Robert Wilson - Julian

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Julian: краткое содержание, описание и аннотация

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Apostat. Fugitif. Conquérant.
Il s’appelle Julian Comstock ; il est le neveu du président des États-Unis.
Son père, le général Bryce Comstock, a été pendu pour trahison (on murmure qu’il était innocent de ce crime).
Julian est né dans une Amérique à jamais privée de pétrole, une Amérique étendue à soixante états, tenue de main de maître par l’Église du Dominion. Un pays en ruine, exsangue, en guerre au Labrador contre les forces mitteleuropéennes. Un combat acharné pour exploiter les ultimes ressources naturelles nord-américaines.
On le connaît désormais sous le nom de Julian l’agnostique ou (comme son oncle) de Julian le Conquérant.
Ceci est l’histoire de ce qu’il a cru bon et juste, l’histoire de ses victoires et défaites, militaires et politiques.
Fresque post-apocalyptique, western du XXII
siècle, fulgurant hommage à Mark Twain,
est le plus atypique des romans de Robert Charles Wilson. Une réussite majeure et une critique sans concession des politiques environnementales actuelles.

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— Les barbes n’ont rien à y voir. C’est sérieux. Du vivant de Bryce Comstock, j’ai gardé mon affection par-devers moi et Emily était l’épouse dévouée d’un soldat courageux, un homme pour qui j’éprouvais un respect incommensurable et une amitié absolue. Mais Bryce a disparu il y a plusieurs années et Emily est veuve, de surcroît victime d’une éclipse sociale. Le jour viendra peut-être où je pourrai lui proposer le mariage. Pas avant que les problèmes politiques soient réglés, toutefois… et jamais si on me sait juif. » Le Dominion interdisait de tels mariages, qu’il qualifiait de contre-nature.

« Ça ferait de toi le beau-père de Julian.

— Qu’ai-je été d’autre pour lui, depuis son enfance, sinon un second père ?… Même s’il me considère davantage comme un domestique, j’en ai peur.

— Il a davantage d’affection pour toi qu’il ne le peut dire. Ton avis compte pour lui.

— Je ne nie pas qu’il tienne à moi… je dis juste qu’il tient à moi comme à un domestique efficace.

— Davantage que ça !

— Eh bien, peut-être. La situation n’est pas claire. »

C’était le troisième jour du mois de juillet, la veille de notre visite au palais exécutif.

La fête de l’Indépendance ! Que de tendres souvenirs de Williams Ford cette date évoquait en moi, malgré toutes les appréhensions que j’éprouvais à présent.

Cela avait toujours été la moins solennelle des quatre fêtes chrétiennes universelles, que seule la Noël surpassait dans mes calculs d’enfant. Il s’agissait bien entendu d’une occasion absolument sacrée, marquée par d’innombrables offices à la maison du Dominion. Ben Kreel avait prononcé de nombreux sermons publics sur la Nation chrétienne dans laquelle nous vivions, sur le rôle précieux joué par le Dominion dans nos vies individuelles et sur d’autres sujets tout aussi importants. La fête de l’Indépendance marquait cependant aussi le véritable début de l’été… L’été dans sa maturité, juillet et août peuplant le monde d’odeurs et d’insectes. On pouvait nager dans les ruisseaux pourtant encore glacés qui alimentaient la rivière Pine, les écureuils suppliaient qu’on les chassât et qu’on les abattît, les marchands ambulants arrivaient de Connaught avec des feux d’artifice à vendre. Mieux encore, la fête de l’Indépendance attirait les Aristos hors de leurs Propriétés pour des pique-niques et des cérémonies, si bien que ma mère, dans son rôle de couturière, pouvait se glisser dans la bibliothèque de la Propriété pour me rapporter un ou deux livres à lire. (Ces volumes étaient en général, mais pas toujours, restitués en bonne et due forme.)

C’est ce sentiment qui m’a poussé à rédiger une lettre pour ma mère à Williams Ford. L’identité de Julian ayant été révélée, je pouvais enfin lui écrire sans me cacher et recevoir des réponses. Je lui avais déjà expédié plusieurs billets… auxquels elle n’avait toutefois pas répondu. Je me suis assis près de la fenêtre de la chambre que je partageais avec Calyxa : il y avait là un petit bureau, dont j’ai sorti une feuille de papier du tiroir supérieur.

Ma chère mère, ai-je écrit.

Si ma précédente lettre t’est arrivée, tu sais déjà que j’ai survécu à une année au Labrador, que je ne me suis pas mis dans l’embarras au combat, que j’ai épousé une femme très bien durant un office légal du Dominion… et que ta bru est Calyxa Hazzard (née Blake) de Montréal.

Eh bien, voilà qui fait déjà pas mal de nouveautés ! Je n’ai pas reçu de réponse pour le moment, mais j’espère que tu m’écriras bientôt pour me dire ce que Père et toi pensez de ce sujet passionnant. J’espère et attends bien entendu votre bénédiction. Si Père est déçu que je ne me sois pas marié dans l’Église des Signes, dis-lui s’il te plaît que je suis désolé, mais que je n’ai pas trouvé de pasteur approprié disponible.

Tout va bien pour nous ici à New York. En fait, j’ai publié il y a peu un opuscule (je t’en joins un exemplaire) et le même Éditeur m’a commandé un roman entier. Il semble donc que je sois devenu auteur, à la manière de M. Charles Curtis Easton ! Cette profession est plus lucrative que je m’y attendais et je vous enverrai de l’argent si tu me dis de quelle manière vous l’adresser sans qu’il se fasse voler.

J’écris ces lignes le matin de la fête de l’Indépendance, une matinée très agréable et très ensoleillée avec des cloches d’église qui sonnent dans tout Manhattan. Et à Williams Ford ? Ben Kreel continue-t-il à parler dans la Maison du Dominion jusqu’à la nuit tombée et les feux d’artifice se reflètent-ils toujours dans les eaux de la Pine ?

J’ai dit que nous nous portions bien, ce qui est la vérité. Mon amitié avec Julian Comstock nous a d’ailleurs valu, à Calyxa et moi, d’être invités ce soir au palais exécutif pour la commémoration annuelle ! Je sais que tu m’as conseillé d’éviter autant que possible de me mêler aux Aristos… « Ne tente pas la contagion par la proximité », comme tu me disais en citant le Recueil du Dominion, mais une invitation présidentielle pèse un certain poids et ne peut être refusée sans risques.

Selon toute probabilité, rien de fâcheux ne nous arrivera au palais. La probabilité que je sois décapité, éviscéré ou soumis à un autre désagrément du même genre est vraiment très faible, même si Julian court un risque quelque peu plus élevé. Si tu n’as plus de nouvelles de moi, ne suppose surtout pas que je me suis fait tuer… tu connais le manque de fiabilité de la poste !

C’est à peu près tout pour le moment. Embrasse Père pour moi. Beaucoup d’ennuis se sont mis en travers de ma route depuis que j’ai quitté Williams Ford, mais je suis moins enfant que le souvenir que vous conservez de moi, et capable de traverser vertueusement même le plus venimeux des jardins en gardant l’œil sur l’étroit et droit chemin sans un regard ni à gauche ni à droite, sauf quand nécessaire pour ne pas trébucher sur les objets.

J’ai signé : ton fils qui t’aime, Adam.

En fin d’après-midi, nous sommes partis en calèche – Calyxa, M me Comstock, Sam, Julian et moi – pour le palais présidentiel. Cela a été un trajet tendu, mais nous nous sommes montrés courageux et n’avons parlé ni des risques ni des dangers.

La lumière oblique patinait d’or Broadway, habillée pour l’occasion d’étendards et de fanions. J’étais moi aussi habillé pour l’occasion, d’un costume aristo sur mesure qui serrait diverses parties tendres de mon anatomie. Idem pour Calyxa, dont l’élégante robe mauve occupait tout l’espace laissé vacant par la tenue encore plus encombrante de M me Comstock. Je me réjouissais d’être placé près de la fenêtre, car cela me permettait de voir le monde extérieur derrière ces montagnes de soie comprimée.

Nous avons pénétré dans le domaine palatin par la porte de Broadway sur la 59 e Rue. Notre calèche et nos invitations ont été examinées par un membre de la force de sécurité privée du Président, qu’on appelait la Garde républicaine. Une fois approuvée par cet austère individu en uniforme noir, et sous le regard attentif d’une douzaine de ses semblables, nous avons franchi les douves puis deux lourdes portes métalliques pour nous retrouver dans des jardins impeccables qui avaient été autrefois, d’après Julian, un vaste Parc central [62] Il s’agit bien entendu de Central Park, dont Adam va à présent évoquer diverses parties, certaines n’existant pas encore sous ce nom de nos jours. ( N. d. T.) .

Il restait très peu de la version originale du Parc, nous a expliqué Julian, à part le grand Réservoir au milieu. Toutes les parties boisées avaient brûlé au cours de la Fausse Affliction, et le reste avait été abattu comme combustible par les citadins affamés et gelés. La Prairie à Moutons comme le Ramble avaient été labourés et semés au cours des années ultérieures… entreprise chimérique, le sol n’étant pas adapté à l’agriculture. Puis, après la chute de Washington, le parc tout entier, du nord au sud, avait été donné à la Branche Exécutive, dirigée par le Président Otis. C’est lui qui l’avait fait ceindre d’immenses murailles de briques, de marbre et de pierres récupérées dans les ruines de Manhattan, lui qui avait conçu et peuplé de gibier les Terrains de Chasse, lui encore qui avait érigé le palais exécutif qui donnait sur la Grande Pelouse.

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