Robert Heinlein - Vendredi

Здесь есть возможность читать онлайн «Robert Heinlein - Vendredi» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1985, ISBN: 1985, Издательство: J'ai Lu, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Vendredi: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Vendredi»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Un cerveau d'ordinateur, un corps surentraîné à tous les risques, et la beauté en plus : telle est Vendredi. L'agent idéal en ce monde futur, en ce monde de demain.
Et, en effet la voici qui rentre de la planète Ell-Cinq, mission accomplie une fois de plus, et quelle mission ! Félicitations du Grand Patron et droit aux vacances.
Heureuse, Vendredi ? Non, tourmentée comme jamais encore, hantée d'images : le viol atroce qu'elle a subi, les meurtres qu'elle a commis. Vendredi la non-humaine aurait-elle une conscience ?

Vendredi — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Vendredi», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Ma foi, quand je vote – et ce n’est pas très souvent –, je vote réunionniste. Mais l’actuel Premier ministre est revanchiste. Je doute qu’il m’accepte.

— Mais de quoi parlez-vous donc ?

— Je suis québécois, monsieur le Chef d’Etat. Je viens de Montréal [13] En français dans le texte. (N.d.T.) .

16

Cinq minutes après, nous nous retrouvions dans la rue. Durant quelques instants particulièrement tendus, nous nous étions attendus à nous retrouver pendus, fusillés ou bouclés à jamais dans un cachot pour le seul crime de n’être pas californiens. Mais la raison avait prévalu. « Cri de Guerre » avait écouté son conseiller qui lui avait fait valoir qu’il était plus sûr de nous libérer que de se lancer dans un procès. Même si le consul général du Québec se montrait compréhensif, acheter tout son service risquait d’être affreusement ruineux.

C’est à peu près en ces termes qu’il fit valoir son point de vue. Il ignorait que je l’écoutais, bien évidemment. Je n’avais même pas révélé ma superouïe à Georges. Le conseiller ajouta quelque chose à propos des ennuis qu’ils avaient eus avec tous les métèques de la population quand cette petite Mexicaine, vous vous souvenez ? avait tout raconté. Non, on ne peut pas se permettre un autre scandale du même genre. Il faut faire attention, Chef, ils vous tiennent.

Finalement, nous nous sommes retrouvés dans les bureaux de la MasterCard quarante-cinq minutes plus tard que prévu… et nous avons passé encore dix bonnes minutes à nous débarrasser de nos fausses apparences dans les toilettes de la California Commercial Crédit Bank. L’endroit était toujours régi par la démocratie et la non-discrimination, mais il n’y avait rien à payer, les lieux étaient pourvus de portes, et les hommes et les femmes avaient chacun leur côté. Ils ne partageaient que les lavabos placés au centre ainsi que les miroirs, mais avaient tendance à rester séparés. J’ai été élevée à la crèche et je n’ai rien contre la promiscuité sanitaire, mais j’ai remarqué qu’hommes et femmes profitent de la moindre occasion pour pratiquer la ségrégation.

Sans rouge à lèvres, Georges était quand même beaucoup mieux. Il s’était également rincé les cheveux et je lui avais repris mon écharpe criarde.

— Je crois que c’était stupide de nous déguiser ainsi, dit-il.

J’ai jeté un coup d’œil autour de nous. Il n’y avait personne à proximité et le bruit de l’air conditionné et de l’eau couvrait notre conversation.

— Ce n’est pas mon opinion, Georges. Je crois même qu’en six semaines on pourrait faire un pro de toi.

— De quel genre ?

— Euh… le style Pinkerton, peut-être… Ou bien un… Mais nous en reparlerons. (Quelqu’un venait d’entrer.) En tout cas, ça nous a rapporté deux billets de loterie.

— C’est vrai. Et quand a lieu le tirage ?

J’ai jeté un coup d’œil sur mon billet.

— Eh ! c’est aujourd’hui ! Cet après-midi. A moins que je n’aie perdu la notion du temps.

— Exact, a dit Georges en examinant son billet. C’est bien aujourd’hui. D’ici à une heure, il faudrait que nous trouvions un terminal.

— Inutile. Je ne gagne pas aux cartes, ni aux dés, et encore moins à la loterie. Même quand j’achète des bubble-gums, il n’y a jamais de tickets gagnants »

— Ma jolie Cassandre, nous allons quand même nous trouver un terminal. Et regarder.

— D’accord. Ton tirage est pour quand, exactement ?

Nous nous sommes penchés ensemble sur son billet.

— Eh ! mais c’est à la même heure ! me suis-je exclamée. C’est peut-être une raison pour regarder, c’est vrai.

— Vendredi, tu as vu ça ?

Il frottait son pouce sur le billet. Les lettres n’avaient pas changé mais le numéro de série commençait bel et bien à s’effacer.

— Notre chère amie est restée combien de temps sous son comptoir avant de « trouver » le billet qui convenait ?

— Je ne sais pas. Moins d’une minute…

— C’est suffisant. Et c’est parfaitement clair.

— Tu comptes le lui ramener ?

— Vendredi, pourquoi ferais-je ça ? Une telle virtuosité mérite qu’on l’applaudisse. Mais, selon moi, elle dépense son talent dans un domaine bien mineur. Viens : il faut en finir avec le problème MasterCard avant le tirage.

J’ai repris momentanément mon identité de « Marjorie Baldwin » et nous avons pu converser avec « Mr. Chambers » dans le bureau principal de l’agence californienne de la MasterCard. Mr. Chambers était apparemment tout ce dont j’avais besoin en la circonstance : affable, amical, sympathique, presque chaleureux. L’écriteau posé devant lui annonçait qu’il était vice-président chargé des rapports avec la clientèle.

Il me fallut quelques minutes pour comprendre que son talent essentiel était de dire non, et de tant de façons séduisantes et convaincantes que le client n’avait pas même conscience d’être évincé, rejeté, refusé.

— Tout d’abord, miss Baldwin, il faut essayer de comprendre que la MasterCard de Californie et la MasterCard de l’Imperium de Chicago sont deux sociétés différentes et que vous n’avez pas de contrat avec nous. Ce que nous regrettons, croyez-le bien. Il est cependant exact que, par courtoisie et afin de respecter notre règle de réciprocité, nous honorons d’ordinaire les cartes de crédit émises par notre homologue. Mais il se trouve que pour l’heure – pour l’heure – l’Imperium a rompu toute communication avec nous et que, aujourd’hui même, un cours d’échange a été déterminé entre l’ours et la couronne… Comment honorer, donc, une carte de crédit de l’Imperium ? Comment, néanmoins, vous rendre service et faciliter votre séjour parmi nous ?

J’ai simplement demandé à Mr. Chambers s’il estimait que la fin de l’état d’urgence était proche.

Il a pris un air neutre, presque fermé.

— L’état d’urgence ? Mais à quel état d’urgence faites-vous allusion, miss Baldwin ? Peut-être existe-t-il dans l’Imperium, étant donné que les frontières ont été fermées. Mais certainement pas ici. Regardez seulement autour de vous. Avez-vous jamais éprouvé un tel sentiment de paix et de prospérité ?

J’ai bien été forcée d’admettre qu’il avait raison. La discussion, à partir de là, ne menait plus nulle part.

— Je vous remercie, Mr. Chambers. Vous vous êtes montré très coopératif.

— Ç’a été un plaisir pour moi, miss Baldwin. La MasterCard est à votre service. Et n’oubliez pas : je peux faire n’importe quoi pour vous, n’importe quoi, en permanence.

— Merci infiniment. Je ne l’oublierai pas. A propos, est-ce que vous disposez d’un terminal public dans cet immeuble ? J’ai acheté un billet de loterie et j’aimerais connaître les résultats du tirage.

Il a eu un sourire épanoui.

— Ma chère miss Baldwin, c’est un plaisir que de vous répondre ! A cet étage même, nous disposons d’une grande salle de conférences et, chaque vendredi, nous assistons tous au tirage de la loterie, du moins ceux d’entre nous qui ont des billets. J.B. – c’est notre président – a décidé que cette solution était la meilleure car il en avait assez de voir les employés se défiler vers les toilettes sous des prétextes aussi divers que fallacieux. Ainsi, la morale est respectée. Quand un employé gagne – et cela arrive – on lui offre un gâteau d’anniversaire. C’est J.B. qui veut que ça se passe ainsi.

— Ça me paraît bien sympathique, tout ça !

— Mais ça l’est vraiment. Voyez-vous, dans notre institution, nous ignorons la pulsion criminelle. Tout le monde aime J.B. (Chambers a levé le petit doigt.) C’est le moment de nous rendre dans la salle de conférences.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Vendredi»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Vendredi» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Robert Heinlein - Sixième colonne
Robert Heinlein
Robert Heinlein - En terre étrangère
Robert Heinlein
Robert Heinlein - Piętaszek
Robert Heinlein
Robert Heinlein - Viernes
Robert Heinlein
Robert Heinlein - Csillagközi invázió
Robert Heinlein
Robert Heinlein - Fanteria dello spazio
Robert Heinlein
libcat.ru: книга без обложки
Robert Heinlein
Robert Heinlein - Citizen of the Galaxy
Robert Heinlein
Отзывы о книге «Vendredi»

Обсуждение, отзывы о книге «Vendredi» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x