Robert Heinlein - Vendredi

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Vendredi: краткое содержание, описание и аннотация

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Un cerveau d'ordinateur, un corps surentraîné à tous les risques, et la beauté en plus : telle est Vendredi. L'agent idéal en ce monde futur, en ce monde de demain.
Et, en effet la voici qui rentre de la planète Ell-Cinq, mission accomplie une fois de plus, et quelle mission ! Félicitations du Grand Patron et droit aux vacances.
Heureuse, Vendredi ? Non, tourmentée comme jamais encore, hantée d'images : le viol atroce qu'elle a subi, les meurtres qu'elle a commis. Vendredi la non-humaine aurait-elle une conscience ?

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— Nous n’avons pas à en tenir compte !

— Bien sûr, Georges. Mais depuis l’affaire Ortega, l’année dernière, ils ont installé des dispositifs d’autodestruction dans les véhicules de police. J’ai cherché. Si j’en avais trouvé un seul, crois bien que je l’aurais désamorcé. Mais rien… Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y en ait aucun dans le flotteur.

J’ai haussé les épaules.

— Ian, ce sont des risques nécessaires. Ça ne me fait rien. C’est des autres que je me méfie. Mais il faut nous débarrasser de ce tas de quincaillerie.

— Pas si vite, Marj, a dit Ian. Ces trucs, c’est ma spécialité. Celui-ci est équipé de l’autopilote standard type militaire. On peut donc le faire décoller et l’envoyer où l’on veut. Où ? A l’est, peut-être ?… Il s’écrasera avant d’atteindre le Québec… ce qui pourrait leur faire croire que tu essayais de rentrer chez toi, Georges… alors que tu seras bien en sécurité dans le trou.

— Je m’en fous, Ian. Je n’ai pas l’intention de me planquer dans le trou. J’ai accepté de partir parce que Marjorie avait besoin de quelqu’un pour veiller sur elle.

— Je crois plutôt que c’est elle qui veillera sur toi. Tu as vu comment elle a nettoyé Soapy.

— Exact. Mais j’ai seulement dit qu’elle avait besoin de quelqu’un pour veiller sur elle.

— C’est la même chose.

— Bon, je ne discuterai pas avec toi. On fait décoller l’engin ?

Je les ai interrompus.

— Ian, est-ce qu’il dispose de suffisamment d’énergie pour voler vers l’Imperium ?

— Oui. Mais la marge de sécurité n’est pas très grande.

— Je ne parlais pas pour moi. Il faut régler sa route au sud, altitude maximale. Il sera peut-être abattu à la frontière, par les Canadiens d’ici ou les gardes de l’Imperium. A moins qu’il ne réussisse à passer et qu’il ne soit détruit à distance. Mais nous en serons débarrassés.

— D’accord, c’est fait.

Ian est retourné dans l’habitacle et, quelques instants plus tard, le flotteur a décollé.

— Ça va ? lui ai-je demandé quand il est revenu auprès de nous.

— Parfait. Regarde ça.

Le patrouilleur mettait cap au sud, à quelques mètres au-dessus de nos têtes. Il monta lentement dans le soleil couchant, scintilla brièvement, puis disparut.

14

Nous étions tous de retour dans la cuisine, un œil sur le terminal, l’autre sur les verres que Ian venait de nous servir. Nous discutions à propos de ce qu’il convenait de faire. Ian avait pris la parole.

— Marj, tu vas rester bien gentiment assise là, toute cette histoire stupide va s’achever et tu pourras rentrer chez toi tranquillement. S’il y a une autre alerte, tu peux toujours plonger dans le trou. Au pis, il te suffit de ne pas te montrer à l’extérieur. Et Georges pourra ainsi avoir l’occasion de peindre quelques nus, comme le lui a demandé Betty. C’est d’accord, Georges ?

— Je dois dire que ça me plairait beaucoup.

— Qu’en dis-tu, Marj ?

— Ian, si je dis à mon patron que je n’ai pas pu revenir simplement parce que deux mille cinq cents kilomètres de frontière étaient bouclés, il ne me croira pas. (Est-ce qu’il fallait leur dire que j’étais un courrier spécial ? Non. Pas encore. Le moment n’était pas venu.)

— Et que comptes-tu faire ?

— Je crois que je vous ai causé suffisamment d’ennuis, les amis. (Ian chéri, je pense que tu es encore sous le choc d’avoir vu tuer un homme dans ton living-room. Même si tu t’es comporté comme un vrai pro ensuite…) Je connais l’entrée secrète. Demain, quand vous vous réveillerez, je ne serai peut-être plus là. Et vous oublierez les quelques ennuis que je vous ai causés, je l’espère.

— Non !

— Janet, pour l’instant les problèmes sont résolus. Je vous appellerai. Et si vous le voulez bien, je reviendrai dès que j’aurai un petit congé. Mais à présent, il faut que je parte et que je reprenne mon travail. Je n’ai pas cessé de vous le dire, d’ailleurs.

Janet ne voulait tout simplement pas entendre parler de mon départ. Elle semblait considérer que je ne pouvais pas franchir la frontière seule. (J’avais besoin de quelqu’un pour m’aider autant qu’un serpent a besoin de chaussures.) Mais elle avait un plan.

Elle fit remarquer que Georges et moi, nous pouvions voyager avec leurs passeports : le sien et celui de Ian. J’étais à peu près de sa taille et Georges était l’équivalent de Ian en poids et en taille. Bien sûr, il y avait la différence de physionomie, mais elle n’était pas à crever l’œil… et de toute manière, qui regarde vraiment un passeport de près ?

— Vous pourriez les utiliser et les renvoyer ensuite par le courrier… mais ce n’est peut-être pas le moyen le plus sûr. La meilleure solution pour vous deux, c’est de gagner Vancouver puis de traverser la Confédération californienne avec des cartes de touriste. A notre nom. Jusqu’à Vancouver, d’ailleurs, vous pourrez utiliser nos cartes de crédit. Dès que vous aurez franchi la frontière, vous serez presque sauvés. Marj, à partir de là, ta carte de crédit sera de nouveau valable, tu n’auras pas de problème pour appeler ton patron et la police n’a aucune raison de vous mettre en prison, là-bas, non ? Est-ce que cette solution vous paraît raisonnable ?

— Oui, ai-je dit, je crois que le coup de la carte de touriste est plus sûr que vos passeports. Pour nous tous, d’ailleurs. Et si j’arrive à trouver un endroit où l’on accepte ma carte de crédit, mes ennuis seront finis.

(Car j’avais bien l’intention de retirer un maximum de liquide et de ne jamais plus me laisser surprendre loin de chez moi sans argent. Comme je l’ai déjà dit, on peut graisser toutes les pattes avec ça, surtout en Californie, un pays plein de pourris, au contraire du Canada britannique où l’on trouve encore un nombre surprenant d’honnêtes gens.)

J’ai ajouté :

— De toute façon, ça ne peut pas être pire à Bellingham qu’ici. En cas de pépins, je peux même aller jusqu’au Texas. Qu’est-ce qu’on raconte sur les rapports entre Chicago et le Texas ?

— D’après ce que j’ai vu et entendu, a dit Ian, ça se passerait plutôt bien entre eux. Tu veux que je demande à l’ordinateur de nous faire une petite recherche ?

— Oui, je pense que ça serait utile avant mon départ. En cas de nécessité, je pourrais aller jusqu’à Vicksburg en traversant tout le Texas. Après, il y a le fleuve [8] Il s’agit du Rio Grande, bien entendu. (N.d.T.) , et les passeurs sont toujours là, non ? Avec du liquide, ils sont toujours prêts…

— Il s’agit de notre départ, dit Georges, tranquillement.

— Georges, je crois que cet itinéraire n’est valable que pour moi. Pour toi, cela t’entraînerait de plus en plus loin du Québec. Est-ce que tu ne m’as pas dit que ton deuxième foyer, c’est McGill ?

— Ma très chère dame, je n’ai aucune envie de regagner McGill. Ici même, dans ma vraie famille, la police m’a créé des difficultés, et je ne songe plus qu’à une chose, c’est à voyager avec toi. Quand nous aurons franchi la frontière et que nous serons dans la province de Washington, tu pourras devenir Mrs Perreault car je suis persuadé que mes cartes de crédit, la Maple et la Québec, seront redevenues valables.

(Georges, tu es adorable, et si galant… mais tu es le dernier compagnon dont j’aie besoin pour ce que je prépare. Parce que je dois m’en tirer avec pas mal de coups, malgré tout ce que dit Janet.)

— Georges, ça me paraît très tentant. Et je ne peux pas te demander de rester ici. Mais… mais il faut cependant que je te dise que j’exerce la profession de courrier depuis pas mal d’années, que j’ai voyagé seule, sur toute cette planète, plus d’une fois jusqu’aux colonies spatiales et à la Lune. Je n’ai pas encore été envoyée sur Cérès ou sur Mars, mais ça peut arriver à n’importe quel moment.

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