impulsion et j’ai demandé : « Qui te possède, toi ? »

Et j’ai obtenu comme réponse : « Programme nul. »

J’ai reformulé ma question avec les plus grandes précautions. L’ordinateur qui correspondait à ce terminal était particulièrement sophistiqué et, d’ordinaire, il s’arrangeait des formulations non orthodoxes. Mais il existe des limites à ce que l’on peut espérer des machines dans le domaine de la compréhension verbale. Une question comme celle-là exigeait une exactitude sémantique absolue.

Mais, de nouveau, j’ai eu droit à : « Programme nul. »

J’ai décidé de continuer à creuser cette idée. En posant la nouvelle question, j’ai suivi point par point la grammaire, le langage de l’ordinateur ainsi que son protocole :

« Qui est le propriétaire du traitement d’information dont tous les terminaux se trouvent au Canada britannique ? »

La réponse s’est affichée et a clignoté plusieurs fois avant de s’effacer – sans que je l’aie ordonné :

« Les informations requises ne se trouvent pas dans mes banques de mémoire. »

Cela m’a fait peur. J’ai laissé tomber, je suis allée nager et me mettre en quête d’un compagnon pour la nuit sans attendre qu’on vienne me le demander. J’étais surexcitée, je me sentais superseule et j’avais absolument besoin d’un corps chaud et vibrant contre le mien. Pour me « protéger » d’une machine intelligente qui refusait de me dire qui elle était vraiment.

Pendant le breakfast, le lendemain matin, le Patron me fit savoir que je devais le rejoindre à dix heures. J’ai obéi, quelque peu intriguée, pourtant, parce que je n’avais pas eu le temps d’accomplir mes deux missions : la Shipstone et les signes d’un déclin de la société.

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