Robert Heinlein - Vendredi

Здесь есть возможность читать онлайн «Robert Heinlein - Vendredi» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1985, ISBN: 1985, Издательство: J'ai Lu, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Vendredi: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Vendredi»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Un cerveau d'ordinateur, un corps surentraîné à tous les risques, et la beauté en plus : telle est Vendredi. L'agent idéal en ce monde futur, en ce monde de demain.
Et, en effet la voici qui rentre de la planète Ell-Cinq, mission accomplie une fois de plus, et quelle mission ! Félicitations du Grand Patron et droit aux vacances.
Heureuse, Vendredi ? Non, tourmentée comme jamais encore, hantée d'images : le viol atroce qu'elle a subi, les meurtres qu'elle a commis. Vendredi la non-humaine aurait-elle une conscience ?

Vendredi — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Vendredi», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Non, Vendredi.

Je me suis levée.

— C’est bien ce que je m’apprêtais à dire.

— Au revoir, Mr. Chambers, a dit Georges.

— Quelque chose ne va pas ?

— Absolument. Votre directeur vous a dit d’émettre une carte de crédit en or pour miss Baldwin avec une limite de crédit de trente kilos-or. Il n’a pas été question de lui imposer un interrogatoire aussi indiscret.

— Mais c’est l’usage et…

— N’en parlons plus. Dites seulement à J.B. que vous vous êtes planté encore une fois.

Chambers était devenu d’un vert diaphane.

— Asseyez-vous, je vous en prie, a-t-il réussi à souffler.

Dix minutes plus tard, nous repartions. J’étais en possession d’une carte d’un or splendide, valable partout (du moins je l’espérais bien), pour laquelle j’avais donné le numéro de ma boîte postale de Saint Louis, l’adresse d’une parente (Janet), le numéro de mon compte à Luna City, plus un ordre écrit d’avoir à débiter la Cérés and South Africa Acceptances chaque trimestre. J’emportais également une liasse d’ours et de couronnes, ainsi que le récépissé de mon billet de loterie.

Nous nous sommes assis sur un banc, au beau milieu de la National Plaza. Il faisait frais mais le soleil était encore haut sur les montagnes de Santa Cruz.

— Vendredi, ma chérie, quels sont tes désirs, à présent ? a demandé Georges.

— Seulement rester ici un moment et essayer de mettre de l’ordre dans mes pensées. Ensuite, je crois que nous devrions aller prendre un verre. Rappelle-toi : j’ai gagné à la loterie.

— Ça mérite bien un verre, en effet. Au moins. Tu as gagné deux cent mille ours pour une mise de… de vingt, non ?

— Oui, un dollar.

— Tu as donc gagné près de huit mille dollars.

— Très exactement sept mille quatre cent sept dollars et quelques cents…

— Ce n’est pas la fortune mais ce n’est pas mal.

— Oui, pas mal. Pas mal pour une femme qui vivait sur le dos de ses amis. A moins qu’ils ne m’aient alloué un salaire pour avoir été « adéquate », la nuit dernière…

— Je crois bien que mon frère Ian t’en voudrait beaucoup d’avoir dit cela. Je voulais simplement te dire que sept mille quatre cents dollars constituent certes une somme respectable, mais que je suis bien plus impressionné par le fait que, à partir d’un simple billet de loterie gagnant, tu aies réussi à convaincre une compagnie bancaire parfaitement installée de longue date de t’ouvrir un crédit d’un million de dollars-or. Comment as-tu fait, chérie ? Je ne t’ai pas vue hésiter un moment.

— Mais, Georges, c’est grâce à toi qu’ils m’ont donné cette carte.

— Je ne le crois pas. D’accord, je t’ai soutenue… Mais c’est toi qui as pris l’initiative. A chaque phase.

— Certainement pas pour cet abominable questionnaire ! C’est grâce à toi que j’y ai échappé.

— Oh… il n’y avait aucune raison pour que ce crétin te fasse remplir ça. Son patron lui avait donné comme instructions de te fabriquer une carte, un point c’est tout.

— Mais j’étais sur le point de craquer, Georges… Je sais bien que tu m’as dit de ne pas m’enfermer dans l’idée de ma différence, et je fais tout pour ça… Mais quand on me demande les noms de mes parents et de mes grands-parents… c’est trop pour moi !

— Ça ne se guérit pas en un jour, chérie. Nous ferons tout notre possible pour ça tous les deux. En tout cas, pour ce qui est de ton crédit, tu n’as pas perdu ton sang-froid.

— Quelqu’un m’a dit un jour (c’était le Patron) qu’il était plus facile d’emprunter un million de dollars que dix. Et quand on m’a posé la question, j’ai instantanément trouvé le chiffre. Mais en dollars canadiens britanniques, ça ne fait pas vraiment ça…

— Je ne vais pas discuter là-dessus. Passé neuf cent mille, c’est curieux, j’ai l’impression de manquer d’oxygène. Ma très chère adéquate, connais-tu seulement le salaire d’un professeur ?

— Est-ce que cela a une quelconque importance ? D’après ce que je sais, le moindre design d’être artificiel peut rapporter plusieurs millions, non ?… Est-ce que cela t’est arrivé ? Ou bien ma question est-elle malvenue ?

— Non. Mais changeons de sujet. Où allons-nous passer la nuit ?

— En moins de quarante minutes, nous pourrions être à San Diego. Ou encore plus rapidement à Las Vegas. A partir de l’une ou l’autre, on peut atteindre l’Imperium. Ecoute-moi, Georges : à présent que j’ai suffisamment d’argent, je dois rentrer et faire mon rapport, même si des fanatiques continuent d’assassiner des représentants des gouvernements. Mais je te jure que je ferai un saut jusqu’à Winnipeg dès que je disposerai de quelques heures.

— Il se pourrait bien que je ne parvienne jamais à regagner Winnipeg, tu sais.

— Alors, nous nous reverrons à Montréal. Écoute-moi, chéri : nous allons échanger toutes les adresses auxquelles nous pouvons nous joindre. Je ne veux pas te perdre. Non seulement tu me traites comme un être humain, mais tu me considères comme adéquate. Tu es parfait pour mon moral. Alors maintenant, tu choisis : ou nous allons à San Diego et nous parlons l’espanglais, ou nous filons jusqu’à Las Vegas pour retrouver des petites dames toutes nues…

17

Nous avons fait les deux. Et nous avons fini à Vicksburg.

La frontière entre le Texas et Chicago était bouclée des deux côtés et j’ai décidé d’abord de tenter de passer par le fleuve. Bien sûr, Vicksburg, c’est encore le Texas, mais ce qui comptait pour moi, c’est que la ville était située à quelques kilomètres de l’Imperium, que c’était un port fluvial de première importance et que la contrebande y régnait.

La ville est divisée en trois parties. Il y a la ville basse, le port, au niveau du fleuve, parfois inondée, et la ville haute, bâtie sur une éminence à quelques centaines de mètres de hauteur, divisée elle-même en ville ancienne et ville nouvelle. La ville ancienne est entourée de ce qui subsiste des champs de bataille d’une guerre depuis longtemps oubliée. Ils sont presque sacrés et il est absolument interdit d’y construire quoi que ce soit. Donc, la ville nouvelle a été érigée au large. Elle est reliée aux vieux quartiers par un ensemble de tunnels et de passages souterrains. Et toute la ville haute est reliée à la ville basse par un réseau complexe d’escalators et de funiculaires qui vont jusqu’aux limites de la cité.

Mais j’avais seulement l’intention de dormir dans la ville haute. Nous nous sommes inscrits au Hilton (qui ressemblait tout à fait au Hilton de Bellingham, jusqu’au Breakfast Bar qui était une copie conforme). Mais le devoir m’appelait dans la zone du port. Georges était un peu triste parce qu’il savait très bien que je ne lui permettrais pas d’aller plus loin avec moi et que nous n’en discuterions plus. En fait, je lui avais même interdit de m’accompagner jusqu’à la ville basse. Je l’avais également averti que je pouvais disparaître à tout moment, sans même avoir le temps de lui laisser un message sur l’ordinateur de l’hôtel. Quand le moment viendrait pour moi, je ferais le bond, sans perdre une seconde.

La ville basse de Vicksburg est un lieu de crimes et de débauche où toute la racaille de la planète semble s’être donné rendez-vous. Le jour, les patrouilles de police sont doublées, et il n’y en a aucune la nuit. La population est constituée de voleurs, d’escrocs, de prostituées, de drogués, de revendeurs, de maquereaux, de tueurs professionnels, de mercenaires, de recruteurs de diverses armées, de pédérastes, de mendiants, de maîtres chanteurs, faux chirurgiens, évadés, lesbiennes… On trouve tout à Vicksburg. Un endroit merveilleux. N’oubliez pas de faire une analyse sanguine en repartant.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Vendredi»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Vendredi» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Robert Heinlein - Sixième colonne
Robert Heinlein
Robert Heinlein - En terre étrangère
Robert Heinlein
Robert Heinlein - Piętaszek
Robert Heinlein
Robert Heinlein - Viernes
Robert Heinlein
Robert Heinlein - Csillagközi invázió
Robert Heinlein
Robert Heinlein - Fanteria dello spazio
Robert Heinlein
libcat.ru: книга без обложки
Robert Heinlein
Robert Heinlein - Citizen of the Galaxy
Robert Heinlein
Отзывы о книге «Vendredi»

Обсуждение, отзывы о книге «Vendredi» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x